Citigroup – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 09 Jan 2024 12:17:22 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Citigroup – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les émissions d’actions ont bondi au Canada en 2023 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-emissions-dactions-ont-bondi-au-canada-en-2023/ Tue, 09 Jan 2024 12:17:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98357 Malgré une baisse du nombre de transaction.

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Malgré un quatrième trimestre faible, les marchés boursiers canadiens ont connu une forte hausse de l’activité des nouvelles émissions en 2023, signale LSEG Data & Analytics.

Le total des émissions d’actions a bondi de 37 % l’année dernière pour atteindre 17,7 milliards de dollars (G$), indique la société. Cette forte augmentation est survenue malgré une baisse du nombre de transactions, qui a diminué de 19 % d’une année sur l’autre.

Le solide gain enregistré en 2023 s’est également produit face au quatrième trimestre, qui a vu les émissions chuter de 47 % par rapport au trimestre précédent, selon LSEG.

Le secteur de l’énergie et de l’électricité a mené l’activité des nouvelles émissions pour l’ensemble de 2023, avec 53 % du produit total. Le secteur des matériaux s’est classé deuxième avec 17 %, suivi du secteur industriel avec une part de 7 %.

BMO Marchés des capitaux a dominé le classement général des actions, supplantant RBC Marchés des Capitaux, qui a chuté au deuxième rang.

Valeurs Mobilières TD Inc. est passée de la sixième place en 2022 à la troisième place, tandis que la Banque Scotia est demeurée à la quatrième place et que Marchés mondiaux CIBC est passée de la troisième place l’année précédente à la cinquième place.

La Scotia est en tête du classement pour l’émission de titres privilégiés, la Banque CIBC au premier rang pour les produits structurés de détail, et Canaccord Genuity et Citi se partage le leadership pour les premiers appels publics à l’épargne, constate LSEG.

LSEG indique également que les émissions de titres de créance ont augmenté de 19 % en 2023 pour atteindre 218,9 G$. Le nombre de transactions a augmenté de 28 % d’une année sur l’autre, a-t-il déclaré.

Pour ce qui est de la souscription de titres de créance, RBC a pris la première place, suivie de la TD, de la Banque CIBC, de la Scotia et de BMO. La Financière Banque Nationale a glissé au sixième rang l’an dernier, alors qu’elle occupait le premier rang en 2022.

La TD était en tête pour ce qui est de la dette publique, tandis que RBC occupait la première place sur le marché canadien des titres de créance de sociétés.

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Les fusions des banques, un sujet controversé aux États-Unis https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-fusions-des-banques-un-sujet-qui-fache-aux-etats-unis/ Thu, 06 Jul 2023 09:46:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94850 PLANÈTE FINANCE – Après les faillites de SVB, Signature Bank et First Republic Bank.

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Lors d’une récente rencontre avec des PDG de grandes banques américaines, la secrétaire d’État au Trésor des États-Unis, Janet Yellen, aurait envisagé la possibilité de futures consolidations bancaires, selon des propos rapportés par des sources à CNN et repris par plusieurs médias américains. Cette nouvelle a ravivé le débat sur la concentration des banques au sein de la classe politique.

Janet Yellen aurait tenu ces propos lors d’une rencontre avec les présidents de JP Morgan et de Citigroup ainsi que des membres du Bank Policy Institute, selon des témoignages recueillis par CNN et rapportés par MSN.

Plus tôt, lors d’un entretien avec Reuters, la secrétaire d’État avait affirmé qu’un certain degré de consolidation dans le secteur des banques régionales et de taille moyenne pourrait se produire. « Il pourrait s’agir d’un environnement dans lequel nous verrons davantage de fusions, et je pense que les régulateurs seront ouverts à cette éventualité », avait déclaré la secrétaire d’État à l’agence de presse.

Michael Hsu, contrôleur de la monnaie par intérim, a renchéri en déclarant aux législateurs que son agence serait disposée à examiner rapidement les fusions bancaires. « La consolidation est inévitable », a affirmé pour sa part Ed Mills, analyste de la politique de Washington chez Raymond James, dans des propos rapportés par MSN.

Warren contre Yellen

Ces opinions n’ont pas été du goût de la sénatrice démocrate du Massachusetts Elizabeth Warren, connue pour ses positions critiques à l’égard des grandes institutions financières. Dans une lettre à Janet Yellen, qui a également été envoyée au président de la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC), Martin Gruenberg, et au vice-président de la Réserve fédérale chargé de la supervision, Michael Barr, elle dénonce ces commentaires qui témoignent selon elle d’une ouverture à la poursuite de la consolidation bancaire, alors que des faiblesses du secteur ont été révélées par l’effondrement de la Silicon Valley Bank et d’autres institutions.

« Permettre une consolidation bancaire supplémentaire serait un manquement à vos responsabilités, qui nuirait aux consommateurs américains et aux petites entreprises, trahirait l’engagement du président Biden à promouvoir la concurrence dans l’économie et menacerait la stabilité du système financier et de l’économie », écrit-elle dans cette lettre, ajoutant que Janet Yellen et Michael Hsu semblaient tirer les mauvaises leçons des faillites de SVB, Signature Bank et First Republic Bank.

Dans un autre article de MSN, elle explique que la concentration accrue du pouvoir dans les grandes banques risque de nuire aux consommateurs et de créer un risque systémique pour l’économie. Elle soutient plutôt la mise en œuvre de réglementations plus strictes pour limiter la taille et l’influence des grandes institutions financières.

Elle est d’avis que le renforcement du système bancaire nécessitera « une réglementation plus stricte et une surveillance plus rigoureuse des grandes banques afin d’éviter qu’elles ne fassent faillite », ainsi que des directives plus strictes en matière de fusions afin de limiter la taille et le nombre des banques « trop grandes pour faire faillite ».

Renforcer la stabilité du système financier

Cette divergence d’opinions sur les fusions bancaires reflète un débat plus large au sein du gouvernement américain et de la communauté financière. Alors que certains estiment que des consolidations supplémentaires pourraient renforcer la stabilité du système financier, d’autres s’inquiètent des risques associés à une concentration excessive du pouvoir dans les mains de quelques grandes banques.

Dans une interview au Wall Street Journal, Janet Yellen se défend de vouloir faire la promotion des fusions bancaires à tout prix. « Nous ne voulons certainement pas d’une concentration excessive et nous sommes favorables à la concurrence, mais cela ne signifie pas qu’il ne faut pas de fusions », a-t-elle déclaré.

Les rachats de First Republic Bank à San Francisco, de Signature Bank à New York et de Silicon Valley Bank à Santa Clara, survenus plus tôt cette année, ont contribué à raviver le débat sur les fusions bancaires. Les trois banques ont fusionné avec des concurrents après avoir fait faillite. MSN suggère que ces banques disparues ne seront probablement pas les dernières à se consolider.

L’auteur s’appuie sur deux raisons avancées par Janet Yellen pour étayer sa théorie : les taux d’intérêt et le travail à distance. L’augmentation rapide des taux de la Réserve fédérale a mis à mal certaines pratiques de prêt qui permettaient autrefois aux banques de gagner de l’argent. Par ailleurs, les banques actives dans l’immobilier commercial sont frappées par la baisse de la demande d’immeubles à bureaux engendrée par le télétravail.

Si les craintes de Janet Yellen se concrétisent, d’autres banques pourraient se consolider pour éviter la faillite ou acheter à bas prix des actifs en faillite, analyse de MSN. L’idée derrière cette théorie est que des banques plus grandes et plus solides pourraient mieux résister aux chocs économiques et offrir de meilleurs services aux consommateurs.

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Une experte en analyse stratégique chez IG https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/une-experte-en-analyse-strategique-chez-ig/ Thu, 09 Mar 2023 12:24:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92272 NOUVELLES DU MONDE – Elle travaillait à la Banque Laurentienne.

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Lamia Mekouar a été nommée vice-présidente des services bancaires chez IG Gestion de patrimoine à Toronto, où elle supervise la gestion des produits et les initiatives stratégiques pour la ligne bancaire de la société.

Elle a quitté le Groupe Financier Banque Laurentienne, à Montréal, où elle était chef de la gestion de portefeuille d’entreprise.

Auparavant, elle a travaillé pendant plusieurs années à la Banque Scotia, entre autres au département des paiements commerciaux mondiaux, et chez Citibank Canada, où elle s’occupait en 2020 de la Gestion des produits de paiement pour le département de solutions pour la trésorerie.

Lamia Mekouar détient un MBA en Finance et services de gestion financière de HEC Montréal et une formation en analyse stratégique de l’Université Queens. Elle possède la désignation professionnelle de Project Management Professional du Project Management Institute et de praticien de changement certifié Prosci.

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Le pari de Citigroup semble payer https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/le-pari-de-citigroup-semble-payer/ Tue, 23 Aug 2022 12:07:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88627 Une nouvelle division de gestion de patrimoine affiche une croissance de ses revenus et nécessite des embauches.

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Lancée en 2021, la division Wealth at Work a généré 353 millions de dollars (M$) de revenus au cours des six premiers mois de 2022, soit une croissance de 3 % par rapport à l’année précédente. Elle « a été la seule des opérations de gestion de patrimoine de Citigroup a afficher une augmentation pour cette période », rapporte InvestmentNews.

Citigroup prévoit aussi d’embaucher 500 personnes au sein de cette unité au cours des trois prochaines années, ajoute-t-on.

Wealth at Work réplique en quelque sorte l’offre de service en matière de gestion de patrimoine qui est proposée aux clients de Citigroup qui évoluent dans le domaine du droit.

Mis en place il y a 50 ans, cette division a prospéré en offrant des services de gestion de patrimoine aux employés des plus grands cabinets d’avocats du monde. La clé de son succès : attirer ces clients pendant qu’ils sont jeunes, mentionne Insider.  Cette unité dessert présentement 50 000 avocats et 1 000 cabinets.

La nouvelle division s’adresse pour sa part aux professionnels juniors de différents secteurs d’activité, parmi lesquels la comptabilité et le service conseil. Elle prévoit d’étendre plus tard son offre à d’autres secteurs, comme celui de la santé.

Citigroup fait ainsi le pari que ces professionnels joindront un jour les rangs des personnes parmi les plus fortunées et auront alors besoin de solutions financières plus sophistiquées.

« Nous accueillons ces clients lorsqu’ils sont au début de leur carrière, et qu’ils ont plus de dettes que d’argent », a mentionné Naz Vahid, qui dirige la nouvelle division, dans une entrevue rapportée par InvestmentNews.

« Nous comprenons les structures entourant le versement de primes, les changements de revenus lorsque nos clients passent du statut d’associé à celui de partenaire, et leurs besoins uniques en matière de retraite », a ajouté Naz Vahid.

Elle a dirigé la division dédiée au secteur du droit pour plus de 12 ans.

Citigroup a enregistré des revenus de gestion de patrimoine de 7,5 G$ en 2021, soit une augmentation de 7,6 % par rapport à cinq ans plus tôt, selon InvestmentNews.

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Les banques américaines libèrent un peu leurs réserves https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-banques-americaines-liberent-un-peu-leurs-reserves/ Mon, 25 Jan 2021 13:07:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77493 Elles évoquent de meilleures perspectives et le vaccin pour expliquer leur décision.

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JPMorgan Chase, Citigroup et Wells Fargo ont débloqué au total près de 5 milliards de dollars (G$) de leurs réserves pour pertes sur prêts. Ces dernières avaient été augmentées pour faire face à la pandémie. Ce geste montre bien que les banques estiment que les perspectives économiques sont maintenant meilleures.

Cette décision leur a permis d’enregistrer de bons résultats pour le dernier trimestre de 2020. JPMorgan, qui a débloqué à elle seule 3 G$, a ainsi enregistré une hausse de ses bénéfices de 42 % au quatrième trimestre, nous apprend le Financial Times. Malgré cela, JPMorgan conserve encore plus de 30 G$ de côté pour couvrir d’éventuelles pertes sur prêts.

Citigroup a puisé 1,5 G$ dans ses réserves au quatrième trimestre, mais a toutefois enregistré une baisse de 7 % de ses bénéfices nets par rapport à l’année précédente.

Wells Fargo a retiré quant à elle 757 millions de dollars, augmentant ainsi de 4 % son revenu net.

Pas que des bonnes nouvelles

Au cours des neuf premiers mois de 2020, les trois banques ont pourtant enregistré plus de 31 G$ en frais de pertes sur prêts. Cela a eu évidemment un impact sur les résultats des trois banques. À noter toutefois que les nouvelles normes comptables ont gonflé la valeur de ces pertes sur prêts.

Les banques ont aussi enregistré une baisse de leurs revenus nets par rapport à 2019. Les faibles taux d’intérêt ont continué de réduire l’écart entre ce que les banques sont payées pour les prêts et le coût de leur financement. Citi a également été déçue par des coûts plus élevés que prévu.

Les actions de JPMorgan ont chuté d’environ 2,5 % dans les premiers échanges, celles de Wells Fargo de 7,5 % et celles de Citigroup de 4,5 %.

Cependant, le total des revenus de JPMorgan a augmenté de 20 % par rapport à 2019. Les revenus des banques d’investissement ont augmenté de 53 % en raison du boom des transactions et de la collecte de fonds. Citigroup a également profité des retombées d’un boom continu des opérations de négoce et des banques d’investissement. Ses revenus en actions sont en hausse de près de 60 % par rapport à 2019 et ceux des titres à revenu fixe de 7 %.

Les résultats, meilleurs que prévu, ouvrent la voie à des dépenses plus importantes de la part des banques pour le rachat d’actions, puisque la Réserve fédérale américaine a plafonné les paiements en fonction des récents bénéfices trimestriels.

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Les dépenses en cybersécurité dans les services financiers augmentent https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-depenses-en-cybersecurite-dans-les-services-financiers-augmentent/ Mon, 10 Aug 2020 12:06:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=68108 On constate une hausse de 15 % entre 2019 et 2020, selon un rapport.

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Les grandes banques et autres sociétés de services financiers ont augmenté leurs dépenses en cybersécurité de 15 % cette année. La pandémie et le télétravail seront probablement la cause de nouvelles hausses, selon une étude de Deloitte & Touche et le Financial Services Information Sharing and Analysis Center, un groupe industriel connu sous le nom de FS-ISAC..

Les dépenses moyennes par employés s’élèvent à 2691 $, contre 2337 $ en 2019. Certaines entreprises ont même budgété jusqu’à 3322 $ par employé pour la cybersécurité, soit une augmentation de 322 $ par rapport au maximum de l’année dernière, note le Financial Planning dans un article récent.

Pour des institutions telles que JP Morgan Chase ou Wells Fargo, cela se traduirait par des dépenses de respectivement 850 millions de dollars (M$) et 900 M$ par an. Pour Bank of America et Citigroup, cela représenterait environ 700 M$ chacun.

À noter que les dépenses en matière de cybersécurité sont en augmentation depuis les quatre dernières années. Les services financiers sont une cible privilégiée pour les cybercriminels. Les cyberattaques ont d’ailleurs bondi au premier trimestre de 2020, les criminels essayant de profiter de la peur et de la confusion causées par la COVID-19.

L’enquête Deloitte-FS-ISAC a été réalisée de fin 2019 à janvier 2020. 53 entreprises y ont participé, dont des banques, des compagnies d’assurance et des prêteurs non bancaires.

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Fin du marché baissier, vraiment? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/francois-gagnon/fin-du-marche-baissier-vraiment/ Fri, 05 Jun 2020 12:19:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=66950 ZONE EXPERTS - Un marché baissier ou « bear market » est généralement reconnu quand on assiste à une baisse de plus de 20% de la Bourse. Les bourses mondiales ont chuté de plus de 30% entre février et mars 2020, confirmant qu'un marché baissier était en cours en à peine un mois.

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Il s’agit de la descente la plus rapide en marché baissier des 40 dernières années.

La remontée à laquelle on assiste depuis la fin du mois de mars pourrait laisser croire que le dernier marché baissier aurait été l’un des plus courts de l’histoire. La firme Citigroup a publié un graphique la semaine dernière qui illustre les 5 grands marchés baissiers des 40 dernières années au niveau mondial. L’indice MSCI ACWI reflète l’évolution boursière mondiale et est composé d’un large éventail de compagnies, tant dans les marchés développés que dans les marchés émergents. En moyenne, l’indice mondial avait besoin de près de 18 mois pour toucher le fond. Le plus court « bear market » que nous ayons connu avant 2020 était celui de 1990 qui avait duré 9 mois.

Nous pourrons reconnaître que le marché baissier est terminé seulement lorsque nous aurons atteint de nouveaux sommets. Certains investisseurs craignent que la tendance baissière revienne et que l’on retourne aux niveaux touchés en mars dernier. La remontée spectaculaire connue depuis le 23 mars ne serait alors qu’un rebond dans un marché baissier.

À court terme les marchés boursiers peuvent être irrationnels ou manipulés par des interventions gouvernementales. À long terme, la valeur des actions en Bourse reflète la capacité des entreprises à générer des profits. Plus les profits seront importants, plus la valeur de la Bourse devrait monter.

Les analystes des maisons de courtage publient régulièrement leurs attentes de profits pour les compagnies qu’ils suivent et des firmes comme Thomson Reuters les compilent et en font la moyenne. La moyenne des attentes en matière de profits des analystes est souvent très près des résultats qui sont éventuellement publiés.

Depuis décembre 2019, les attentes de profits sont en baisse tant sur le marché canadien que sur le marché américain. La firme Yardeni Research Inc. évalue que le S&P 500 se transige à plus de 21.2 fois les profits prévus pour la prochaine année. La Bourse américaine n’a pas été aussi chère qu’en ce moment depuis l’éclatement de la bulle des technos au début des années 2000…

L’estimation des profits pour la prochaine année ne tient pas compte de la croissance que pourraient connaître les compagnies à plus long terme. Ajouter l’estimation de croissance des profits des analystes pour les 5 prochaines années permettrait de mieux évaluer le niveau de surévaluation de la Bourse. La croissance prévue à long terme est présentement de 10.1% pour les 5 prochaines années, toujours selon Yardeni Research Inc.

Un ratio combine l’estimation du nombre de fois les profits que l’on paie pour les profits estimés et la croissance à long terme : le PEG (Price/Earnings on Growth).  Le ratio PEG est présentement de 2.1, soit son niveau le plus élevé des 25 dernières années. Sans hausse importante des profits, il deviendra de plus en plus difficile de justifier les niveaux actuels atteints par la bourse américaine.

Le tableau ci-dessous résume ces évaluations :

S&P500 ratios cours/bénéfices prévus et PEG

Source : Yardeni Research Inc.

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Un mauvais moment pour acheter des actions https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-mauvais-moment-pour-acheter-des-actions/ Thu, 28 May 2020 12:09:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=66641 Cet expert relève différents éléments qui l’inquiètent.

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Selon toute apparence, tout semble bien aller sur le marché. À la fin de la semaine dernière, le Dow Jones Industrial Average a gagné 779,74 points, soit 3,3 %, pour terminer la semaine à 24 465,16, tandis que l’indice S&P 500 a augmenté de 3,2 %, à 2955,45, et le Nasdaq Composite a grimpé de 3,4 %, à 9324,59, relève un article du Barron’s.

La semaine a offert également de nombreuses raisons de se montrer optimiste. À commencer par le discours optimiste du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, lors d’une interview dans le cadre de l’émission 60 Minutes. Ensuite Moderna a révélé avoir fait un essai de vaccin pour la COVID-19 sur huit patients dont les résultats semblent montrer une certaine efficacité. Et finalement de nombreux pays, États aux États-Unis et provinces au Canada, se déconfinent gentiment. Ces bonnes nouvelles ont permis au S&P 500 de clôturer proche de son plus haut niveau depuis le 6 mars.

Toutefois, Ben Levisohn, rédacteur en chef adjoint chez Barron’s et ancien courtier en Bourse, estime que ce n’est pas forcément assez pour se relancer sans souci dans le marché. Il relève que, malgré cette hausse, le marché n’a pas progressé. Il note ainsi que le S&P 500 n’est pas vraiment allé très loin depuis son sommet d’avril de 2939,51. Du 29 avril au 22 mai, l’indice n’a gagné que 0,5 %, soit moins que sa moyenne quotidienne de 1,2 % dans les deux sens depuis lors.

Pour Robert Buckland, stratège chez Citigroup, ce manque de progression s’explique. Selon lui, le S&P 500 est coincé entre deux forces concurrentes. D’une part, il y a les 6 000 milliards de dollars d’achats d’actifs par les banques centrales dans le monde entier qui ont créé une offre sur le marché. D’autre part, il y a l’offre, qui pourrait entraîner une baisse de 50 % des bénéfices mondiaux en 2020.

Cette bataille entre deux forces serait particulièrement visible lorsque l’on constate où se situe le S&P 500 par rapport à ses moyennes mobiles de 50 et 200 jours. La moyenne sur 50 jours, qui est une mesure à court terme de la tendance du marché, se situe aux alentours de 2730 et devrait offrir un certain soutien au marché. La moyenne sur 200 jours, en revanche, se situe à 3 000 et offre une résistance évidente.

Selon l’histoire, lorsque cette situation se présente, il y a de fortes chances qu’ensuite on assiste à une baisse. Selon Jason Goepfert, de Sundial Capital Research, c’est la trentième fois depuis 1928 que le S&P 500 stagne entre les deux moyennes mobiles pendant au moins 20 jours. Lors des 29 fois précédentes, le S&P 500 a franchi 21 fois la barre des 50 jours à la baisse et seulement huit fois celle des 200 jours à la hausse, ce qui suggère qu’il y a 72 % de chances que le prochain mouvement soit à la baisse.

Jason Goepfert précise également que, même si le S&P 500 parvient à franchir sa moyenne mobile de 200 jours, dans le passé, l’indice a constamment baissé au cours des six mois suivants, avec une baisse moyenne de 12,7 %.

« Le problème, c’est que les acheteurs n’ont pas montré suffisamment de dynamisme pour progresser ces derniers temps, écrit-il. Lorsque cela se produit pendant des marchés à la baisse comme ceux dans lesquels nous avons été, avec une longue période proche, mais inférieure à la moyenne de 200 jours, cela indique des problèmes plus importants et cela a presque toujours signifié une nouvelle faiblesse à venir ».

Ben Levisohn cite également David Rosenberg, stratégiste en chef de Rosenberg Research, qui lui se montre également pessimiste, mais pour une toute autre raison. Il a ainsi décomposé le marché en indices représentants les thèmes qui animent les actions actuellement et qui montrent qu’il n’y a pas autant de déconnexion entre l’économie et les marchés que beaucoup peuvent le penser.

Ben Levisohn estime donc que si les résultats ne sont pas encore clairs, les risques eux sont connus. Il pense ainsi à une deuxième vague du virus qui pourrait frapper à l’automne, au fait que la récession sera la plus profonde depuis la Grande Dépression et finalement, que les tensions entre les États-Unis et la Chine, qui ont terminé la semaine en proposant de nouvelles mesures de sécurité visant Hong Kong, vont presque certainement faire partie du paysage de façon permanente.

Selon lui, les résultats pourraient être bien meilleurs que prévu, mais ils pourraient aussi être bien pires. Il estime donc que c’est un mauvais moment pour acheter.

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Les banques américaines se préparent à une avalanche de prêts non remboursés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-banques-americaines-se-preparent-a-une-avalanche-de-prets-non-rembourses/ Mon, 20 Apr 2020 12:12:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=65785 PLANÈTE FINANCE – En raison de la pandémie de coronavirus, plusieurs banques américaines mettent des milliards de dollars de côté pour couvrir une flambée de prêts non remboursés.

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Bank of America, Citigroup et Goldman Sachs s’attendent ainsi à ce que nombre de particuliers et d’entreprises ne puissent rembourser leurs prêts. Comme JPMorgan Chase et Wells Fargo, ces institutions estiment que le plus dur est encore à venir, rapporte La Presse.

Toutefois, les banques précisent que, contrairement à 2008, elles disposent de suffisamment de liquidités pour passer à travers ces temps sombres.

Bank of America a provisionné 4,8 milliards de dollars (G$) faisant ainsi chuter son bénéfice net de 48,4 % à 3,5 G$ au premier trimestre. Cette somme prévoit 1,1 G$ pour faire face aux prêts non remboursés.

Citigroup a mis de côté 7 G$ pour parer aux impayés plongeant ainsi de 46,6 % à 2,5 G$. L’institution se prépare à faire face à plusieurs scénarios, dont un taux de chômage qui frôlerait les 15 % et une contraction du PIB de 40 %.

La firme fait déjà face à une chute de 30 % des dépenses réalisées avec ses cartes bancaires. Elle compte couper, entre autres, dans ses dépenses marketing pour faire face à cette baisse.

Pour faire face aux défauts de paiement, Goldman Sachs a dû provisionner 937 millions de dollars (M$), soit plus de quatre fois le montant qu’elle estimait nécessaire il y a un an.

Une situation à suivre de près

Malgré le plan de 2200 milliards de dollars promulgué en mars par le président Trump pour soutenir l’économie, la situation ne devrait pas s’arranger de sitôt, selon Paul Donofrio, le directeur financier de Bank of America.

« Au vu de l’augmentation des demandes d’inscription au chômage, nous anticipons une croissance des défaillances des consommateurs en fin d’année, avec la possibilité que ça s’étale en 2021 », a-t-il expliqué, lors d’une conférence téléphonique d’analyse des résultats.

Depuis l’arrêt brusque des activités, nombre de PME ont dû fermer. Les grandes entreprises se sont précipitées pour avoir accès aux lignes de crédit ouvertes par les banques pour éviter la faillite.

Parmi les particuliers, 16 millions d’Américains ont demandé le chômage entre fin mars et début avril et beaucoup de ménages peinent à payer leurs factures, leurs crédits à la consommation et à honorer leurs mensualités.

D’autres signaux viennent appuyer les prédictions de Bank of America. Les ventes au détail ont chuté en mars et l’activité manufacturière a atteint un creux historique en avril.

L’institution a permis à ses clients de reporter jusqu’à trois mois de mensualités et près de 16 % des PME clientes ont demandé de bénéficier de cette mesure.

Malgré ces incertitudes, les banques peuvent compter sur leurs activités spéculatives. Les revenus trimestriels des activités spéculatives de Citigroup – dont le courtage des produits financiers liés aux matières premières, devises et obligations – ont ainsi bondi de 37 %.

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Google offrira des comptes chèques dès l’an prochain https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/google-offrira-des-comptes-cheques-des-lan-prochain/ Mon, 18 Nov 2019 14:22:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=62463 PLANÈTE FINANCE – Google fait un premier pas vers les services financiers personnels. Dès 2020, l’entreprise offrira des comptes chèques aux consommateurs.

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Pour ce projet, nommé projet « Cache », le géant technologique s’associera à des banques et des coopératives de crédit, rapporte le Wall Street Journal. Ces dernières s’occuperont ainsi de toutes les activités financières et de conformité liées aux comptes chèques que Google proposera.

Parmi les partenaires financiers avec lesquels Google fera affaire, on compte déjà Citigroup et Stanford Federal Credit Union, une coopérative de crédit de l’Université Stanford. Ces entreprises ont accepté ce partenariat pour attirer une clientèle plus jeune et plus avertie qui cherche davantage à gérer une partie de leur vie grâce aux outils en ligne.

Travailler avec Google offre certains avantages. Ces institutions financières bénéficieront de la capacité de Google à travailler avec de grands ensembles de données et à les transformer en produits à valeur ajoutée. Google est également en mesure d’obtenir beaucoup d’informations et un aperçu du comportement des clients.

Les entreprises technologiques, une menace?

Google n’est pas la première entreprise technologique à se lancer dans les services financiers. Apple a lancé une carte de crédit cet été en partenariat avec Goldman Sachs et d’autres géants de la technologie comptent également s’y mettre. Amazon a contacté des banques dans l’espoir d’offrir elle aussi des comptes chèques et Facebook travaille sur la Libra, une monnaie numérique.

Pour ces entreprises, les services financiers représentent un autre moyen de se rapprocher des utilisateurs et de collecter des données précieuses.

Leurs ambitions menacent toutefois les entreprises de services financiers déjà en place. Elles pourraient également susciter une réaction à Washington, où les régulateurs examinent déjà si les grandes entreprises technologiques n’ont pas trop d’influence.

De ce fait, les liens entre le secteur bancaire et la technologie sont parfois rudes. Récemment Goldman Sachs a fait part de son mécontentement devant la publicité d’Apple qui affirmait que sa carte était « conçue par Apple, et non par une banque ».

Vers une trêve

Google semble toutefois vouloir mettre fin à la guerre opposant les deux secteurs. Contrairement à Apple, le géant technologique a annoncé qu’il comptait mettre de l’avant ses partenaires et présenter ses comptes épargnes comme un projet conjoint.

« Notre approche consistera à établir des partenariats étroits avec les banques et le système financier, a déclaré César Sengupta, directeur de Google, au Wall Street Journal. C’est peut-être le chemin le plus long, mais c’est plus durable. »

En visant les comptes chèques, Google fait preuve de prudence. Il s’agit d’un produit usuel et les gens changent rarement de compte. Ces produits contiennent toutefois beaucoup d’informations notamment en ce qui a trait à la rémunération des gens, leurs achats et les factures qu’ils paient.

De ce fait, l’entreprise devra convaincre un public de plus en plus méfiant de la façon dont les entreprises de technologie utilisent les données personnelles qui leur sont confiées. Les régulateurs vont également évaluer si l’information ainsi obtenue ne donne pas à Google un avantage injuste par rapport à ses concurrents.

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