Harvest ETF – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 06 Oct 2023 15:59:03 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Harvest ETF – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Une rentrée axée sur les liquidités et le marché monétaire https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/une-rentree-axee-sur-les-liquidites-et-le-marche-monetaire/ Wed, 11 Oct 2023 09:58:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96587 FOCUS FNB – Les actions des marchés internationaux et émergents résistent.

L’article Une rentrée axée sur les liquidités et le marché monétaire est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les taux d’intérêt élevés, la hausse des prix du pétrole et l’incertitude économique ont pesé sur les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens en septembre. Ils ont enregistré des créations nettes de 1,5 milliard de dollars (G$), soit près de deux fois moins qu’en août. Par conséquent, l’actif géré cumulatif en FNB cotés au Canada s’élevait en septembre à 345 G$, soit une diminution de 13 G$ en un mois, selon un rapport de Valeurs mobilières TD (VMTD).

Les FNB de titres à revenu fixe ont tenu le haut du pavé avec des créations nettes de plus de 1,4 G$, tandis que les FNB d’actions ont connu des rachats nets de 30 millions de dollars (M$). Ils poursuivent le mouvement de descente amorcé depuis juin, où ils avaient réalisé leur deuxième meilleur résultat de l’année.

« En septembre, les investisseurs ont principalement investi dans les liquidités et les FNB du marché monétaire. Les liquidités et les fonds du marché monétaire sont souvent de l’excédent de liquidités, ce qui indique que les investisseurs hésitent désormais à investir dans les marchés d’actions ou d’obligations », rapportent les analystes de VMTD.

FNB d’actions dans le rouge

Les FNB d’actions continuent à souffrir de l’incertitude économique et de la plongée des marchés boursiers. Ils sont passés dans le rouge en septembre, poursuivant la descente amorcée en juin, leur deuxième meilleur mois de l’année au chapitre des créations nettes après janvier.

Les FNB d’actions indiciels ont enregistré des rachats nets de 272 M$. Le FNB iShares S&P/TSX 60 Index (XIU CN) a affiché les sorties de fonds les plus importantes (372 M$), suivi par le iShares Core S&P 500 Index ETF (XUS CN) et le FNB Horizons S&P 500 Index (HXS CN). Le FNB BMO équipondéré banques (ZEB CN) a connu des créations nettes de 369 MS, selon VMTD

Les FNB d’actions gérés activement ont recueilli 242 M$ en septembre. Les FNB de répartition d’actif et les FNB d’options d’achat couvertes sont restés populaires, avec des entrées de 198 M$ pour ces derniers et accumulant de nouveaux actifs de 2,95 G$ depuis le début de l’année. Le FNB Hamilton Canadian Financials Yield Maximizer (HMAX CN) a dominé la catégorie des options d’achat couvertes, avec des entrées de 41 M$. Les FNB alternatifs ont enregistré des sorties de 60 M$, tandis que les FNB d’allocation mixte ont attiré 205 M$.

Depuis le début de l’année, les rachats des FNB canadiens d’actions se concentrent principalement sur les actions américaines. Celles-ci affichent des sorties nettes de 2,1 G$ depuis janvier. En revanche, les FNB canadiens qui investissent dans les actions mondiales, internationales et des marchés émergents ont connu la plus forte progression, avec des entrées de plus de 6 G$ depuis le début de 2023. Cette catégorie représente plus de 75 % des créations nettes des FNB canadiens d’actions en 2023.

« Malgré la grande incertitude qui pèse sur l’économie mondiale, de nombreux investisseurs semblent être plus positifs à l’égard des actions des marchés internationaux et émergents, compte tenu de leurs valorisations très faibles et de leurs monnaies bon marché par rapport au dollar américain », indique un rapport de Valeurs mobilières TD (VMTD).

Les FNB canadiens de liquidités dominent

Les FNB canadiens à revenu fixe (y compris les FNB du marché monétaire et les FNB de trésorerie) ont dominé le paysage des FNB canadiens en septembre. Ils ont cependant moins bien fait comparativement au mois précédent, où ils avaient attiré 2,6 G$ en créations nettes. Les FNB de trésorerie et les FNB du marché monétaire ont enregistré les créations nettes les plus importantes pour cette catégorie d’actifs, soit 793 M$ et 354 M$ respectivement.

Les FNB de liquidités ont gagné du terrain malgré l’examen en cours de ces produits par le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF), signalent les analystes de VMTD. La Réserve fédérale américaine et la Banque du Canada ayant maintenu leurs taux inchangés en septembre, les FNB au comptant en dollars canadiens et en dollars américains continuent d’offrir des rendements d’environ 5,50 % et 5,70 % respectivement.

Les neuf FNB de gestion de trésorerie cotés au Canada ont recueilli un total de 793 M$ de créations nettes en septembre. Ils ont accumulé des entrées de fonds de 6,1 G$ depuis le début de l’année.

Les FNB du marché monétaire ont gagné en popularité, avec des créations nettes de 354 M$. Le FNB BMO marché monétaire (ZMMK CN) a dominé cette catégorie avec des entrées nettes de 247 M$. Dans la famille des FNB d’obligation, le FNB d’obligations canadiennes durables NBI (NSCB CN) a attiré le plus grand nombre d’entrées, soit 200 M$.

Les FNB canadiens de cryptoactifs ont enregistré des sorties de 6 M$, malgré une augmentation du prix du Bitcoin et de l’Ether de 4,1 % et de 1,9 % en septembre. Le FNB Purpose Bitcoin (BTCC/B CN Equity) a connu les plus importantes entrées de fonds (11 M$). Depuis le début de l’année, les sorties nettes des FNB canadiens de cryptoactifs totalisent 161 M$.

Redressement attendu en octobre

Le marché des FNB canadiens comptait 1372 produits en septembre. Au chapitre des lancements, Harvest a mis sur le marché le Harvest Premium Yield Treasury (HPYT CN Equity), un FNB d’obligations d’achat couvertes. Ce produit se compose principalement d’obligations du Trésor américain à long terme et prévoit un rendement de 15 %, dont une grande partie sous forme de gains en capital.

À quoi peut-on s’attendre le mois prochain pour les FNB canadiens ? Le « shutdown » du gouvernement américain ayant été évité, les investisseurs pourraient retrouver un peu de confiance dans les marchés d’actions en octobre, estiment les analystes de VMTD. De plus, les banques centrales pourraient procéder à de nouvelles hausses avant la fin de l’année, ce qui entraînerait une augmentation des investissements dans les liquidités, le marché monétaire et les FNB obligataires à très court terme.

Les investisseurs plus confiants dans un atterrissage de l’économie en douceur pourraient augmenter l’exposition de leur portefeuille aux FNB d’actions, estime VMTD. En revanche, ceux qui s’inquiètent d’une éventuelle récession économique pourraient se diriger vers des FNB de liquidités et des FNB du marché monétaire.

L’article Une rentrée axée sur les liquidités et le marché monétaire est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Nouvelle catégorie de FNB de titres à revenu fixe https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/nouvelle-categorie-de-fnb-de-titres-a-revenu-fixe/ Wed, 13 Sep 2023 10:26:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96161 Leurs gestionnaires vendront des options sur ces actifs.

L’article Nouvelle catégorie de FNB de titres à revenu fixe est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le secteur des fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens est sur le point d’accueillir ses premiers fonds de titres à revenu fixe qui incluront une stratégie de vente d’options d’achat couvertes, selon Valeurs mobilières TD. Deux fonds canadiens lanceront des stratégies sur ce plan.

Ainsi, malgré le fait que le marché des FNB d’actions qui utilisent des stratégies de ventes d’options d’achat et d’options de vente soit bien développé, ce n’est pas le cas du côté des FNB de titres à revenu fixe qui combinent ces stratégies. Les choses vont changer, note Valeurs mobilières TD.

Le 28 août 2023, Hamilton a déposé un prospectus pour le Hamilton U.S. Bond Yield Maximizer ETF (HBND), et peu de temps après, Harvest a déposé le Harvest Premium Yield Treasury ETF (HPYT), tous deux visant à améliorer les rendements des bons du Trésor américain à long terme.

« Avec ces deux dépôts, le Canada devrait bientôt entrer sur le marché des options d’achat couvertes à revenu fixe, qui s’est avéré particulièrement intéressant dans le contexte actuel de taux d’intérêt élevés. Bien que les rendements attendus de ces FNB n’aient pas été officiellement publiés, on peut affirmer sans risque de se tromper, compte tenu des titres comparables cotés aux États-Unis, que ces FNB devraient rapporter plus de 10 %, avec une combinaison de revenus et de gains en capital », lit-on dans une note de Valeurs mobilières TD.

Aux États-Unis, des FNB sur les options d’achat couvertes du Trésor américain sont disponibles depuis plus d’un an. Le premier FNB du genre a été l’iShares 20+ Year Treasury Bond BuyWrite Strategy ETF (TLTW), lancé le 22 août 2022, selon le courtier.

« Le FNB a accumulé 650 millions de dollars en un an, avec un rendement de 19,37 % sur 12 mois. Il convient de noter que le niveau de rendement dépend fortement de la volatilité sous-jacente des options d’achat émises et de l’environnement des taux d’intérêt, qui peuvent varier considérablement de temps à autre », soulignent les auteurs de Valeurs mobilières TD.

 

L’article Nouvelle catégorie de FNB de titres à revenu fixe est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’intérêt des FNB à équipondérés examiné https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/linteret-des-fnb-a-equiponderes-examine/ Wed, 13 Sep 2023 10:02:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96136 FOCUS FNB - Les produits offrent de la diversification alors que les grandes capitalisations de la technologie surperforment.

L’article L’intérêt des FNB à équipondérés examiné est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Dans une stratégie à pondération égale ou équipondérée, comme celle employée par l’Invesco S&P 500 Equal Weight Index ETF, les titres ayant les plus grandes capitalisations sont réduits à leur plus simple expression.

Ainsi, bien que deux sociétés américaines – les géants de la technologie Apple Inc. et Microsoft Corp. – accaparent près de 14 % de l’indice S&P 500, dans la version à équipondéré de cet indice de référence, leur poids se limite à 0,2 % chacune seulement (1/500).

Il en va de même pour les autres géants du secteur qui complètent le groupe des « Sept magnifiques de la Big Tech » : Amazon.com Inc, Nvidia Corp, Alphabet Inc, Tesla Inc et Meta Platforms Inc. Elles reçoivent la même pondération de 0,2 % que, par exemple, Domino’s Pizza Inc.

Pour les investisseurs qui adoptent cette stratégie, il en résulte – pour le meilleur ou pour le pire – un portefeuille beaucoup plus diversifié en matière de titres, mais qui se trouve nettement moins exposé aux leaders du marché en termes de capitalisation boursière. Lorsque les gains du marché découlent principalement de la performance de quelques grandes entreprises, les stratégies à pondération égale sont nécessairement moins performantes, comme ce fut le cas cette année.

Au cours des 12 mois qui se sont terminés le 31 août, le FNB d’Invesco a enregistré un rendement de 11,6 %, ce qui est assez sain. Mais il a moins bien fait qu’un concurrent pondéré en fonction de la capitalisation boursière, l’iShares Core S&P 500 Index ETF, dont la performance pour la même période a été de 19,4 %. Sur cinq ans, ce fonds iShares a également surperformé avec un rendement annualisé de 11,5 %, contre 9,4 % pour celui d’Invesco à pondération égale.

Or, au cours de la récente période de trois ans marquée par une forte baisse du secteur technologique, la version équipondérée du S&P 500 d’Invesco a enregistré une performance annuelle de 13,3 %, battant celle d’iShares (11,6 %).

Avec plus de 30 % de l’indice S&P 500 composé des 10 plus grandes sociétés – principalement des titres du secteur technologique – l’un des avantages d’une stratégie équipondérée est de pouvoir gérer le risque de concentration, a déclaré Darim Abdullah, vice-président et stratège FNB chez Invesco Canada, à Toronto.

Darim Abdullah est d’avis qu’un deuxième avantage de la pondération égale, est qu’elle constitue aussi un moyen de gérer le risque de valorisation. « Lorsque la concentration des grands noms devient plus importante, cela signifie que leurs valorisations se sont étirées. Les investisseurs disposent ainsi d’un moyen de gérer le risque de valorisation qui tend à prévaloir dans le S&P 500. »

Le S&P 500 est davantage orienté vers la croissance, étant donné le poids combiné des Sept magnifiques. « La stratégie équipondérée permet d’adopter un style d’investissement axé sur la valeur », explique Darim Abdullah.

« Si l’on considère la construction de portefeuille et les avantages de la diversification, il s’agit du type de considérations que les conseillers prennent en compte lorsqu’ils construisent leurs portefeuilles pour la catégorie d’actifs des actions américaines », ajoute-t-il.

Troisième avantage identifié par Darim Abdullah, la pondération égale permet aux investisseurs d’augmenter leur exposition aux entreprises plus petites, mais bien établies, qui constituent la base du S&P 500. « La pondération de 0,2 % de chaque action permet une exposition différente à ces entreprises, illustre-t-il, et représente donc une allocation plus saine et plus élevée, ce qui permet d’exploiter le potentiel de surperformance. »

Historiquement, depuis le lancement de l’indice S&P 500 Equal Weight au début de 2003 les 50 plus petites capitalisations boursières de l’indice ont surperformé les 50 plus importantes. Jusqu’à la fin du mois de juin, le rendement annualisé des 50 valeurs les plus faibles était de 11,3 %, soit 2,4 points de pourcentage de plus que les 50 valeurs les plus fortes, signale Darim Abdullah. Les actions les plus petites peuvent être légèrement plus volatiles, « mais à long terme, elles offrent un avantage en matière de diversification ».

Invesco propose également le FNB Invesco S&P Europe 350 Equal Weight Index et le FNB Invesco NASDAQ 100 Equal Weight Index, mais les autres FNB équipondérés au Canada sont axés sur les secteurs d’activité. Les plus grandes gammes de FNB à pondération égale – dans des secteurs tels que l’énergie, les services financiers, les soins de santé et l’immobilier – sont celles offertes par Harvest Portfolios Group Inc. et par BMO Gestion mondiale d’actifs.

Contrairement à Invesco, BMO n’offre pas de FNB à pondération égale basés sur les grands marchés. Dans ces catégories d’actifs, Alfred Lee, gestionnaire de portefeuille et stratège en investissement FNB, chez BMO, indique que BMO a constaté que la demande pour des méthodologies de pondération alternatives s’orientait davantage vers des stratégies basées sur des facteurs, par exemple une faible volatilité ou des dividendes élevés.

« Nous adoptons une pondération égale lorsque cela a du sens, mentionne Alfred Lee. Par exemple, de nombreux secteurs canadiens ont tendance à être très concentrés. »

L’exemple le plus marquant chez BMO est le FINB BMO équipondéré banques, dont l’actif est de 3,9 milliards de dollars (G$). Il détient les actions des six plus grandes banques canadiennes, réinitialisées à 16,7 % chacune lors d’un rééquilibrage semestriel. Sur la base de la capitalisation boursière, la Banque Royale du Canada et la Banque Toronto-Dominion auraient une pondération combinée d’environ 57 %.

Selon Alfred Lee, la plupart des investisseurs dans un FNB sectoriel recherchent une exposition qui n’implique pas de prendre des paris sur des actions individuelles, et c’est ce que BMO tente d’offrir. « C’est là que nous adoptons une approche de pondération égale, lorsqu’il s’agit d’un secteur concentré et qu’il n’y a pas beaucoup de composantes, ou si le secteur a tendance à être dominé par peu de joueurs de grande taille. »

Un autre avantage de la pondération égale est que « c’est presque une stratégie naturelle d’achat à bas prix et de vente à prix élevé », estime Alfred Lee.

« Entre aujourd’hui et la prochaine période de rééquilibrage, nous allons laisser courir les gagnants. Par la suite, le portefeuille sera rééquilibré en vendant certaines des actions gagnantes et en se repositionnant sur les actions qui ont pris du retard au cours de la période de six mois » explique-t-il.

Pour Harvest, qui propose 16 FNB utilisant des options d’achat couvertes destinées à générer des distributions fiscalement avantageuses, des pondérations égales rendent plus efficace l’exécution de ces stratégies d’options, indique Paul MacDonald, directeur des investissements. Les gestionnaires de portefeuille de Harvest vendent généralement des options d’achat couvertes sur un maximum de 33 % des portefeuilles, qui détiennent des actions liquides de grande capitalisation de sociétés leaders de leur secteur.

Qu’il s’agisse de mandats généraux ou sectoriels, le tableau des performances est mitigé lorsqu’on compare les stratégies à pondération égale à celles fondées sur la capitalisation boursière. « Lorsque l’éventail est plus large et qu’un plus grand nombre d’actions participent à la performance du marché, une stratégie à pondération égale est généralement plus performante, toutes choses étant égales par ailleurs », a déclaré Paul MacDonald, dont les FNB sont équipondérés pour la plupart.

Bien qu’il n’y ait jamais de certitude, il y a des raisons de croire que les conditions actuelles du marché favorisent la stratégie équipondérée. Selon Paul MacDonald, si l’on remonte 29 années civiles en arrière, l’indice S&P 500 pondéré en fonction de la capitalisation a enregistré la deuxième plus forte surperformance depuis le début de l’année par rapport à son homologue à pondération égale.

En ce qui concerne la valorisation, Paul MacDonald indique que le ratio cours/bénéfice de l’indice S&P 500 équipondéré est actuellement proche de son niveau le plus bas par rapport à l’indice S&P 500 pondéré en fonction de la capitalisation boursière, depuis 2010. Selon lui, on peut soutenir que la deuxième plus forte sous-performance relative en près de 30 ans, associée à une faible valorisation relative, peut favoriser une stratégie équipondérée.

L’article L’intérêt des FNB à équipondérés examiné est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Ausculter un FNB spécialisé https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/ausculter-un-fnb-specialise-2/ Fri, 01 Sep 2023 00:15:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95755 DÉVELOPPEMENT - Éléments d’une vérification diligente pour certains FNB.

L’article Ausculter un FNB spécialisé est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Avant de choisir un fonds négocié en ­Bourse (FNB) spécialisé, les conseillers devraient effectuer une vérification diligente du produit et de son émetteur. Voici des éléments de vérification pour certains types de ­FNB spécialisés qui ont été abordés à l’occasion de la ­Conférence sur les ­FNB organisée par le ­Cercle de la finance du ­Québec, le 31 mai dernier.

Liquidité

Lorsqu’on envisage d’investir dans un ­FNB spécialisé, on doit bien comprendre ce qui peut influencer sa liquidité. Notons d’abord que les ­FNB ont deux niveaux principaux de liquidité. La liquidité primaire du fonds, c’­est-à-dire la facilité avec laquelle on peut négocier ses actifs ­sous-jacents à un prix qui est juste. Il s’agit de la liquidité intrinsèque d’un ­FNB. Le deuxième niveau de liquidité concerne le marché secondaire du ­FNB ­lui-même, qui peut être négocié avec d’autres participants du marché, comme des investisseurs individuels, institutionnels ou des mainteneurs de marché.

« ­Même si un ­FNB n’a pas de marché secondaire actif, a peu de volume de transactions, parfois même n’a pas négocié depuis quelques jours et même si la taille de son actif sous gestion est petite, le ­FNB peut tout de même être très liquide, dépendamment de la liquidité du marché sous-jacent », a précisé ­Pierre-Luc ­Vachon, chef des produits, ­Stratégies de placement, chez ­Desjardins ­Gestion internationale d’actifs. En somme, un ­FNB est au moins aussi liquide que ses titres ­sous-jacents.

Parfois, un ­FNB peut également être considérablement plus liquide que ses titres ­sous-jacents, comme ça a été le cas en mars 2020 alors que certaines obligations de sociétés ont cessé d’être négociées, le marché étant en pénurie d’acheteurs.

Dans le secteur des ­FNB de titres à revenu fixe, on ne devrait pas porter trop d’attention au volume de négociation d’un ­FNB, mais plutôt examiner son écart cours ­acheteur-cours vendeur, dit Erika Toth, directrice BMO ­FNB, ­BMO ­Gestion mondiale d’actifs : « L’écart entre le cours acheteur et le cours vendeur constitue un bon indicateur de la liquidé d’un ­FNB. » ­Selon elle, pour bien des investisseurs, cet écart est souvent plus restreint que lorsqu’on tente d’acheter des obligations individuelles.

Par ailleurs, pour accéder à certains fonds spécialisés dans les dettes de pays émergents, il est parfois plus économique de passer par l’intermédiaire d’un ­FNB afin d’éviter des écarts trop élevés. « ­Si on voulait acheter à la pièce des obligations de marchés émergents, on devrait ouvrir des comptes dans chacun de ces pays, faire face à des fourchettes de prix très larges parce que ce ne sont pas des titres qui se négocient forcément et composer avec les enjeux de taxation et de paperasse », a indiqué Hadiza Djataou, gestionnaire de portefeuille, ­Placements Mackenzie.

Frais

En plus de l’écart cours ­acheteur-cours vendeur, qui entraîne souvent des frais importants à l’achat et à la vente d’un titre, on doit considérer les frais de négociation de FNB en tant que tel. Ces frais varient en fonction de la taille de l’ordre. Bien qu’on puisse se procurer des parts d’un ­FNB avec une somme modeste, ­celle-ci peut entraîner des coûts de négociation importants qu’on devrait aussi considérer, selon ­Pierre-Luc ­Vachon.

Le ratio des frais de gestion et le ratio des frais d’exploitation constituent également une mesure à prendre en compte, estime ­Erika ­Toth. Bien qu’il existe des ­FNB indiciels dont les frais de ce genre sont inférieurs à 10 points de base, c’est rarement le cas pour des ­FNB spécialisés, dont la fourchette de frais peut évoluer entre 30 points de base et 130 points de base.

Évaluer l’ensemble des frais est donc particulièrement important pour un ­FNB spécialisé. Durant la présentation, on a insisté sur l’importance de bien lire les documents des émetteurs de fonds afin de déterminer les forces et les faiblesses de la stratégie. Il importe aussi de tenir compte de l’expérience de l’émetteur du fonds ainsi que de son degré de transparence. Il a aussi été question de certaines vérifications propres aux ­FNB axés sur l’investissement socialement responsable et sur les stratégies d’options d’achats couvertes, soit deux stratégies qui ont été populaires en 2022 et 2023.

Comprendre l’ESG

Une autre tendance forte du marché des ­FNB concerne ceux qui sont axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Ce segment de marché représente des actifs de 13,2 G$ et des créations nettes de 1,6 G$ de janvier à avril 2023, selon ­Banque ­Nationale Marchés financiers. Ces ­FNB sont populaires, mais occasionnellement remis en question, parfois par manque de connaissance de la stratégie ­ESG.

D’abord, il faut comprendre qu’il y a une panoplie d’approches en investissement responsable. Certains fonds visent principalement à exclure des titres dans certains secteurs d’activité, par exemple le charbon, a expliqué Pierre-Luc ­Vachon. D’autres choisissent les meilleurs acteurs sur le plan ­ESG dans leur catégorie, sans exclure aucun secteur. Certains fonds visent des thématiques comme les énergies vertes.

« C’est important de maintenir cette diversité dans les stratégies et les approches pour répondre aux besoins variés des investisseurs. Je ne crois pas qu’on veuille nécessairement qu’une seule approche soit acceptée et que tous les fonds tendent vers celle-ci », ­a-t-il dit.

Hadiza ­Djataou a vu l’arrivée sur le marché d’une panoplie d’obligations dites vertes. Selon elle, il est donc d’autant plus important d’avoir l’expertise et l’équipe qui permettent de découvrir les failles dans la documentation. Par exemple, certaines entreprises vont émettre des obligations afin d’atteindre des cibles qui le sont déjà. Il est donc important de comprendre ce que l’entreprise fera avec les liquidités dégagées.

Selon ­Erika ­Toth, l’éducation des clients et la divulgation des émetteurs du fonds sont essentielles.

Options d’achat couvertes

Ces ­FNB ont été populaires depuis le début de l’année et en 2022. Par contre, il faut faire une bonne diligence raisonnable avant d’investir dans ces titres et saisir les stratégies mises en place par les émetteurs.

« ­Il faut comprendre la méthodologie du gestionnaire et comment [est généré] le taux de distribution », a souligné Erika ­Toth.

Un ­FNB d’options d’achat couvertes vendra une option d’achat à parité (at the money) de 2 $ sur une action se négociant actuellement à 100 $, et recevra 200 $ sur un contrat de 100 actions. L’acheteur de l’option paie une prime pour avoir le droit d’acheter au prix de levée de 100 $ le bloc d’actions. Le gestionnaire du ­FNB parie que, pour la durée de l’option, habituellement entre un et deux mois, le prix de l’action ­sous-jacente ne montera pas de plus de 2 $.

Si la valeur de l’action ­sous-jacente baisse, l’option ne sera pas exercée. Tant que le prix ne franchit pas le seuil de 98 $, le revenu de la vente d’option couvre la perte encourue. Or, si le titre tombe sous les 98 $, les pertes ne sont pas stoppées et le portefeuille est entièrement exposé à toute baisse supplémentaire.

À l’inverse, si le cours de l’action augmente, les gains sont plafonnés. En effet, ­au-dessus du prix de 100 $, la valeur de l’action augmente mais l’option sera exercée, ce qui nécessitera la vente de la  position à l’acheteur de l’option. Si l’action se négocie entre 100 $ et 102 $, la prime reçue fait plus que compenser l’augmentation du capital à laquelle on renonce. Or, une fois que les actions se
négocient ­au-dessus de 102 $, le ­FNB a renoncé à une partie de l’appréciation du capital.

En résumé, pour la stratégie de vente d’options d’achat couvertes, les gains à la hausse sont  plafonnés, et les pertes n’ont aucun filet de sécurité.

La portion du portefeuille du ­FNB qui fait l’objet de vente d’options d’achat varie selon le manufacturier et le produit. Par exemple, elle est de 50 % à ­BMO, de 33 % à Harvest et de 25 % à CI. Plus cette proportion est élevée, plus la part du portefeuille plafonnée en cas de gain est grande.

Lors de la conférence en ligne, ­Erika ­Toth a mis en lumière certains éléments à examiner : « ­Si le niveau de distribution semble trop beau pour être vrai – on parle de produits qui affichent un taux de distribution de 13 % ou 14 % – c’est probablement le cas. Il est possible que ces rendements ne soient pas durables et aient un impact négatif sur la performance à long terme. »

Un investisseur devrait aussi vérifier si le fournisseur utilise ou non un effet de levier pour augmenter son taux de distribution. « ­Nous recommandons d’éviter des stratégies d’options d’achat couvertes qui ont un levier. Ça peut augmenter le taux de distribution, mais en fait les covered call, c’est une stratégie défensive. Lorsqu’on utilise un effet de levier, les rendements sont amplifiés à la baisse. Et on n’est pas en mesure d’aller profiter pleinement de la hausse des titres à cause de la vente d’options d’achat. On n’utilise jamais un effet de levier dans nos ­FNB », a expliqué ­Erika Toth.

On devrait également savoir si les options sont vendues hors cours. « ­Pour nous, le choix du prix d’exercice de l’option dépendra de la disponibilité des primes et des conditions générales du marché. Nous faisons l’analyse sur chaque titre. Nous allons prendre des options qui sont davantage hors du cours quand la volatilité augmente et nous vendrons davantage des options plus près du cours lorsque la volatilité diminue. »

On devrait enfin tenir compte de l’échéance des options. Plus une option se rapproche de son échéance, plus elle perd de la valeur « et cela, c’est avantageux pour le vendeur de l’option et l’investisseur dans les stratégies de covered call », a fait observé ­Erika ­Toth.

L’article Ausculter un FNB spécialisé est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Brompton lance un FNB sur les sociétés à actions scindées https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/brompton-lance-un-fnb-sur-les-societes-a-actions-scindees/ Thu, 31 Aug 2023 12:04:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95960 Le fonds investit exclusivement dans des actions privilégiées portant dividende.

L’article Brompton lance un FNB sur les sociétés à actions scindées est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Malgré la croissance rapide de leurs actifs au cours des dernières années, les sociétés par actions scindées constituent une part modeste et peu connue du marché. Cependant elles sont toutefois devenues suffisamment importantes pour inciter la société torontoise Brompton Funds à lancer un fonds négocié en Bourse (FNB) d’actions privilégiées de sociétés à actions scindées, le Brompton Split Corp. Preferred Share ETF​ (TSX : SPLT), qui est le premier FNB du genre.

Les sociétés à actions scindées mobilisent des capitaux en vendant deux types d’actions : une action de catégorie A qui ne verse généralement pas de dividendes, mais participe à l’appréciation du capital, et une action privilégiée qui verse des dividendes et qui est essentiellement un instrument à revenu fixe. Les actions sous-jacentes des sociétés à actions scindées sont des actions ordinaires versant des dividendes, les services financiers étant le secteur le plus populaire.

Les actifs de plus de 30 sociétés à actions scindées au Canada dépassent actuellement 10 milliards de dollars (G$), dont la moitié est constituée d’actions privilégiées. Brompton est l’un des principaux émetteurs de sociétés à actions scindées.

Un exemple de société à actions scindées bien diversifiée, et l’un des titres du FNB, est la Global Dividend Growth Split Corp., de Brompton. Elle détient des actions nord-américaines et étrangères dans un large éventail de secteurs. Bien que la plupart des sociétés scindées investissent dans plusieurs actions, certaines n’en détiennent qu’une seule.

Chris Cullen, premier vice-président et responsable des FNB chez Brompton, a déclaré qu’au cours des cinq dernières années, les actifs ont augmenté de 55 % à 60 % sur le marché des sociétés à actions scindées.

« La popularité croissante de ce type d’investissement s’accompagne d’une liquidité supplémentaire », explique Chris Cullen. « Vous avez besoin d’une certaine liquidité pour offrir un FNB géré activement ».

Le nouveau FNB de Brompton, dont la négociation a débuté le 15 juin à la Bourse de Toronto, investit exclusivement dans des actions privilégiées fractionnées. Géré par Laura Lau, directrice des investissements de Brompton, et Michael Clare, gestionnaire principal de portefeuille, le FNB a récemment affiché un rendement en dividendes de 6,5 % et un rendement à l’échéance de 9,3 %. Les frais de gestion sont de 0,5 %.

Au milieu de l’année, le FNB détenait 17 émissions préférentielles fractionnées. Cinq d’entre elles, qui représentaient environ 35 % du portefeuille, sont des titres préférentiels fractionnés créés et gérés par Brompton elle-même.

Brompton est le deuxième plus grand émetteur de titres préférentiels fractionnés, avec une part de marché de 24 %, selon Valeurs mobilières TD, de sorte que le FNB surpondère le produit de Brompton.

Valeurs mobilières TD a évoqué le risque de conflit d’intérêts dans un rapport : « Chaque dollar investi dans le FNB [Brompton] profitera à la fois au FNB et à l’action fractionnée sous-jacente au FNB, car il exercera une pression d’achat sur l’action fractionnée. »

Chris Cullen a indiqué qu’il n’y avait pas de duplication des frais en détenant des actions préférentielles fractionnées de Brompton dans le FNB, puisque les frais de gestion ne sont prélevés que sur les actions de classe A. « Aucune des actions privilégiées gérées par Brompton et présentes dans le portefeuille SPLT n’est soumise à des frais de gestion. »

Le FNB Brompton est également surpondéré en actions privilégiées fractionnées émises par le principal acteur, la société torontoise Quadravest Capital Management Inc. qui détient une part de marché de 38 %. Le FNB de Brompton a récemment détenu cinq titres préférentiels fractionnés de Quadravest, ce qui représente près de la moitié du portefeuille du FNB.

Le reste du portefeuille de Brompton est principalement constitué d’actions privilégiées de Partners Value Split Corp. Partners, dont le siège est à Toronto, détient des actions du gestionnaire mondial d’actifs alternatifs Brookfield Asset Management Ltd. Géré par une entité de Brookfield, Partners est le troisième plus grand émetteur de sociétés à actions scindées, avec une part de marché de 18 %.

Le FNB Brompton détient également E Split Corp., qui investit exclusivement dans les actions du géant des pipelines Enbridge. Ce FNB est géré par Middlefield Capital Corp., de Toronto, le cinquième plus grand émetteur d’actions fractionnées avec une part de marché de 4 %.

Les autres gestionnaires d’actions fractionnées suivis par Valeurs Mobilières TD sont Mulvihill Capital Management Inc., de Toronto, en quatrième place avec une part de 14 %, Harvest Portfolios Group, d’Oakville, en Ontario, et Purpose Investments Inc., aussi de Toronto, chacun avec une part de marché de 1 %.

Les actions privilégiées fractionnées de Mulvihill comprennent World Financial Split Corp, qui détient principalement des sociétés de services financiers canadiennes et américaines à grande capitalisation.

L’offre fractionnée de Harvest est Big Pharma Split Corp. Elle investit dans un portefeuille équipondéré de sociétés pharmaceutiques et biotechnologiques à grande capitalisation.

Big Bank Split Corp, géré par Purpose, investit dans un portefeuille équipondéré des six grandes banques canadiennes.

En tant que catégorie d’actifs, les actions privilégiées conventionnelles – et les FNB qui y investissent – se sont révélées une proposition ennuyeuse pour les investisseurs. Le FNB iShares S&P/TSX Canadian Preferred Share Index, d’une valeur de 994 M$ de dollars, qui offre une large représentation du marché des actions privilégiées de sociétés, a subi une perte annualisée de 0,8 % au cours des cinq années qui se sont terminées le 31 juillet. Au cours des 12 derniers mois, il a perdu 7,9 %. Depuis sa création en avril 2007, son rendement annualisé est de 1 %.

Selon Chris Cullen, les titres préférentiels fractionnés ont leur place en tant qu’alternative aux actions privilégiées de sociétés classiques, en raison de ce qu’il appelle leurs caractéristiques supérieures en termes de risque et de rendement. « Ils sont beaucoup plus stables. Leur durée est beaucoup plus courte. Leurs rendements ont été bien meilleurs que ceux des actions privilégiées de sociétés pendant les périodes difficiles que nous avons connues au cours des dernières années. »

Selon Chris Cullen, les titres privilégiés fractionnés sont moins exposés au risque de taux d’intérêt en raison de leur duration plus courte. « C’est l’un des rares instruments d’actions privilégiées qui comporte une échéance. »

Les titres préférentiels fractionnés ont généralement une date d’échéance programmée, habituellement tous les cinq ans. La durée peut être prolongée à un nouveau taux de dividende conforme aux conditions actuelles du marché, les investisseurs ayant le choix entre le rachat ou la poursuite de l’investissement.

Selon Chris Cullen, la clause d’échéance « donne aux investisseurs le pouvoir de décider s’ils veulent ou non racheter leurs actions et forcer la société à les racheter pour la valeur de l’actif sous-jacent ».

L’article Brompton lance un FNB sur les sociétés à actions scindées est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Perspectives sur les FNB axés sur les énergies propres https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/perspectives-sur-les-fnb-axes-sur-les-energies-propres/ Wed, 10 May 2023 10:38:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93975 FOCUS FNB - Les programmes d'aide gouvernementaux se multiplient et les valorisations sont devenues moins élevées.

L’article Perspectives sur les FNB axés sur les énergies propres est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Investir dans un fonds négocié en Bourse (FNB) axé sur les énergies propres peut être bon pour l’âme d’un investisseur soucieux de l’environnement, mais cela doit aussi éventuellement s’avérer bénéfique pour sa valeur nette.

Malheureusement, ce n’a pas encore le cas ces derniers temps.

Sur les six FNB d’énergie propre cotés au Canada, les performances des cinq FNB lancés en 2021 baignent dans l’encre rouge plutôt que dans l’encre verte, avec des rendements négatifs depuis leur création.

Et les nouvelles récentes ne sont pas tellement meilleures. Au début du deuxième trimestre, les performances obtenues depuis le début de l’année étaient pour la plupart stables, voire légèrement négatives. Les investisseurs peuvent blâmer les taux d’intérêt élevés, qui ont eu tendance à pénaliser les entreprises de croissance, en particulier celles qui n’ont pas encore affichés de bénéfices.

Heureusement, le début peu encourageant et le passé récent peu inspirant ne sont pas révélateurs d’un avenir qui s’annonce tellement plus prometteur pour les investisseurs qui ont opté pour les FNB d’énergie verte. Les valorisations élevées des actions qui ont provoqué une baisse des prix des titres il y a quelques années sont devenues beaucoup plus raisonnables.

Deuxièmement, les généreuses subventions gouvernementales et les crédits d’impôt offerts – en particulier aux États-Unis – réduiront les coûts et amélioreront la rentabilité. Enfin, l’histoire de la croissance séculaire des énergies renouvelables reste intacte.

« C’est certainement le secteur de croissance le plus important dans les investissements énergétiques à long terme », a déclaré Jennifer Stevenson, gestionnaire principale du Dynamic Active Energy Evolution ETF, basée à Calgary.

Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la plupart des dépenses énergétiques futures iront aux énergies renouvelables. L’AIE, dont le siège social est à Paris, prévoit que les énergies renouvelables dépasseront le charbon en tant que première source d’électricité au monde d’ici 2025 et représenteront 38 % du total mondial d’ici 2027.

Gestionnaire chevronnée d’actions énergétiques traditionnelles, Jennifer Stevenson applique le même processus de sélection à son portefeuille d’environ 33 entreprises actives dans les énergies renouvelables, les solutions émergentes et l’innovation.

Elle privilégie les entreprises rentables, dotées de plans d’affaires solides et d’une bonne santé financière. « L’innovation est vraiment passionnante, dit-elle, mais en tant qu’investisseur, nous voulons investir dans des entreprises qui gagnent de l’argent, qui ont des projets définis, des clients légitimes et des programmes de croissance vérifiables ».

Deux des participations de Dynamic sont Sunrun Inc. et Sunnova Energy International Inc., soit deux sociétés américaines qui fournissent des systèmes d’énergie solaire à des clients résidentiels. Les changements de politique en Californie devraient stimuler l’utilisation des batteries de stockage d’énergie fournies par ces entreprises.

Sous l’impulsion de la loi sur la réduction de l’inflation de 2022 (Inflation Reduction Act – IRA) aux États-Unis, les aides publiques généreuses alimenteront la croissance des fournisseurs d’énergie renouvelable et des produits et services connexes.

« L’IRA pourrait changer la donne », a déclaré Karl Cheong, responsable de la distribution chez First Trust Portfolios Canada, de Toronto, qui propose le First Trust NASDAQ Clean Edge Green Energy ETF. « Il s’agit de loin de la tentative de décarbonisation la plus agressive et la plus complète de la planète. »

Le FNB First Trust détient environ 60 actions et investit principalement dans les technologies d’énergie renouvelable. Ses plus fortes pondérations récentes concernent les équipements, les semi-conducteurs et les automobiles, y compris le fabricant de véhicules électriques Tesla Inc.

Les concurrents directs du FNB First Trust sont le FINB BMO actions du secteur énergie propre, le FNB indiciel énergie propre CIBC et le nouveau venu, le FINB iShares Global Clean Energy Index, qui existe depuis un an.

Selon Karl Cheong, les énergies renouvelables sont déjà devenues concurrentielles par rapport aux sources traditionnelles, le coût de l’énergie solaire et éolienne ayant chuté de façon spectaculaire d’une année sur l’autre par rapport au charbon et au gaz naturel. De plus, le soutien des gouvernements rendra l’économie des énergies renouvelables plus favorable que jamais.

« Si l’on tient compte de tous ces crédits d’impôt pour l’aspect coût de l’équation, les marges bénéficiaires et les bénéfices des entreprises vont vraiment s’améliorer au fil du temps », a déclaré Karl Cheong.

L’IRA a l’avantage d’avoir une durée de validité de dix ans, selon Jennifer Stevenson : « Il transcende tout changement futur d’administration [américaine], ce qui signifie que les entreprises peuvent planifier des projets à long terme et à grande échelle. C’est très important du point de vue de l’investisseur. »

Lorsque le département du Trésor américain publiera les informations relatives à l’éligibilité à l’aide fédérale, Jennifer Stevenson s’attend à ce que les investissements des entreprises augmentent : « Nous attendons cela avec impatience, tout comme un certain nombre d’entreprises dans lesquelles nous avons investi et qui sont bien préparées pour ce type d’activité ».

Selon Jennifer Stevenson, les incitatifs gouvernementaux mis en place ailleurs, telles que les dispositions du récent budget canadien et les programmes implantés en Europe, au Japon, en Corée du Sud et au Brésil, contribuent également à défrayer les coûts initiaux des projets d’énergies renouvelables.

Groupe des portefeuilles Harvest Inc. dont le FNB Harvest Énergie propre investit à l’échelle mondiale, a déclaré que l’Union européenne semble prête à aider ses entreprises d’énergie propre à concurrencer leurs rivales américaines en réduisant les formalités administratives.

Dans un commentaire, Harvest, dont le siège social est à Oakville, en Ontario, a fait référence au Plan industriel du pacte vert, et à des programmes tels que le financement de 210 milliards d’euros disponible dans le cadre du plan REPowerEU de la Commission européenne.

« Le pilier central du Plan industriel du pacte vert est la construction d’un environnement réglementaire prévisible et simplifié », a indiqué Harvest. « Cela devrait, sur le papier, faciliter l’accès des entreprises aux fonds européens disponibles dans le cadre de programmes tels que REPowerEU ».

Le FNB Harvest détient un portefeuille également pondéré de ce que la société décrit comme les 40 plus grandes entreprises d’énergie propre.

Même si les gouvernements du monde entier offrent davantage d’incitatifs aux entreprises d’énergie propre, leurs actions ont eu tendance à devenir relativement moins chères.

« Il y a deux ans, tous les plans d’entreprises qui contenaient le mot “renouvelable” bénéficiaient systématiquement d’une évaluation supérieure par le marché », a déclaré Jennifer Stevenson. « Aujourd’hui, le marché fait preuve de plus de discernement pour déterminer quelles entreprises obtiennent quelles valorisations ».

Cette relation plus étroite entre les prix des actions et les valeurs fondamentales se reflète dans le portefeuille de First Trust. Il y a environ 18 mois, sur la base des positions du FNB qui avaient des bénéfices positifs, les actions se négociaient en moyenne à un prix élevé de 50 fois les bénéfices prévisionnels.

À l’heure actuelle, le ratio cours-bénéfice moyen à terme est beaucoup plus faible, à savoir 22 fois. Il s’agit toujours d’une prime par rapport à l’ensemble du marché, a déclaré Karl Cheong, « mais elle n’atteint pas les niveaux spectaculaires que nous avons connus ces dernières années ».

L’article Perspectives sur les FNB axés sur les énergies propres est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les fonds technologiques cherchent un rebond après une année 2022 difficile https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fonds-technologiques-cherchent-un-rebond-apres-une-annee-2022-difficile/ Wed, 22 Feb 2023 12:04:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91999 Même les stratégies conservatrices ont ressenti la douleur l’année dernière.

L’article Les fonds technologiques cherchent un rebond après une année 2022 difficile est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Il existe plusieurs approches principales pour investir dans la technologie, qui reste le plus grand secteur au monde en termes de capitalisation boursière. Ce que les différentes stratégies avaient en commun en 2022, c’est que rien n’a fonctionné.

L’approche la plus diversifiée et généralement la moins coûteuse est une stratégie gérée passivement qui suit un indice de référence du marché. L’indice Nasdaq-100, à forte composante technologique, est souvent considéré comme un indicateur de ce secteur et constitue la référence pour de nombreux FNB indiciels et fonds communs de placement. Le FNB BMO Nasdaq 100 Equity Index, par exemple, a perdu 28 % l’an dernier tout en facturant des frais de gestion relativement modestes de 0,35 %.

Au sein du camp actif, deux approches s’opposent. L’un met l’accent sur les sociétés rentables à grande capitalisation, tandis que l’autre se concentre sur les sociétés innovantes à fort potentiel de croissance, mais souvent avec peu ou pas de bénéfices et des coûts de démarrage élevés.

Parmi les fonds technologiques gérés de façon plus conservatrice, il y a le Harvest Tech Achievers Growth & Income ETF, qui détient 20 actions à grande capitalisation à pondération égale qui ont un rendement des capitaux propres supérieur à la moyenne et des ratios cours/bénéfice et cours/croissance inférieurs à la moyenne. Pour réduire la volatilité et générer des revenus de primes, Harvest écrit des options d’achat couvertes sur jusqu’à 33% de chaque action.

Le FNB Harvest, qui facture des frais de gestion de 0,85 %, a été reconnu lors des Refinitiv Lipper Fund Awards 2022 comme le meilleur fonds d’actions sectorielles sur trois et cinq ans. Ce n’était pas une consolation pour les investisseurs qui détenaient le fonds, qui a terminé l’an dernier avec une perte de 32,2% en dollars canadiens, derrière le Nasdaq-100.

Pire encore, la performance épouvantable de certains des fonds les plus gérés de manière agressive. Parmi eux figurait le FNB Emerge ARK Global Disruption Innovation, dont les avoirs comprennent la génomique, l’intelligence artificielle, la technologie cloud et les applications technologiques autonomes.

Géré par ARK Investment Management LLC, basé à New York, le FNB a perdu 63,8% en 2022. Malgré un gain spectaculaire de 134,8 % en 2020, sa perte annualisée est de 12,2 % depuis sa création en juillet 2019.

Les gestionnaires actifs ont la souplesse nécessaire pour gérer le risque dans un environnement de marché en évolution rapide, a déclaré James Learmonth, gestionnaire de portefeuille principal chez Harvest Portfolios Group Inc. d’Oakville, en Ontario. Il gère Harvest Tech Achievers.

Compte tenu de la volatilité des marchés, Harvest continue d’adopter une approche « relativement conservatrice » en matière d’investissement technologique.

« Avec la détérioration de l’environnement macroéconomique que nous observons, nous ne voulons pas être trop agressifs face à cela », a déclaré Learmonth.

La hausse des taux d’intérêt a pesé lourdement sur les actions de croissance, les investisseurs évitant les entreprises non rentables qui brûlent leurs liquidités et actualisant la valeur de leurs bénéfices futurs potentiels.

« Plus vous avez besoin de capital, plus vous allez payer à mesure que les taux d’intérêt augmenteront », a déclaré Lisa Langley, chef de la direction et présidente d’Emerge Canada Inc., établie à Toronto, qui parraine les fonds communs de placement et les FNB Emerge ARK.

Du côté positif, a déclaré Langley, « le pic d’inflation est derrière nous » et les thèmes de croissance qui sous-tendent les stratégies Emerge ARK restent intacts. L’innovation devient encore plus importante pendant les périodes de faiblesse économique, a-t-elle ajouté, car les entreprises recherchent des solutions technologiques pour faire plus avec moins.

En novembre, BMO Investissements Inc. a également accordé son vote de confiance à la société d’investissement ARK dirigée par Cathie Wood, qui offre des services de génomique, d’Internet de prochaine génération et un vaste mandat d’innovation sous forme de fonds communs de placement ou de FNB BMO.

Les fortes baisses de l’année dernière ont créé des opportunités, a déclaré Jonathan Curtis, vice-président principal et gestionnaire de portefeuille du Franklin Equity Group à San Mateo, en Californie.

Pour les investisseurs à long terme, « le profil risque/rendement dans le secteur de la technologie est probablement le meilleur depuis plusieurs années », a déclaré Curtis. Parmi les thèmes prometteurs identifiés par les dirigeants de Franklin figurent les entreprises qui servent des clients commerciaux dans des domaines tels que les logiciels d’entreprise, le nuage, l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique, ainsi que la cybersécurité.

À l’inverse, l’équipe technique de Franklin anticipe une plus grande incertitude dans les segments axés sur les consommateurs tels que les jeux, l’informatique personnelle, le commerce électronique et la publicité numérique. « Nous nous attendons également à ce que les dépenses de consommation discrétionnaires s’affaiblissent à mesure que le chômage augmente et que l’épargne excédentaire des ménages qui s’était accumulée pendant la pandémie diminue dans un contexte d’inflation élevée persistante », a déclaré Curtis.

L’article Les fonds technologiques cherchent un rebond après une année 2022 difficile est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Jouer défensif avec des FNB d’actions https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/jouer-defensif-avec-des-fnb-dactions/ Wed, 12 Oct 2022 11:12:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=89691 FOCUS FNB – Les FNB de dividende, à faible volatilité et d’option d’achats couvertes peuvent aider à traverser les mauvais marchés.

L’article Jouer défensif avec des FNB d’actions est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Personne n’aime être à la baisse, comme c’est le cas de presque tous les investisseurs cette année pour leurs avoirs en actions. Or, certaines stratégies, de nature plus défensive, ont échappé aux pires ravages de la chute des marchés boursiers de cette année.

« Les caractéristiques défensives se présentent sous diverses formes », selon Karl Cheong, responsable de la distribution chez First Trust Portfolios Canada, basé à Toronto. Les fonds d’actions offerts par cette firme comprennent une série de fonds négociés en Bourse (FNB) « tampons » qui offrent une protection partielle contre les pertes du marché sans pour autant prendre des paris sectoriels.

Pour la plupart, cependant, les FNB d’actions à faible risque sont définis par leurs positions. « Les portefeuilles à faible volatilité ou défensifs se caractérisent par un poids plus élevé dans les secteurs défensifs et un poids plus faible dans les secteurs cycliques », rapporte Chris Heakes, directeur et gestionnaire de portefeuille chez BMO Asset Management à Toronto. En général, cela se traduit par une surpondération de secteurs tels que les services publics et les biens de consommation de base, et une sous-pondération des secteurs cycliques comme l’énergie et les matériaux.

Dans le choix des titres individuels, les investisseurs défensifs devraient privilégier les entreprises dont les marges bénéficiaires sont relativement élevées et qui sont relativement peu exposées aux produits de base, suggère Paul MacDonald, directeur des placements et gestionnaire de portefeuille chez Harvest Portfolios Group à Oakville, en Ontario. Une autre caractéristique de ces sociétés est que la demande pour leurs produits et services reste relativement stable dans les marchés haussiers  comme ceux baissiers.

Les actions des services publics, par exemple, ont enregistré des performances relativement bonnes, bien qu’elles soient souvent considérées comme sensibles au rendement dans un environnement de hausse des taux. « Le marché semble payer davantage pour la constance et la certitude des flux de trésorerie », constate Paul MacDonald, dont la société propose notamment le Harvest Equal Weight Global Utilities Income ETF.

La taille compte également pour Harvest, qui privilégie les grandes entreprises dont la capitalisation boursière est supérieure à 10 milliards de dollars (G$). « Les grandes entreprises ont prouvé leur capacité d’exécution à travers les cycles de marché, et leurs gammes de produits sont souvent diversifiées », analyse Paul MacDonald. Historiquement, ajoute-t-il, les sociétés à grande capitalisation ont fait preuve d’opportunisme en procédant à des acquisitions pendant les périodes de faiblesse du marché.

Les stratégies axées sur les dividendes sont une autre caractéristique associée à l’investissement défensif. « Elles peuvent être un autre moyen de constituer un portefeuille défensif », suggère Chris Heakes. Il cite le FNB BMO canadien de dividendes comme exemple de portefeuille composé de sociétés canadiennes à forte capitalisation, notamment des banques, des pipelines et des sociétés de télécommunications.

« Elles sont en croissance, mais elles ont toujours cette capacité à restituer du capital aux actionnaires sous forme de dividendes ou de rachats (d’actions), remarque Chris Heakes. Nous nous attendons à ce que le flux de dividendes reste assez régulier et qu’il augmente même un peu au fil du temps. Cela ajoute donc une certaine stabilité au portefeuille. »

Le rendement annualisé des distributions du FNB était de 4,48 % à la fin de septembre, soit environ 110 points de base de plus que celui de l’indice général des actions canadiennes de BMO. Et son rendement sur un an au 30 septembre, bien qu’il ne soit que faiblement positif à 1,2 %, a dépassé son homologue de l’indice de plus de 6,5 points de pourcentage.

La vente d’options d’achat couvertes, tout en réduisant les gains en capital potentiels, peut également réduire le risque tout en générant un revenu de prime fiscalement avantageux. Parmi les FNB d’actions qui offrent ces superpositions d’options figurent ceux qui font partie des familles BMO, Brompton, CI, Evolve, Harvest et Horizons.

« Lorsque les rendements sont très difficiles à obtenir sur le marché, cette stratégie d’options d’achat couvertes et le flux de trésorerie supplémentaire que vous pouvez gagner sont vraiment une composante d’une stratégie de rendement total », explique Paul MacDonald.

Les FNB d’actions à options d’achat couvertes de Harvest peuvent vendre des options d’achat sur un maximum de 33 % des actifs de chaque participation. « Nous voulons avoir la capacité de générer notre distribution mensuelle fixe, déclare Paul MacDonald, mais en même temps conserver une position acheteur. »

Diverses sociétés de FNB proposent des FNB à faible volatilité dont le mandat explicite est de fournir des écarts types de rendement plus faibles et une sensibilité réduite à la hausse des taux d’intérêt que les marchés au sens large. Les manufacturiers qui ont une gamme du genre sont BMO, Brompton, CI, CIBC, Fidelity, Invesco, iShares, TD et Vanguard.

Par exemple, la série de FNB à faible volatilité parrainée par la société Invesco Canada de Toronto englobe les marchés canadiens, américains et étrangers. Comme c’est le cas pour les stratégies à faible volatilité, la sélection des titres est fondée sur la recherche de faibles écarts-types. « Ces stratégies tendent historiquement à graviter vers des secteurs plus sûrs », note Darim Abdullah, vice-président et stratège des FNB chez Invesco Canada.

« L’idée des stratégies à faible volatilité est d’aider les clients à réduire potentiellement la volatilité globale et les ratios de capture de la baisse globale par rapport au marché élargi », explique Darim Abdullah. Ces stratégies y sont parvenues, ajoute-t-il, tant sur des périodes à long terme que depuis le début de l’année.

La stratégie défensive sur actions la plus distinctive est celle de First Trust. Ses FNB tampons offrent une exposition à l’indice large S&P 500 des actions américaines en combinaison avec des options qui limitent à la fois les gains et les pertes sur une période d’un an.

Lors de son dernier renouvellement d’un an en août, le First Trust Cboe Vest U.S. Equity Buffer ETF – AUG, vieux de trois ans, a été soumis à un plafond de 20,46 % sur les rendements avant frais. Plus important encore pour les investisseurs défensifs, toute perte serait réduite de 10 points de pourcentage. Depuis le début de l’année, ce FNB a rendu le marché baissier américain beaucoup moins douloureux. Sa perte de 14 % a été inférieure de près de 10 points de pourcentage à la chute de l’indice S&P 500.

Selon Karl Cheong de First Trust, les FNB tampons offrent aux investisseurs le rendement et le profil de risque d’un portefeuille 60-40 composé d’actions et de titres à revenu fixe, mais ils ne l’ont pas fait dans cet environnement de marché où les actions et les obligations ont baissé de plusieurs dizaines de pourcentages.

Selon lui, la stratégie tampon est plus quantifiable et prévisible que la sélection d’actions à faible volatilité, et peut offrir une protection dans n’importe quel environnement de marché. « Il n’y a vraiment pas de meilleure option pour un investisseur en actions qui veut investir de manière défensive, mais qui ne veut pas choisir un secteur ou un style particulier. »

L’article Jouer défensif avec des FNB d’actions est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Comment mesurer le risque des FNB et des FCP ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/comment-mesurer-le-risque-des-fnb-et-des-fcp/ Wed, 14 Sep 2022 10:14:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=89008 FOCUS FNB - Un regard plus approfondi sur plusieurs méthodologies au-delà de l'écart-type : marnage maximal, la moyenne au bâton et plus encore.

L’article Comment mesurer le risque des FNB et des FCP ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’écart-type, la mesure la plus utilisée au Canada pour évaluer le risque d’un fonds négocié en Bourse (FNB) ou d’un fonds commun de placement (FCP), n’est qu’un moyen parmi d’autres d’analyser les performances passées.

D’autres mesures, tirées de la base de données de Fundata Canada, comprennent le marnage maximal (max drawdown), soit le pourcentage de perte maximale observée entre un pic et un creux d’un portefeuille, avant qu’un nouveau pic ne soit atteint, durant une période donnée) et la capture de la hausse à la baisse. Une autre méthode, empruntée au baseball, est la moyenne au bâton. Si l’historique de rendement d’un fonds est suffisant, ces calculs et d’autres peuvent fournir des renseignements utiles.

« Le risque est un sujet brûlant depuis longtemps maintenant dans l’industrie des fonds, commente Brian Bridger, vice-président principal, analyse et données, chez Fundata, basé à Toronto. Chacune de ces mesures a ses avantages et ses inconvénients ». Plus la société peut fournir de types de mesures, précise-t-il, plus le tableau du risque d’un fonds est complet.

Pour illustrer la façon dont les FNB se sont comportés au cours des dernières années tumultueuses, Fundata a fourni à Investment Executive des données sur la mesure du risque pour les trois années se terminant le 31 juillet. (Les données sur le risque peuvent également être calculées pour d’autres périodes, souligne Brian Bridger).

L’écart-type, qui mesure de combien les rendements d’un fonds ou d’un FNB s’écartent de ses rendements moyens, a reçu la bénédiction des organismes de réglementation des valeurs mobilières en tant que méthodologie de base pour le calcul des notes de risque. Les notations sont basées sur l’historique des performances des dix dernières années. Les fonds les plus récents utilisent un historique combiné qui inclut également un proxy tel qu’un indice de référence du marché ou une série plus ancienne du même fonds ou d’un fonds similaire.

Les notes de risque à cinq niveaux vont de faible à élevé. Elles doivent être publiées dans les documents d’information Aperçu du FNB et Aperçu du fonds. Un FNB d’actions canadiennes largement diversifié, par exemple, peut être classé comme présentant un risque « moyen ».

L’écart-type est utile pour comparer les différentes catégories d’actifs, selon Brian Bridger. Par exemple, « vous pouvez comparer la volatilité d’un fonds d’action à celle d’un fonds d’obligations, et avoir une idée du risque de chacun ».

Comme le montrent les calculs de Fundata, investir dans un segment de marché étroit – avec un effet de levier en plus – est une recette pour une volatilité hors normes. C’est le cas du FNB BetaPro Sociétés du secteur de la Marijuana haussier quotidien 2x (HMJU).

L’écart-type des rendements de ce FNB sur trois ans a atteint le chiffre impressionnant de 144 %. À titre de comparaison, l’écart type d’un FNB d’actions canadiennes du marché élargi est plus de huit fois inférieur.

Les produits BetaPro parrainés par la société FNB Horizons, basée à Toronto, utilisent l’effet de levier et l’effet de levier inverse, et dominent les listes des FNB les plus volatils. Comme l’indique le prospectus d’Horizons, ces produits sont spéculatifs et ne conviennent qu’aux courtiers actifs capables d’assumer le risque de perdre la totalité de leur investissement.

En excluant BetaPro, les écarts types les plus élevés sur trois ans étaient de 56 % pour le FNB Blockchain Technologies, parrainé par Harvest Portfolios Group d’Oakville, en Ontario, et de 52 % pour le FNB Horizons Indice Marijuana Sciences de la vie (HMMJ).

L’une des limites de l’écart-type est qu’il ne peut pas projeter avec précision les pertes futures potentielles, et peut en fait sous-estimer le risque. « Les risques résiduels des fonds et des investissements sont généralement beaucoup plus importants que ce que l’écart-type indique », prévient Brian Bridger, en faisant référence à des événements rares, mais extrêmes tels que des krachs boursiers ou des catastrophes naturelles.

Un autre inconvénient de l’écart-type est qu’il n’est pas exprimé en dollars.

Selon Brian Bridger, l’investisseur moyen risque de ne pas bien comprendre le rapport entre l’écart-type et la perte réelle en dollars.

Le marnage maximal (drawdown) est une mesure de risque qui, bien qu’exprimée en pourcentage, peut plus facilement être traduite en dollars. Sur une période donnée, il mesure le pourcentage de perte entre le sommet de la valeur d’un fonds et son point le plus bas.

« Un investisseur peut voir ce qui s’est produit dans le passé et ce qui pourrait potentiellement se produire à l’avenir », rapporte Brian Bridger. Or, cette mesure sera trompeuse, ajoute-t-il, si la période mesurée n’inclut pas une correction du marché ou un marché baissier.

Au cours des trois dernières années, à l’exclusion des fonds à effet de levier et de ceux spécialisés dans les sociétés de marijuana, les plus fortes baisses ont été celles de plusieurs FNB de technologies émergentes parrainés par la société torontoise Emerge Canada. Le Emerge ARK Fintech Innovation ETF, par exemple, a subi une baisse de 71 % du pic au creux.

La capture à la baisse est une mesure du risque fondée sur la performance relative par rapport à un indice de référence du marché. Une capture de baisse supérieure à 1 signifie que le fonds a sous-performé dans un marché en baisse. « Si un fonds a une très faible capture à la baisse, alors c’est une bonne chose, assure Brian Bridger. Cela signifie que lorsque le marché baisse, ils ne perdent pas autant que le marché. Ils atténuent ce risque. »

L’utilisation de cette mesure est appropriée lorsqu’il s’agit de comparer des fonds dans des catégories comme les actions canadiennes, où les fonds constitutifs ont des avoirs largement similaires. Mais dans une catégorie comme celle des actions sectorielles, les comparaisons de capture de haut en bas ne seront pas aussi significatives.

Parmi les FNB à revenu fixe, le FNB BMO obligations du Trésor américain à long terme a obtenu la valeur la plus élevée, soit 1,7, pour la capture à la baisse. Comme d’autres fonds d’obligations à long terme, le FNB BMO a subi d’importantes pertes en capital en raison de la hausse des taux d’intérêt, qui fait baisser le prix des obligations.

La moyenne au bâton des fonds est une mesure de la constance d’un mois à l’autre, une moyenne au bâton supérieure à 0,500 signifie que le fonds a produit un rendement supérieur à zéro dans plus de la moitié des périodes de rendement mensuel.

Les moins risqués sont les fonds de liquidités, qui visent à remplacer l’argent liquide, tels que le iShares Premium Money Market ETF et le FNB CI High Interest Savings, avec des moyennes au bâton parfaites de 1,000.

À l’autre extrême, on trouve divers produits de Horizons BetaPro. Le pire était son FNB marijuana à double effet de levier. Avec une moyenne au bâton de seulement 0,222, il a raté près de quatre mois sur cinq.

Selon Brian Bridger, la mesure de la moyenne au bâton peut être utile pour évaluer les fonds de stratégies alternatives dont le mandat est neutre par rapport au marché. Idéalement, « ils n’ont pas de gros rendements mensuels, mais ils sont très réguliers et ne connaissent pas beaucoup de mois difficiles, ce qui leur permet d’afficher une moyenne au bâton très élevée ».

Au cours de la période de trois ans, les moyennes au bâton pour ces types de FNB ont varié de 0,472 pour le Purpose Multi-Strategy Market Neutral Fund à 0,639 pour le Picton Mahoney Fortified Market Neutral Alternative Fund. Comme pour toute mesure du risque, les résultats varient en fonction de la durée et des dates de la période de mesure.

L’article Comment mesurer le risque des FNB et des FCP ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Des rendements élevés et une faible volatilité grâce aux FNB du secteur des services publics https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/des-rendements-eleves-et-une-faible-volatilite-grace-aux-fnb-du-secteur-des-services-publics/ Wed, 13 Jul 2022 10:20:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88014 FOCUS FNB - Les crédits d'impôt sur les dividendes offrent un avantage aux investisseurs dans les comptes non enregistrés.

L’article Des rendements élevés et une faible volatilité grâce aux FNB du secteur des services publics est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les fonds négociés en Bourse (FNB) de services publics sont facilement négligés. Aux dernières nouvelles, il n’y en a que quatre au Canada – beaucoup moins que ce qui est requis pour être une catégorie de fonds reconnue – avec des actifs combinés de 2,6 milliards de dollars (G$).

Les FNB de services publics investissent dans certaines des entreprises les moins prestigieuses, comme les producteurs et les distributeurs d’électricité, dont les revenus et les profits sont souvent assujettis à la réglementation gouvernementale. « Ces entreprises ont des immobilisations massives qui contribuent vraiment à leur conférer un caractère de monopole », constate Mike Dragosits, gestionnaire de portefeuille chez Harvest Portfolios Group Inc. à Oakville (Ontario).

Ce qu’il ne faut pas négliger, c’est que les services publics, ainsi que les secteurs qui partagent des caractéristiques similaires, sont des placements intéressants pour les investisseurs conservateurs axés sur le revenu.

Les actions des services publics ont tendance à être moins volatiles que le marché en général tout en offrant des rendements en dividendes plus élevés. Et au cours des dix dernières années, le secteur des services publics au Canada a généré des rendements totaux légèrement supérieurs à ceux de l’indice composé S&P/TSX.

Grâce aux FNB de services publics, les investisseurs peuvent obtenir une exposition diversifiée à ces titres défensifs sans avoir à acheter des actions individuelles. Les FNB cotés en bourse au Canada ont une portée canadienne, nord-américaine ou mondiale. Deux d’entre eux vendent des options d’achat couvertes pour générer des revenus supplémentaires.

Le FNB BMO Equal Weight Utilities Index (493 M$) et le FNB iShares S&P/TSX Capped Utilities Index (301 M$) sont les plus purs dans le secteur des services publics. Ces deux FNB investissent exclusivement dans des actions de services publics canadiens, qui représentent environ 5 % de la capitalisation boursière de l’ensemble du marché. Les FNB ont des ratios de frais de gestion (RFG) identiques de 0,61 %.

Un avantage important des FNB de services publics canadiens pour les investisseurs dans des comptes non enregistrés est l’admissibilité complète aux crédits d’impôt pour dividendes. « Pour les investisseurs imposables, explique Steven Leong, chef des produits de FNB chez Gestion d’actifs BlackRock Canada, commanditaire d’iShares basé à Toronto, le flux de revenu de dividendes admissibles est intéressant après impôt par rapport, par exemple, au revenu d’intérêt d’une obligation ou d’un CPG. »

Une allocation spécifique aux FNB de services publics canadiens peut servir à modérer les hauts et les bas du marché. Le coefficient de corrélation du FNB BMO est d’environ 0,5 par rapport au marché général, rapporte Chris McHaney, directeur et gestionnaire de portefeuille, FNB BMO, à BMO Gestion d’actifs à Toronto. « Il s’agit donc d’un bon facteur de diversification dans le portefeuille et il permet de réduire considérablement le risque global du portefeuille. » (Par définition, le marché large a une corrélation de 1,0.)

L’univers du FNB iShares est constitué d’actions de services publics telles que définies par la méthodologie de la norme mondiale de classification des industries. Il s’agit d’un « bloc de construction précis » que les investisseurs peuvent utiliser pour constituer un portefeuille d’actions nationales, secteur par secteur, sans se préoccuper des chevauchements, explique Steven Leong.

Avec seulement 16 positions, le FNB iShares impose un plafond de 25 % pour chaque nom. Aucun ne l’atteint actuellement, puisque la principale participation à la fin juin était Fortis Inc. avec une pondération de 20,3 %, suivie de Brookfield Infrastructure Partners avec 15,8 %. « On peut raisonnablement s’attendre à ce que le portefeuille soit diversifié dans une certaine mesure, assure Steven Leong. La limite de poids par titre individuel permet de s’assurer que cela soit le cas. »

Le FNB de services publics canadiens de BMO, qui est conçu pour reproduire la performance de l’indice Solactive Equal Weight Canada Utilities, est encore plus diversifié par titre individuel.

« Vous obtenez une véritable exposition à un secteur plutôt qu’à quelques actions, souligne Chris McHaney. Si vous examiniez les services publics en fonction de la capitalisation boursière, il y aurait trois ou quatre actions qui occuperaient [environ] la moitié de votre portefeuille. »

L’inclinaison du FNB BMO vers les titres à plus petite capitalisation a produit un rendement annuel composé de 9,5 % au cours de la période de 10 ans terminée le 30 juin, comparativement à 8,4 % pour le FNB iShares. Au dernier rapport, le rendement annualisé des distributions du FNB BMO, net de frais, était de 3,52 %, soit un peu plus que le rendement de 3,21 % du FNB iShares.

Le FNB BMO Covered Call Utilities, d’une valeur de 1,63 G$, et le nouveau venu, le FNB Harvest Equal Weight Global Utilities Income, d’une valeur de 127 M$, offrent un rendement encore plus élevé. Ils sont gérés activement, avec des ratios de frais de gestion légèrement supérieurs à ceux des FNB indiciels entièrement canadiens : 0,71 % pour BMO et 0,79 % pour Harvest.

BMO émet des options d’achat couvertes sur environ la moitié de son portefeuille, ce qui permet au FNB de générer un rendement annualisé de 7,62 %. « Cela permet d’atteindre un bon équilibre entre la production de ce revenu et le potentiel de croissance du reste du portefeuille », affirme Chris McHaney. Il fait remarquer que les revenus des primes d’options perçues par le FNB sont également fiscalement avantageux, puisqu’ils sont traités comme des gains en capital.

Le FNB Harvest vend des options d’achat couvertes sur un maximum de 33 % du portefeuille, le pourcentage variant d’un mois à l’autre, en fonction de la quantité de liquidités dont le FNB a besoin pour générer sa distribution mensuelle fixe.

Les actions de Harvest ont un rendement moyen d’environ 4,1 %, mais si l’on inclut le revenu des options d’achat couvertes, le rendement de la distribution passe à 7,46 % actuellement, rapporte Mike Dragosits. « Vous bénéficiez donc d’une augmentation importante par rapport au rendement que vous obtenez déjà avec les actions. »

Aucun des FNB de services publics à appel couvert n’est un jeu pur sur les actions de services publics, ni sur le marché canadien. Tous deux détiennent également des actions de télécommunications et de pipelines, et investissent à l’extérieur du Canada.

« Nous avons toujours su, avec la superposition d’options d’achat couvertes, que nous aurions besoin d’une liquidité importante dans les actions sous-jacentes du portefeuille, concède Chris McHaney. Nous avons donc ajouté ce que nous appelons des secteurs de type utilité ». En outre, pour plus de liquidité et de diversification, un tiers du portefeuille est composé d’actions américaines. Un peu plus de la moitié du portefeuille de BMO – 55 % – est détenue dans le secteur des services publics.

Environ 40 % du portefeuille de Harvest, composé de 30 titres à grande capitalisation, se trouve dans le secteur des télécommunications, ce qui le rend plus axé sur la croissance qu’un mandat axé uniquement sur les services publics. Investissant aux États-Unis, au Canada et en Europe de l’Ouest, ce FNB a également la plus grande portée géographique. « Nous aidons à diversifier les risques potentiels tels que les catastrophes naturelles, la politique gouvernementale ou même le risque réglementaire régional », explique Mike Dragosits. « Cela ne fait qu’ajouter des couches de diversification supplémentaire ».

L’article Des rendements élevés et une faible volatilité grâce aux FNB du secteur des services publics est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>