Financière des professionnels – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 20 Mar 2024 11:05:46 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Financière des professionnels – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 FDP révise le niveau de risque d’un fonds https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fdp-revise-le-niveau-de-risque-dun-fonds/ Wed, 20 Mar 2024 11:05:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99508 PRODUITS - À la hausse.

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Financière des professionnels (FDP) augmente le niveau de risque de placement du Portefeuille FDP Équilibré revenu de « faible » à « faible à moyen ».

Le niveau de risque du fonds est calculé conformément à la méthode normalisée de classification du risque de placement des organismes de placement collectif des Autorités canadiennes en valeurs mobilières.

Le nouveau niveau de risque de placement du fonds n’entraîne aucun changement aux objectifs ou aux stratégies de placement du fonds, signale la société.

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Propulsée par la résilience https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/propulsee-par-la-resilience/ Tue, 03 Oct 2023 11:00:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96399 DÉVELOPPEMENT - Le parcours de Léa Saadé. 

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Lors de la soirée du gala Les talentueuses organisé par l’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ), Léa Saadé a été couronnée du prix Coup de cœur, une distinction qui l’a particulièrement touchée puisqu’elle émanait du vote du public.

Selon la vice-présidente régionale, Montréal centre, Rive-Nord, Gestion de patrimoine à la Financière des professionnels, sa vidéo de présentation pour annoncer le nom des finalistes a sûrement contribué à lui attirer la sympathie de l’assistance. Elle y racontait un tournant de son enfance qui a fait d’elle une femme déterminée visant à toujours se dépasser.

« Au primaire, une remarque de mon enseignante m’a beaucoup marqué. Elle a prédit devant tous mes camarades que je ne parviendrais jamais au secondaire », se souvient Léa Saadé.

Une simple erreur dans l’analyse d’une phrase lui avait valu ce commentaire pour le moins désobligeant. Toutefois, grâce aux encouragements de sa mère, elle a choisi de transformer cette critique en carburant pour prendre sa vie en main et réussir.

Malgré des défis d’apprentissage, Léa Saadé a toujours redoublé d’efforts. « Apprendre peut être un processus plus lent pour moi, mais cela m’a enseigné la résilience », confie Léa Saadé, qui était aussi finaliste au prix Leadership lors du même gala de l’AFFQ, une distinction qui a été remportée par Nathalie Lamarche, directrice générale de La maison grise de Montréal, qui offre de l’hébergement pour femmes violentées.

La finance, une passion

C’est un conseiller d’orientation au cégep qui l’a aiguillée vers la finance. « J’aimais les relations humaines et les chiffres, le domaine financier était donc tout désigné pour moi. Je m’accomplis quand j’aide les autres », affirme-t-elle.

Elle a occupé des postes clés dans différentes institutions financières avant de faire le saut à la Financière des professionnels, en 2018, où elle dirige l’équipe de conseillers en gestion de patrimoine et leurs adjoints. Elle aspire à constamment faire évoluer sa carrière.

« À chacun de mes postes, je me mets au défi d’apprendre tout ce que je peux avant de passer à autre chose. Cela peut vouloir dire un changement de poste, à l’interne ou ailleurs, ou un enrichissement de ma fonction afin de demeurer pertinente tout en m’accomplissant. J’aime avoir une destination à chaque étape de ma progression de carrière », dit-elle.

À 21 ans, elle s’était fixé un plan de carrière et de vie avec des objectifs précis et un échéancier pour chacun. C’était avant de s’apercevoir que la vie réserve parfois des surprises. « Le seul objectif que j’ai atteint est celui d’avoir mes enfants avant l’âge de 30 ans. Ma cadette est née un mois avant mon anniversaire », raconte la mère de deux filles âgées de 12 et 10 ans.

Une femme engagée

Léa Saadé vient d’être élue pour un deuxième mandat comme membre du conseil d’administration de l’Institut québécois de la planification financière (IQPF). Pour mandat 2023-2024, elle agira d’ailleurs à titre de trésorière du conseil. Depuis septembre, elle est aussi la représentante de l’organisme au conseil de FP Canada.

« J’ai à cœur l’avancement de la profession. Les avantages des conseils financiers sont reconnus aujourd’hui. Des études ont démontré que les gens qui font affaire avec un planificateur financier épargnent davantage et sont gagnants autant sur le plan fiscal que successoral. Pour moi, l’indépendance financière, c’est très important », explique Léa Saadé qui a déjà commencé à inculquer quelques notions à ses deux filles. « Il n’est jamais trop tôt pour s’y mettre », soutient-elle.

En plus de ces engagements, elle est active au sein de Let’s Bond, un collectif de jeunes professionnels qui ont à cœur la cause de la santé mentale. « On amasse des fonds pour la Fondation de l’Hôpital Douglas et la Fondation Jeunes en tête qui servent au financement de leurs activités. Les problèmes de santé mentale se sont accentués surtout depuis la pandémie. Il faut en parler davantage pour briser le tabou qui les entoure. »

Léa Saadé est aussi ambassadrice pour l’Effet A, qui propose aux femmes un parcours de 100 jours pour exprimer leur ambition et affirmer leur leadership. « J’ai fait le parcours moi-même et on m’a demandé de devenir une de leur ambassadrice. J’encourage les femmes à travailler sur elle-même pour gagner en confiance et oser foncer. Il ne faut pas craindre de se faire dire non. Un refus, ce n’est pas un obstacle, juste un autre chemin à explorer. »

Un travail d’équipe

Comment fait-elle pour gérer famille, carrière et ses engagements ? « Mon mari et moi formons une équipe soudée, ce qui nous aide à balancer toutes les sphères de nos vies. Ce n’est pas toujours facile, il faut accepter de laisser aller des choses. On ne peut être parfait partout. »

Cet appui a été d’autant plus crucial quand Léa Saadé a décidé de faire un MBA. « J’ai dit à mon mari qu’ON s’inscrivait au MBA. Je n’étais pas la seule concernée par cette décision qui a représenté un défi de conciliation d’autant plus que j’ai dû aller étudier en France pendant deux semaines, puisque je faisais un MBA avec une double diplomation ESG UQAM et Université Paris Dauphine. »

C’est sur les conseils d’un des vice-présidents de la banque où elle travaillait qu’elle a décidé de compléter sa maîtrise. « Tout au long de mon parcours, J’ai eu la chance d’avoir des gestionnaires qui m’ont épaulé et ouvert des portes », dit-elle.

Son conseil à la relève ? « C’est important d’avoir un mentor pour être accompagné dans son cheminement. Seul, on peut aller loin, mais avec une personne objective qui saura nous guider, le parcours est plus enrichissant », conclut-elle.

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Financière des professionnels : arrivée aux opérations https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/financiere-des-professionnels-arrivee-aux-operations/ Tue, 05 Sep 2023 11:08:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95975 NOUVELLES DU MONDE – Claude Langlois quitte Desjardins courtage direct.

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La Financière des professionnels a recruté Claude Langlois à titre de vice-présidente adjointe, Opérations et expérience client. Elle se joint à l’équipe de Patrick Duchesne, qui occupait ce poste avant elle, et qui a été nommé vice-président, Finances et opérations en mai dernier.
Avocate, diplômée en droit de l’Université de Montréal, Claude Langlois cumule plus de 20 ans d’expérience dans le domaine des opérations. Elle a travaillé au cours des vingt dernières années chez Desjardins, où elle a occupé des rôles de gestionnaire de haut niveau au sein de différents secteurs d’affaires. Elle était directrice de Courtage direct en ligne depuis 2016.

De 2012 à 2016, elle avait été directrice à la conciliation des opérations mobilières chez Desjardins. Elle y a également dirigé la gestion des transferts et les inscriptions réglementaires.

Claude Langlois est décrite comme une leader transformationnelle reconnue pour sa vision stratégique. Elle a mené au cours de sa carrière plusieurs projets d’envergure en matière d’efficacité opérationnelle et d’optimisation de processus opérationnels, tout en mettant l’accent sur l’expérience client et l’expérience employé.

La Financière des professionnels offre des produits et services en gestion privée, des solutions de planification financière ainsi qu’une gamme complète de fonds communs de placement depuis 45 ans à une clientèle composée de médecins, de dentistes, de pharmaciens, de notaires et d’architectes.

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Une nouvelle directrice chez CIBC Wood Gundy https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/une-nouvelle-directrice-chez-cibc-wood-gundy/ Thu, 29 Jun 2023 10:58:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94704 NOUVELLES DU MONDE – À la succursale René-Lévesque de Montréal.

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Julie Labrosse est la nouvelle directrice de succursale du centre-ville de Montréal de CIBC Gestion privée Wood Gundy.

La jeune femme, qui possède 15 années d’expérience en gestion de patrimoine et leadership, était jusqu’à tout récemment vice-présidente pour l’Ouest du Québec à la Financière des professionnels, où elle dirigeait l’équipe de conseillers en gestion de patrimoine.

Elle avait débuté en mars 2017 au sein de l’institution financière comme directrice régionale gestion de patrimoine et avait été promue à la vice-présidence un an plus tard, en août 2018. Auparavant, elle avait été directrice adjointe de succursale chez Gestion de patrimoine TD.

Titulaire d’un baccalauréat en finance de HEC Montréal, Julie Labrosse a débuté son parcours professionnel en 2019 comme analyste chez Banque Nationale Gestion privée 1859, puis conseillère stratégie et expérience client.

Elle se définit sur sa page LinkedIn comme une « leader passionnée qui mise sur une communication claire et efficace ainsi qu’une compréhension approfondie des enjeux du marché et de la ligne d’affaires et ce, à tous les niveaux, de la vision d’entreprise aux opérations quotidiennes » des équipes sous sa gouvernance.

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Financière des professionnels : nomination au service de la conformité https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/la-financiere-des-professionnels-a-un-nouveau-chef-de-la-conformite/ Tue, 18 Apr 2023 10:51:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93098 NOUVELLES DU MONDE – Martin Kadoury vient d’entrer en poste.

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La Financière des professionnels a recruté Martin Kadoury à titre de chef du service de la conformité.

Le diplômé en comptabilité et finance de HEC Montréal cumule une expérience de plus de 20 ans dans le domaine de la conformité. Il a occupé des postes de haut niveau dans différents secteurs d’affaires, dont le secteur financier.

De 2017 à 2021, il a notamment été responsable de la conformité et des contrôles permanents et risques chez Crédit Agricole CIB, la banque de financement et d’investissement du Groupe Crédit agricole.

Depuis décembre 2021, il était à la tête de Kadoury Consultants qui offrait des conseils et des avis sur les questions liées à la conformité et au risque opérationnel à une clientèle des secteurs des services financiers, des banques et des entreprises.

La Financière des professionnels_ offre des produits et services en gestion privée, des solutions de planification financière ainsi qu’une gamme complète de fonds communs de placement. Au service des professionnels depuis 45 ans, la firme se démarque par une approche en gestion de patrimoine basée sur une profonde connaissance de la réalité de ses clients. Cette intelligence financière s’exprime dans l’accompagnement hyper-personnalisé dont ils bénéficient. 

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Financière des professionnels : des changements à la gestion de portefeuille https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/financiere-des-professionnels-des-changements-a-la-gestion-de-portefeuille/ Tue, 04 Apr 2023 11:36:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92832 PRODUITS - Ils concernent le Portefeuille FDP Actions canadiennes.

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Financière des professionnels (FDP) a décidé de confier la sous-gestion du Portefeuille FDP Actions canadiennes à Desjardins Gestion internationale d’actifs (DGIA), qui remplace ainsi Gestion de portefeuille Triasima.

Chez DGIA, c’est Tommy Nguyen qui agira comme principal responsable des services de conseils en placement fournis au Fonds.

DGIA devient sous-gestionnaire des actifs du Portefeuille FDP Actions canadiennes avec Fidelity Investments Canada et Gestion d’actifs Manuvie.

FDP continue pour sa part d’assurer à l’interne la gestion de la balance des actifs du Fonds, à titre de gestionnaire de portefeuille.

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Inciter les femmes à investir davantage https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/inciter-les-femmes-a-investir-davantage/ Wed, 23 Feb 2022 12:30:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85109 L'industrie perd près de 4000 milliards de dollars par année en négligeant les femmes.

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Près de neuf gestionnaires d’actifs sur dix (86 %) admettent cibler majoritairement des hommes avec leurs produits, selon une étude de la Banque de New York. Résultat : des pertes considérables en termes d’investissements potentiels.

Les femmes ne sont pas seulement sous-représentées chez les investisseurs. Elles le sont aussi dans l’industrie. Les trois quarts des gestionnaires d’actifs (73%) interrogés par la Banque de New York estiment que le secteur de l’investissement manque cruellement de femmes gestionnaires qui pourraient représenter des modèles pour la clientèle féminine. Seulement 10% ou moins des gestionnaires de fonds ou analystes d’investissement sont des femmes dans la moitié des firmes sondées.

Faute d’être suffisamment inclusive, l’industrie se priverait ainsi de près de 4000 milliards de dollars chaque année, selon BNY Mellon Investment Management, qui a interrogé 8 000 investisseurs et une centaine de gestionnaires d’actifs dans une quinzaine de pays.

Des obstacles à surmonter

Trois obstacles principaux découragent les femmes d’investir, selon la Banque de New York. Elles considèrent qu’il faut avoir un revenu annuel disponible d’au moins 60 000 $ pour faire des placements, ce qui est bien supérieur à la moyenne mondiale.

Elles affichent une tolérance au risque moins élevé que les hommes. Seulement 9 % des femmes déclarent avoir un niveau de tolérance au risque élevé ou très élevé, tandis que 49 % démontrent un niveau de tolérance modéré et 42% un niveau faible.

De plus, moins d’un tiers des femmes disent se sentir assez en confiance pour investir une partie de leur argent.

Prendre un pas de recul

« L’industrie doit prendre un pas de recul pour analyser le segment des femmes, car la diversité n’est pas seulement un atout pour les organisations, mais une occasion de développer un marché supplémentaire », estime Léa Saadé, vice-présidente régionale, gestion de patrimoine, chez la Financière des professionnels, qui compte plus de 70% de femmes parmi ses gestionnaires.

Créer un lien de confiance est la clé pour attirer la clientèle féminine, affirme-t-elle. « Il faut apprendre à bien écouter les besoins des femmes, leur parler un langage moins technique et s’assurer de comprendre toutes les étapes de leur vie, incluant la grossesse, dans la planification de la retraite. »

La clientèle des femmes possède plusieurs avantages, selon Léa Saadé. « Elles sont très loyales une fois que lien de confiance est établi. Elles sont plus préoccupées que les hommes par le long terme. Elles ont également tendance à référer davantage de clients quand elles sont satisfaites. »

Pour assurer son avenir, l’industrie a donc intérêt à assurer une plus grande complémentarité en incluant davantage de femmes dans les équipes, estime la gestionnaire. Alors que 70 % des femmes quittent leur conseiller au décès de leur conjoint et que la progression de l’équité salariale contribue à améliorer la situation financière des femmes, la vice-présidente considère que la discussion sur l’inclusion est absolument nécessaire avec les équipes.

L’étude de la BNY démontre par ailleurs que les femmes, en particulier les plus jeunes, ont tendance à privilégier des investissements à impact social et environnemental positif qui correspondent à leurs valeurs personnelles. Sept femmes de moins de 30 ans sur dix déclarent ainsi préférer investir dans des entreprises qui soutiennent leurs valeurs personnelles, contre 53 % des femmes de plus de 50 ans.

Ce phénomène se traduit par la présence sur le marché d’un nombre de plus en plus important de produits qui ciblent spécifiquement la clientèle féminine, tels les fonds axés sur le leadership féminin, observe Léa Saadé, une tendance qui devrait se poursuivre.

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Deux nouveaux VP à la Financière des professionnels https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/deux-nouveaux-vp-a-la-financiere-des-professionnels/ Thu, 03 Feb 2022 13:05:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=84824 NOUVELLES DU MONDE - Coup sur coup, la Financière des professionnels s'est dotée de deux nouveaux vice-présidents.

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Suzanne Bertrand a été nommée au poste de vice-présidente Finance et gestion des risques alors que Patrick Duchesne est nouvellement vice-président, Opérations et expérience client.

Suzanne Bertrand a précédemment dirigé les opérations financières du studio multimédia Moment Factory (2013-2017) et du spécialiste de création d’effets spéciaux Rodeo FX (2017-2021). Elle était à l’emploi du cabinet comptable Fuller Landau entre 2001 et 2012.

La nouvelle VP supervisera les secteurs des finances, de la comptabilité, des activités administratives et de la gestion des risques.

Patrick Duchesne provient pour sa part des rangs de Desjardins. Il y a passé près de cinq ans, notamment à titre de directeur principal, Stratégie et performance, services et opérations de produits de placement. Doté d’une forte expérience dans le secteur des fonds de placement, Patrick Duchesne a été contrôleur chez Letko Brosseau et vice-président de BISYS Fund Services, une firme des Bermudes acquise par Citigroup en 2007.

L’année dernière, la Financière a atteint le cap des 5 G$ en actif sous gestion. L’organisation compte cinq regroupements professionnels, à savoir la Fédération des médecins spécialistes du Québec, l’Association des chirurgiens-dentistes du Québec, la Corporation de service des notaires du Québec, l’Association des architectes en pratique privée du Québec et l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires.

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Le riche parcours d’une actuaire https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/le-riche-parcours-dune-actuaire/ Mon, 22 Nov 2021 05:11:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=83714 L'IQPF lui doit une fière chandelle.

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Nathalie Bachand exerce en planification financière depuis 25 ans et préside le conseil d’administration (CA) d’ÉducÉpargne. Elle vient d’être honorée par l’Institut québécois de planification financière (IQPF), qui lui a décerné le titre de Fellow à l’occasion de son congrès annuel, en septembre dernier.

Cette reconnaissance vise à souligner l’apport exceptionnel de personnes qui ont fait rayonner la profession et dont la contribution doit être mise en lumière de façon exemplaire, selon l’IQPF. Nathalie Bachand « a participé au développement de la pratique, tout au long de sa carrière », souligne l’organisation, dont elle a notamment été présidente du CA de 2014 à 2016.

« C’est un très grand honneur lorsque tes pairs te disent bravo », lance Nathalie Bachand, actuaire, planificatrice financière et cofondatrice de Bachand Lafleur, groupe conseil.

Selon elle, sa présence à son premier congrès de l’IQPF, en 1997, constitue un moment clé de son parcours: « J’ai reçu mon diplôme lors de ce congrès et j’y enseignais. C’est là que tout a commencé. »

À partir de ce moment, elle a multiplié les engagements auprès de l’IQPF. Au fil des années, elle a été formatrice, mentor, et membre de différents comités. « J’ai fait tout ce qu’on peut imaginer pour l’IQPF », dit-elle en souriant. à l’affiche Elle reste particulièrement fière de sa participation à la création des Normes d’hypothèses de projection, en 2008.

Publiées chaque année par l’IQPF et FP Canada, ces Normes présentent des données à utiliser lors de la conception de plans financiers, telles que les rendements espérés des catégories d’actifs ou la durée raisonnable de décaissement selon différents âges. Elles « se veulent un guide et sont tout indiquées pour préparer des projections financières à long terme, soit plus de 10 ans, en évacuant les possibles biais cognitifs du conseiller », précise Martin Dupras, président de ConFor financiers.

Martin Dupras est l’un des créateurs de cet outil, en compagnie de Nathalie Bachand et de Daniel Laverdière, directeur principal, Centre d’expertise, Banque Nationale Gestion privée 1859.

Ce dernier, qui ne tarit pas d’éloges pour Nathalie Bachand, raconte qu’ils se sont connus à la fin des années 1990 alors qu’ils étaient jumelés pour une animation lors d’un congrès de l’IQPF. « Ce fut un wow instantané et on a créé un lien privilégié qui n’a jamais cessé de croître. Avec le temps, on s’est mis à partager notre inquiétude sur le manque d’uniformisation des hypothèses de projection », relate-t-il.

« En actuariat, l’Institut canadien des actuaires recommande des normes dont la loi oblige l’utilisation, ce qui n’est pas le cas en planification financière. Nous nous sommes alors demandé comment offrir de telles indications pour aider les planificateurs financiers, et c’est parti de là », explique Nathalie Bachand.

Parcours d’une femme de chiffres

Nathalie Bachand exerce dans le domaine de la consultation en régimes de retraite et de la planification financière depuis 25 ans. « Je suis fille unique, issue d’une famille modeste, avec des parents qui n’ont pas fréquenté l’université, raconte la native de Montréal. J’étais toutefois bonne en mathématiques, alors j’ai fait un baccalauréat en mathématiques, option actuariat, à l’Université de Montréal. »

Elle a commencé sa carrière en 1989 auprès d’une firme de consultants en avantages sociaux, rachetée par Aon. Elle y a rencontré Denis Boucher, qui est ensuite devenu son patron. Président du CA de l’IQPF pour le terme de 1999 à 2000, il l’a incitée à regarder du côté de la planification financière.

Intéressée par le domaine, Nathalie Bachand devient Pl. Fin. « Par la suite, avec Denis, nous avons développé un petit volet planification financière chez Aon, bien que ce n’était pas leur core business. »

Nathalie Bachand quitte Aon en 1999 pour rejoindre la Financière des professionnelles, où elle occupera le poste de directrice de la planification financière. Elle lance sa pratique privée en 2002.

« Ma première année en affaires, les gens autour de moi devaient se dire: “Tu ne pourras jamais gagner ta vie juste à faire de la planification financière”. »Elle confirme avoir effectivement facturé environ 1 500 $cette année-là, tirant plutôt ses revenus des formations qu’elle donnait.

À cette époque, il était difficile de facturer pour un service jugé intangible. « Le client paye pour se faire rassurer, pour se faire dire si ses objectifs sont réalisables, et pour avoir une idée de la manière d’y arriver. Ce n’est pas comme d’acheter une voiture. Ça reste un peu flou. Il y a 20 ans, ça ne se vendait pas tellement », relate-t-elle.

Or, les choses ont changé. Les gens sont plus conscients, informés et sensibilités, juge-t-elle: « Tout ce qu’on a fait dans les 20 dernières années [à l’IQPF] a fini par rejoindre une certaine proportion de la population, qui est prête à payer pour avoir un deuxième avis », analyse Nathalie Bachand.

Aujourd’hui, elle traite plus de 100 dossiers par an, « ce qui est énorme, précise-t-elle. Je ne fais aucune publicité. Je suis peut-être victime de mon succès, mais il y a constamment une demande ».

L’épreuve des pl. fin.

Certes, la montée en puissance des outils et logiciels de planification financière a bien évolué depuis 25 ans et continuera à le faire, selon elle. Pourtant, la technologie devrait davantage révolutionner l’avenir de l’investissement que celui de la planification financière.

« Les conseillers en placement devront faire preuve d’ingéniosité. L’intelligence artificielle, par exemple, va prendre davantage d’espace. Des gens, qui se tourneront alors vers des robots-conseillers, vont juger avoir moins besoin d’un conseiller. »

Ce sera différent en planification financière, croit-elle: « Je vois mal le client se faire conseiller, rassurer, aider et tenir par la main par l’ordinateur. »

La pandémie a d’ailleurs exposé « les limites de se voir en petit carré sur l’ordinateur. On a besoin de la chaleur humaine et, pour cette raison, on va toujours avoir besoin du côté humain du conseil », dit-elle.

Le défi des Pl. Fin restera leur capacité à amener leurs clients à mettre en application le plan qui leur est fourni. « C’est psychologique, souligne-t-elle. On y travaille beaucoup, notamment en matière de finance comportementale. C’est sans doute cet aspect de la pratique qui va s’améliorer dans les prochaines années. »

Elle espère également que les planificateurs financiers deviendront une profession à part entière, afin que l’acte de planification financière soit encadré et, ainsi, que l’on confère des pouvoirs disciplinaires à l’IQPF. Comme présidente du CA de l’IQPF, elle a travaillé en ce sens, mais n’a pu obtenir les appuis nécessaires à Québec. Actuellement, c’est la Chambre de la sécurité financière qui veille à la formation continue obligatoire, à la déontologie et à la discipline des planificateurs financiers.

Clientèle variée

Une fois à son compte, Nathalie Bachand a d’abord travaillé seule, puis avec une associée, Guylaine Lafleur, à compter de 2009. Le planificateur financier Denis Preston a aussi été associé à elles pendant une courte période.

Bien qu’associées, Nathalie Bachand et Guylaine Lafleur ont une pratique distincte. Cette dernière étant à la fois notaire et Pl. Fin., ses mandats sont davantage à caractère juridique, tandis que ceux de Nathalie Bachand concernent plus directement la planification financière.

Sa clientèle est d’ailleurs variée, dit-elle, et se compose autant de salariés que d’entrepreneurs. « Il s’agit de personnes qui se questionnent sur leurs besoins futurs, sur leur succession, ou qui vendent leur entreprise et se demandent quoi faire avec leur argent », illustre Nathalie Bachand.

Celle-ci précise n’avoir jamais possédé de permis de distribution de produits. Lorsque des clients ont besoin d’aide en matière de placements, elle les dirige vers des gens de confiance.

Bachand Lafleur, groupe conseil compte aujourd’hui deux associées et trois employés. Pourtant, lorsque Nathalie Bachand a lancé sa pratique privée, son intention n’était pas d’avoir « une grosse business » ni d’employés. Elle avait trois jeunes enfants, et un conjoint qui est aussi un professionnel.

« Mon objectif était de réduire ma charge de travail et de me consacrer un peu plus à ma famille. Finalement, je n’ai jamais tellement arrêté de travailler », dit-elle.

Son engagement au sein de l’IQPF l’a même amenée à en accepter de nouveaux, dont la présidence du CA de Question Retraite (devenue ÉducÉpargne) depuis 2016.

Organisme consacré à améliorer la littératie financière des Québécois, ÉducÉpargne a vu sa mission évoluer depuis l’implication de Nathalie Bachand. « L’organisme était au départ une petite patte de Retraite Québec, mais le modèle s’était essoufflé au bout de 15 ans, alors on a fait évoluer la structure », précise-t-elle.

Sa mission demeure semblable, soit de sensibiliser le public à l’épargne, particulièrement en vue de la retraite. Or, elle a été élargie pour englober la santé financière. « Le décaissement, c’est un gros enjeu, mais les jeunes aussi. Il faut les sensibiliser, leur dire de se prendre en main, [de] planifier », illustre-t-elle.

Selon Nathalie Bachand, l’éducation financière s’est démocratisée au cours des dernières années, mais tout n’est pas parfait. « L’Internet, c’est le fun, mais on y trouve tout et son contraire. Il est alors parfois difficile pour monsieur et madame Tout-le-monde de retrouver la bonne information et de lire correctement les choses. »

Les banques et les institutions financières ont des buts semblables, car cela répond à leur modèle d’affaires respectif, note-t-elle. Par contre, ultimement, ÉducÉpargne viserait à fédérer ces efforts, afin d’être un porte-parole capable de mettre de l’avant les bons coups de chacun et d’arrêter les duplications, explique-t-elle.

Nathalie Bachand est passionnée par les nouveaux projets et « malheureusement incapable de dire non », déclare-t-elle en souriant. Sa plus récente implication l’amène à siéger à un comité de l’Institut canadien des actuaires qui étudie les raisons pouvant expliquer pourquoi les gens ne reportent pas le moment où ils commencent à recevoir leurs rentes des régimes publics.

« Ce qui m’habite beaucoup depuis plusieurs années, ce sont toutes les stratégies de décaissement, l’espérance de vie qui grandit, le risque que les gens ont de survivre à leur épargne, et il est important de trouver des solutions simples pour eux », mentionne Nathalie Bachand.

D’après elle, le décaissement peut s’avérer facile fiscalement et financièrement, mais complexe sur le plan humain. « Tu as toujours accumulé, et là tu vas voir descendre ton pécule. » Parmi les solutions à cet enjeu, il y a le report des rentes des régimes gouvernementaux.

Bien que Nathalie Bachand ait construit sa pratique autour du thème de la retraite, elle avoue ne pas avoir encore de plan à cet égard. La nature de sa pratique rend la chose difficile, selon elle.

« Le problème avec l’entreprise de service, c’est que c’est moi que les gens viennent voir pour mon expertise. Avec ma formation en planification financière, celle d’actuaire, et mon expérience dans les régimes de retraite, cela fait que tout ce qui concerne les programmes de retraite devient facile à interpréter et à comprendre, alors que c’est un domaine tellement complexe », dit-elle.

Avec une expertise aussi pointue, cela complique la possibilité de trouver un candidat pour prendre la relève. « Ça ne sera pas mes enfants, car ils ont tous étudié dans des domaines qui n’ont aucun lien avec la finance », confie-t-elle, amusée.

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Alerte climatique https://www.finance-investissement.com/edition-papier/une-nouvelles/alerte-climatique/ Wed, 13 Oct 2021 04:02:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=82655 L’alerte rouge est maintenant déclarée.

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Le sixième rapport du GIEC, fruit du travail de 234 experts issus de 66 pays, est sans appel : il faut agir maintenant pour éviter la catastrophe. Les experts de la finance ne sont pas surpris par ce résultat. « Les éditions précédentes du rapport vont dans la même direction, mais chaque fois le message est plus clair, limpide, puissant et l’urgence s’accroît », commente Marie-Justine Labelle, leader de pratique en investissement responsable chez Desjardins Société de placement.

« Il est sans équivoque que l’influence humaine a réchauffé l’atmosphère, l’océan et l’eau », relate le nouveau rapport. Quant à l’Accord de Paris et au fait de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C, les signataires du rapport sont formels, on n’est pas sur la bonne voie. « Nos engagements ne sont pas assez ambitieux, c’est trop lent », résume Marie-Justine Labelle.

« C’est vraiment un son d’alarme, un moment décisif pour agir », prévient Paul-Marie Vigneau, analyste, investissement responsable chez AlphaFixe Capital, tout en notant la synchronisation de la sortie du rapport et de la COP26, soit la Conférence de Glasgow de 2021 sur les changements climatiques organisée par les Nations unies, qui se déroulera du 1er au 12 novembre 2021. « Les pays vont devoir mettre à jour leurs engagements. Ça va être bon pour l’engrenage », se réjouit-il.

Tout changer n’est pas évident, particulièrement au Canada où l’économie repose en bonne partie sur les ressources naturelles. «Le premier ministre doit veiller au maintien de la santé de la croissance du pays et en même temps à l’aspect écologique», souligne François Landry, chef des placements à la Financière des professionnels. Le dilemme est de taille, mais pas impossible à résoudre.

« Les gouvernements ont leur chemin à faire pour mettre en place un cadre législatif et des mesures incitatives. Mais il va être important de sonner la cloche pour dire que le secteur privé doit aussi contribuer », affirme Simon Senécal, gestionnaire, investissement responsable, associé chez AlphaFixe Capital, en notant que le secteur de la finance peut avoir une influence marquée.

« En 2008-2009, c’est un peu le monde qui est venu au secours de la finance. Là, ça pourrait être l’inverse, ça pourrait être la finance qui vient au secours du monde », illustre Carl Robert, président de CFA Montréal.

Les risques sont le premier facteur que les professionnels de la finance devront prendre en compte. Les gestionnaires devront analyser le potentiel du nouveau cadre législatif, la façon dont la transition va s’orchestrer et comment les entreprises seront touchées par les risques physiques, soutient Simon Senécal. Le rapport du GIEC prévient notamment que les phénomènes météorologiques extrêmes vont s’intensifier et se multiplier, un point non négligeable à considérer pour les investisseurs.

« On doit évaluer le risque des changements climatiques, comment ça touche les entreprises, car certaines vont disparaître et d’autres se trouveront mal positionnées », illustre François Landry évoquant, par exemple, les assureurs dont des clients sont aux prises cet été avec des situations extrêmes, comme des feux de forêts.

« Géographiquement parlant, si tu es un investisseur international, mondial, tous les aspects géographiques du portefeuille et toutes les entreprises vont être impactés. Donc le portefeuille au complet est à risque », détaille Simon Senécal.

Le problème demeure toutefois le manque d’information. « C’est un gros enjeu, car on doit travailler avec l’information ou l’absence d’information. On porte ainsi un jugement sur quelque chose qu’on ne connaît jamais entièrement », avance François Landry. Il espère que cette situation va changer avec la publication du rapport et les éventuelles réglementations gouvernementales qui en découleront.

Sensibiliser davantage

Pour remédier à cette situation, plusieurs gestionnaires tentent d’attirer l’attention des émetteurs sur l’importance de la divulgation. C’est le cas d’AlphaFixe qui envoie minimalement un courriel accompagné d’un questionnaire personnalisé à chaque émetteur. Et lorsqu’elle peut les contacter, elle aborde directement ces enjeux avec eux.

La firme organise également des webinaires au bénéfice de ses clients et partenaires pour les sensibiliser aux risques climatiques et à l’investissement responsable. Elle y explique comment évaluer ces risques dans les portefeuilles et montre les autres critères importants à considérer, comme l’évolution de l’intensité carbone pour les émetteurs du portefeuille et les cibles futures de ces derniers.

Une première chose qu’un gestionnaire peut ainsi faire pour l’environnement est tout simplement d’éveiller et éduquer les émetteurs ainsi que ses clients et partenaires. En plus de proposer des solutions d’investissement qui tiennent compte du virage et l’encouragent.

« On veut essayer de changer et de faire bouger les choses avant que ce soit requis ou demandé par Monsieur et Madame Tout-le-monde », dit Simon Senécal.

Que faire pour aider des régions comme l’Alberta dont l’économie repose principalement sur les hydrocarbures et qui présente un rythme de réchauffement supérieur à la moyenne mondiale?

Une première réponse serait d’y investir moins, ou pas du tout. « En matière d’actions canadiennes et d’actions mondiales, nous sommes sous-pondérés dans les secteurs de l’énergie et des services publics, qui sont les deux secteurs les plus polluants », souligne François Landry. Il affirme également que la Financière des professionnels tente d’éviter l’Alberta pour ses placements immobiliers.

Sous-pondéré ne veut pas dire plus du tout investi, car éviter ces secteurs engendre d’autres problèmes. Cela fait notamment monter le prix du pétrole, signale Carl Robert, alors que ce dernier est encore massivement utilisé. L’autre principal problème étant le phénomène de la « chaise vide ».

En n’étant plus actionnaire, cela veut dire qu’on n’a plus de voix au conseil d’administration. Et « si tous les gens qui ne veulent pas investir là-dedans n’y investissent tout simplement pas, ça signifie que ceux qui seront actionnaires sont les pro-pétroles susceptibles de continuer à soutenir le management et les initiatives actuels », et rien ne va jamais changer, analyse François Landry.

Mais « tant et aussi longtemps qu’on a besoin de ces ressources, on a besoin de rendre les opérations pour les extraire le moins “brun” possible », ajoute Simon Senécal.

Un autre aspect important de la lutte contre les changements climatiques repose dans notre capacité à aller vers une transition juste. Certaines régions et pans de la société vont être défavorisés et touchés plus directement par les changements climatiques. Ils auront besoin de soutien, souligne Marie-Justine Labelle.

Il existe toutefois différents types de clientèles et certaines ne sont pas à l’aise avec l’idée d’être exposées aux hydrocarbures, illustre-t-elle. Il est donc important de ne pas les forcer et de leur offrir des produits qui excluent les hydrocarbures.

Afin de soutenir ces régions et d’éviter le phénomène de la chaise vide, un outil très en vogue est l’engagement actionnarial. Cela consiste à profiter de son statut d’investisseur et du siège que l’on occupe au conseil d’administration pour faire valoir sa position et les améliorations que l’on aimerait apporter.

Afin de générer un impact plus important, des investisseurs mobilisent leurs forces et se réunissent dans l’action pour s’assurer que les grandes entreprises émettrices de gaz à effet de serre les écoutent davantage et prennent ensuite les mesures nécessaires pour lutter contre le changement climatique.

Une autre façon d’aider les régions les plus à risque repose dans le recours aux obligations de transition. Elles sont destinées à fournir à des entreprises ou des secteurs industriels polluants le financement nécessaire à la mise en place de projets de transition énergétique, par exemple la réduction de l’intensité carbone.

Il faut toutefois aussi penser à long terme, souligne Simon Senécal. L’Alberta, typiquement, a besoin de sortir tranquillement de l’exploitation pétrolière et d’aller vers l’énergie renouvelable, illustre-t-il. Pourquoi ne pas investir dans la formation et des technologies qui ne sont pas encore au point, comme celles de capture et de stockage du CO2, propose-t-il.

« Tous les investisseurs peuvent changer les choses », assure Simon Senécal.

« Les gens se demandent comment agir, et s’ils ne font pas encore toujours le lien entre leur portefeuille d’investissement et leurs habitudes de consommation, ce lien se fait plus facilement qu’avant », complète Marie-Justine Labelle.

Ces changements représentent une belle occasion pour les conseillers. Avoir une certification ESG permet d’avoir accès à des projets plus intéressants au travail ou d’avoir une corde de plus à son arc lorsque l’on cherche un nouvel emploi, assure Carl Robert. Il estime qu’aujourd’hui, ne pas avoir de bases en ESG lorsque l’on travaille en finance, c’est être en retard.

Il précise d’ailleurs que CFA Montréal offre depuis peu une certification ESG. Développée à l’origine par CFA UK, cette formation offerte à tous, même aux non-membres CFA, couvre de nombreux champs de l’ESG, notamment l’analyse ESG et la construction de portefeuille.

« On doit chacun faire sa part. Il faut se servir de nos leviers et, dans notre industrie, on en a beaucoup ! » conclut Simon Senécal.

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