BNP Paribas – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 14 Nov 2023 19:23:46 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png BNP Paribas – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Éric Jacob nommé directeur général du contrôle des marchés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/eric-jacob-nomme-directeur-general-du-controle-des-marches/ Wed, 15 Nov 2023 11:23:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97475 NOUVELLES DU MONDE - Au sein de l’Autorité des marchés financiers.

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L’Autorité des marchés financiers (AMF) a nommé Éric Jacob à titre de directeur général du contrôle des marchés. Arrivé à l’AMF en 2008, il a occupé différents postes de direction et depuis mars 2023, il agissait à titre de directeur général par intérim, tout en continuant d’exercer ses responsabilités de surintendant de l’assistance aux clientèles et de l’encadrement de la distribution.

« Éric prend les rênes de la DGCM avec un bagage de connaissances et d’expériences étoffé, comme en témoignent son travail engagé à la tête de diverses unités et son importante feuille de route à l’Autorité », a précisé le président-directeur général de l’Autorité, Yves Ouellet. « Son expertise reconnue du secteur, sa vision structurante et son approche mobilisatrice apporteront une valeur significative à l’équipe de la DGCM ainsi qu’à la grande équipe de l’Autorité. »

Auparavant, Éric Jacob a notamment dirigé différentes équipes de la Direction générale du contrôle des marchés (la « DGCM ») durant une dizaine d’années, avant d’être appelé à superviser les activités de la Surintendance de l’assistance aux clientèles et de l’encadrement de la distribution (la « SACED »), en 2021.

Avant son entrée à l’AMF, Éric Jacob a été vice-président, Financement Commerce International, à BNP Paribas, et a passé plus de 11 ans au sein de RBC.

Diplômé en droit de l’Université de Montréal, il possède aussi un MBA de l’Université de Sherbrooke.

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BNP Paribas : À la poursuite des futurs Lightspeed et Nuvei https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/bnp-paribas-a-la-poursuite-des-futurs-lightspeed-et-nuvei/ Fri, 20 Oct 2023 09:51:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96927 En marge du Forum Fintech Montréal.

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BNP Paribas est à l’affût de jeunes pousses nord-américaines à fort potentiel technologique, prêtes à exporter leurs innovations financières en Europe. Mathieu Soulé, responsable du C.Lab Americas, le laboratoire d’innovation du groupe européen à San Francisco, est les yeux et les oreilles du groupe dans ce domaine. Il était de passage à Montréal en septembre dans le cadre du Forum Fintech pour débusquer des startups prometteuses dans le domaine des technologies financières.

Le Canada offre un terrain fertile pour le développement de fintechs dans l’industrie de la finance, estime Mathieu Soulé. Il souligne l’essor des fintechs de paiement et de l’assurtech, tandis que le secteur du crédit immobilier et de la finance durable se distinguent également, avec des innovations nées à Montréal telles que la plateforme hypothécaire Nesto ou encore Novisto, qui met à profit l’IA dans la gestion des données ESG.

Le marché canadien se caractérise par sa taille réduite et un nombre de joueurs limité, ainsi que par des réglementations provinciales spécifiques, qui différencient le paysage financier canadien de celui des États-Unis, résume le spécialiste français de l’innovation et des investissements. Depuis avril 2020, Mathieu Soulé est responsable du C.Lab Americas, une cellule de veille sur les technologies émergentes. Auparavant il a été partenaire de capital risque pour le fonds BNP Paribas Solar Impulse, qui investit dans des startups spécialisées dans les technologies climatiques. Il a également dirigé l’Atelier BNP Paribas pour les Amériques, une cellule de veille.

Durant ces années, il a été le témoin privilégié de la naissance de la scène fintech en Europe. Il a aussi assisté à l’évolution de l’écosystème américain, marquée par l’essor des technologies de paiement, avec des joueurs comme Paypal, Stripe et Lightspeed, l’apparition des premières banques en ligne (néobanques), le développement des robots conseillers et l’émergence de l’assurtech.

Les nouveaux défis des fintechs

Les fintechs font face à des défis de financement, soulève Mathieu Soulé. On assiste à un recul important des investissements par rapport à 2021 dans ce secteur. Au niveau mondial, les étapes de financement des fintechs ont réuni 45 G$ pendant les deux premiers trimestres de 2021, selon des données de Pitchbook. En 2022, elles ont récolté 24 G$ durant la même période. En 2023, les diverses rondes de financement ont levé 5 G$.

« Les cycles de financement sont plus longs, et certaines startups ont dû réduire leurs coûts pour contrôler la consommation de trésorerie (cash burn). On a également assisté à une vague de licenciements dans l’écosystème. Pourtant, de nombreuses startups cherchent à collaborer avec des institutions financières, offrant ainsi une opportunité pour les banques de générer des revenus sans réaliser d’investissements massifs », rapporte Mathieu Soulé. Il croit qu’« on a touché le fond de la cuve du côté des investissements », et qu’un début de reprise se fait sentir aux États-Unis.

Certains domaines tels que la cybersécurité et l’intelligence artificielle, restent en revanche relativement stables sur le plan du financement, malgré la réduction des investissements dans les fintechs. Ces technologies continuent d’être adoptées rapidement, en dépit de la crise du financement, indique l’expert.

Les fintechs au service de la planète

Outre la finance embarquée (embedded finance), qui permet aux entreprises d’intégrer rapidement la fonction paiement à leur chaîne de valeur, et les technologies de crédit au point de vente (Buy now, Pay later), les fintechs s’intéressent de plus en plus aux enjeux environnementaux. Comment les services financiers peuvent contribuer à rendre la planète plus verte : la question passionne Mathieu Soulé. Il mentionne que BNP Paribas a investi notamment dans Plan A, une startup allemande qui mesure l’empreinte carbone des entreprises, et dans Chargepoint, une jeune pousse qui conçoit des bornes de recharges pour voitures électriques. Le groupe s’est également récemment associé avec des partenaires, dont Amazon, pour lancer « Decarb Fast Track », un programme qui vise à aider les industriels européens à réduire leur consommation d’énergie. « Plus vite on aide les entreprises de taille intermédiaire à mesurer leur taille carbone, plus vite elles réduiront leur empreinte. C’est un exemple de comment les boites de services financiers peuvent contribuer à accélérer la transition énergétique. »

Démocratiser l’accès à l’assurance

BNP Paribas étend aussi ses investissements dans des marchés émergents. Elle a participé au début du mois à une ronde de financement de 650 M$ dans InsuranceDekho, principal acteur de l’assurtech en Inde. Au Brésil, le groupe a conclu un partenariat avec Neon, l’une des principales fintechs du pays, afin d’offrir des services de protection financière, d’assurance vie et de biens.

Un des objectifs du groupe consiste à repérer dans ces régions les futurs carrefours d’audience ainsi que de nouveaux canaux de distribution pour les produits financiers, « car l’assurance traditionnelle vendue en agence bancaire ne correspond plus aux besoins des consommateurs des pays émergents », indique Mathieu Soulé. Le développement de nouveaux acteurs financiers est par ailleurs facilité par l’accès à Internet et aux téléphones intelligents, notamment en Chine et en Amérique latine.

La collaboration entre des fintechs et des institutions financières offre donc de nombreuses opportunités de croissance pour l’industrie. Un exemple concret : le partenariat entre la Montréalaise Hopper et NubanK annoncé en juillet qui permet à la banque en ligne brésilienne d’offrir des services de réservation de voyages à ses clients. « Pour une fintech canadienne comme Hopper, signale Mathieu Soulé, travailler avec la plus grande néobanque hors de Chine était de la science-fiction il y a encore 10 ans. »

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BMO et des sociétés de Wall Street sanctionnées https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/bmo-et-des-societes-de-wall-street-sanctionnees/ Fri, 11 Aug 2023 09:55:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95557 Les régulateurs ont imposé des amendes d'un montant total de 549 M$

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La Banque de Montréal (BMO) a versé 60 millions (M$) de dollars américains en guise de réponse à des allégations d’infractions en matière de tenue de dossiers formulées par des organismes américains de réglementation des valeurs mobilières et des produits dérivés.

C’est ainsi que la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) des États-Unis a réglé des accusations portées contre quatre entreprises, dont la BMO. Les manquements allégués concernent l’omission d’empêcher les employés d’utiliser des applications de messagerie non approuvées – comme WhatsApp, Signal et iMessage – et le fait de ne pas avoir consigné les communications effectuées par l’entremise de ces canaux.

BMO a accepté de payer 35 M$ pour régler les allégations de la CFTC. Les autres institutions financières, soit BNP Paribas, Société Générale et Wells Fargo, ont chacune accepté de payer 75 M$.

Parallèlement, la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis a également réglé des accusations portées contre 11 sociétés de Wall Street, dont BMO Marchés des capitaux, pour des violations similaires liées à des exigences en matière de tenue de dossiers concernant des applications de communication non approuvées.

Dans ce cas, BMO a accepté de verser une pénalité de 25 M$ en guise de règlement avec la SEC.

La SEC a également sanctionné diverses filiales de BNP Paribas, Société Générale et Wells Fargo, ainsi qu’une poignée d’autres institutions financières. Au total, les entreprises ont payé 289 M$ pour répondre aux accusations du régulateur.

Outre les sanctions financières, les sociétés ont reçu l’ordre de cesser ces pratiques, de s’abstenir de toute violation future, et de faire appel à des consultants indépendants en matière de conformité pour revoir leurs politiques et procédures relatives à la conservation des communications électroniques.

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La chute du Crédit Suisse secoue les marchés financiers européens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-chute-du-credit-suisse-secoue-les-marches-financiers-europeens/ Thu, 16 Mar 2023 17:35:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92584 Les inquiétudes de contagion après la faillite de SVB s'intensifient.

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Après la faillite des banques américaines Silicon Valley Bank (SVB) et Signature, c’est au tour d’une banque européenne d’être ébranlée. Le Crédit Suisse, deuxième groupe bancaire du pays, a dû faire appel à l’aide de la banque centrale helvétique après que son action a chuté brutalement mercredi.

Grâce à un apport de liquidités de 50 milliards de francs suisses (74 milliards de dollars canadiens), l’action de Crédit Suisse, qui avait chuté de 25 % le 15 mars, avait remonté de 30 % le lendemain, à l’ouverture de la Bourse, grâce à la bouée de sauvetage lancée par la Banque nationale suisse. L’institution financière a parallèlement annoncé une série d’opérations de rachat de dette pour environ 4 G$.

Le groupe bancaire, qui gère des actifs de plus de 2000 G$, a vu la valeur de son action chuter à près de 2 $ le 15 mars, dans la pire séance de son histoire, tirant vers le bas les principaux indices boursiers européens.

La débâcle a commencé lorsque Ammar al-Khudairy, le président de la Banque nationale saoudienne, principal actionnaire du Crédit Suisse, a déclaré dans une entrevue à Bloomberg TV que son groupe n’injecterait pas d’argent supplémentaire dans l’institution financière helvète en cas de difficulté, invoquant des raisons réglementaires.

L’actionnaire est déjà venu au secours de la banque une première fois en novembre. Un autre apport de capitaux porterait sa participation au-dessus de 10 %, ce qui impliquerait d’obtenir l’aval de la FINMA, l’autorité fédérale de surveillance des marchés financiers en Suisse, selon le journal économique Les Échos.

Cette nouvelle a déclenché un mouvement de panique dans un marché inquiet des risques de contagion après la faillite de la banque américaine SVB. L’onde de choc a secoué plusieurs grandes banques européennes. La valeur de BNP Paribas a chuté de 11,11 % dans la foulée, celle de la Société générale a baissé de 11,01 % et celle de la Commerzbank de 10,08 %. Le CAC 40 est tombé de plus de 3,5 %, atteignant son niveau le plus bas depuis le 10 janvier.

Les inquiétudes autour de la santé des banques, accentuées par la chute en Bourse du Crédit Suisse, n’ont pas fait dévier de sa course la Banque centrale européenne (BCE), qui a augmenté son taux directeur de 50 points de base mercredi.

Une débâche annoncée

Les déboires du Crédit Suisse, fondé en 1856, ne datent pas d’hier. En novembre dernier, la banque a entrepris une importante restructuration qui l’a conduite à aller chercher le soutien financier d’un actionnaire saoudien. En février, elle dévoilait une perte de 10 G$ pour l’exercice 2022.

L’établissement a subi plusieurs revers ces dernières années. L’action a perdu plus de 87 % de sa valeur depuis la faillite, en mars 2021, de la société financière britannique Greensill Capital. La banqueroute du fonds Archegos Capital, la même année, lui a coûté plus de 6 G$.

Le risque de voir la situation contaminer d’autres institutions financières européennes est cependant assez faible, selon un expert interrogé par la radio française Europe 1, étant donné que la capitalisation boursière d’UBS, la principale banque suisse, est 10 fois supérieure à celle du Crédit Suisse.

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BMO Groupe financier et BNP Paribas allient leurs forces https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/bmo-groupe-financier-et-bnp-paribas-allient-leurs-forces/ Thu, 02 Mar 2023 11:19:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92051 En vue d’offrir des services commerciaux internationaux.

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À la suite de la cession par BNP Paribas de Bank of the West à BMO Groupe Financier, qui s’est achevée le 1er février dernier, la banque canadienne et le groupe financier européen ont conclu un accord commercial à long terme qui leur permettra de fournir aux clients une continuité de service, des services de leasing ainsi qu’une couverture mondiale.

Dans le cadre de cette entente transatlantique, les deux institutions continueront de fournir et de développer des services internationaux pour les clients. L’accord vise dans un premier temps les clients internationaux actuels de BNP Paribas et de l’ancienne Bank of the West, aujourd’hui BMO. Il concerne également les futurs clients qui souhaitent accéder aux plateformes européennes et asiatiques de BNP Paribas et au réseau de BMO aux États-Unis et au Canada. Pour ce faire, BMO s’appuiera sur l’équipe responsable de la clientèle internationale de Bank of the West.

Lire également : BMO conclut l’acquisition de Bank of the West

« Cet accord combine les forces de BMO, l’un des cinq premiers fournisseurs de services de banque commerciale en Amérique du Nord avec une présence et des capacités internationales, à celles de BNP Paribas, première banque de la zone euro. Il en résulte un puissant modèle de couverture globale qui offre à nos clients un accès à plus d’opportunités au Canada, aux États-Unis et dans le monde entier », a déclaré Dan Marszalek, co-responsable de la Banque commerciale de BMO aux États-Unis.

Les clients de BMO pourront profiter de la présence de BNP Paribas dans plus de 65 pays, notamment au travers des activités Cash Management et Leasing Solutions, deux plateformes actives actuellement en Europe.

Un nouvel acteur dans le domaine du financement de l’équipement verra par ailleurs le jour à la suite de cette entente, grâce à un partenariat entre BNP Paribas Leasing Solutions et la division BMO Vendor Finance. Cette collaboration permettra aux clients d’accéder à des services complets de financement d’actifs, comprenant des solutions de financement de stocks, de point de vente et de crédit-bail.

BMO a déboursé 16,3 milliards de dollars américains (G$ US) dans l’acquisition de Bank of the West au cours d’une transaction qui s’est conclue sur près de 13 mois. À la suite de cette opération, plus de 9 300 employés et quelque 1,8 million de clients de Bank of the West dans 32 États américains se sont joints au groupe financier canadien.

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COP 15 : Intégrer la nature aux risques financiers https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/cop-15-integrer-la-nature-aux-risques-financiers/ Wed, 04 Jan 2023 13:02:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91051 Près de 210 milliards de dollars pour protéger la biodiversité d’ici à 2030.

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Les 196 pays membres de la Convention sur la diversité biologique ont approuvé, fin décembre à Montréal, une vingtaine d’objectifs pour arrêter le déclin des espèces naturelles dans le monde. Le secteur financier a répondu à l’appel : quelque 150 institutions financières gérant plus de 24 000 milliards de dollars (G$) étaient présentes à l’événement.

L’objectif phare consistait à se doter de moyens pour protéger au moins 30 % des terres, des eaux intérieures et des océans de la planète. Cette cible a été présentée comme l’équivalent pour la biodiversité de l’objectif de l’Accord de Paris, signé en 2015, qui vise à limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C.

Les États signataires se sont engagés à verser au moins 20 milliards de dollars (G$) par année d’ici 2025 et 30 G$ entre 2025 et 2030 dans un fonds spécial consacré à la biodiversité, créé à même le Fonds pour l’environnement mondial. De plus, d’ici à 2030, ils devront réorienter 500 G$ de dépenses publiques menaçant la biodiversité.

Pour la première fois, l’industrie de la finance était assise à la table d’une COP consacrée à la biodiversité. Une journée entière a été consacrée aux enjeux financiers le 14 décembre, afin d’explorer la façon dont le secteur doit s’impliquer dans la mise en œuvre du cadre mondial pour la biodiversité et prendre en compte les risques, impacts, dépendances et opportunités liés à la nature dans les projets financés.

BNP Paribas, la plus importante banque européenne avec plus de 3 000 milliards d’actifs, faisait partie des institutions présentes. L’institution est née en 2000 de la fusion de deux banques privées françaises, BNP et Paribas. Présente dans 65 pays, elle est aujourd’hui le huitième groupe financier mondial. Le siège social canadien, situé à Montréal, est en croissance. Il compte quelque 1200 employés et recrute activement.

Biodiversité et ESG

L’investissement ESG est devenu central dans la stratégie d’affaires de la banque européenne depuis une dizaine d’années. Laurence Pessez, qui dirige la Responsabilité sociale et environnementale de BNP Paribas depuis 2009, était de passage à la COP 15 pour évaluer les impacts de la biodiversité dans le portefeuille de ses clients.

« On veut créer une méthodologie et des indicateurs communs pour toutes les institutions financières, partout dans le monde. On est ici pour que le nouveau cadre de la biodiversité soit mis en branle », explique-t-elle. À son avis, l’accord signé cette semaine à Montréal pourrait être aussi important que celui de Paris.

Sous l’impulsion de cette gestionnaire issue de la communication et des ressources humaines, le groupe financier est devenu en 2017 la première banque européenne pour sa performance en matière de responsabilité selon l’agence de notation extrafinancière Vigeo-Eiris. En 2018, elle a été nommée meilleure banque au monde pour la finance durable par Euromoney, et en 2019, troisième banque mondiale dans le classement des banques les plus durables de Corporate Knights.

BNP Paribas a commencé par exclure des entreprises productrices de pétrole et gaz de schiste et de sables bitumineux en 2017, ce qui ne l’a pas rendu très populaire auprès de ses partenaires canadiens dans ce secteur, concède Laurence Pessez.

« Fin 2017, nous sommes sortis des spécialistes de ce secteur, essentiellement des sociétés américaines de moyenne capitalisation aux modèles d’affaires très liés à ces sources d’énergie et de toutes leurs infrastructures associées. »

En 2020, la banque a commencé à supprimer progressivement la chaîne de valeur du charbon thermique de ses investissements en vue de l’éradiquer d’ici 2030 dans l’Union européenne et les pays de l’OCDE. D’ici 2040, elle a l’intention d’étendre cette politique au reste du monde.

Entente internationale

Après l’approche d’exclusion, le groupe financier est passé à une stratégie d’impact. Il s’est engagé notamment à financer à hauteur de 43 G$ des projets d’énergie renouvelable d’ici 2025. Pour ce faire, il a développé en collaboration avec quatre autres banques internationales une méthodologie commune afin d’aligner leurs portefeuilles dans les secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre (GES,) tels que la production d’électricité, les combustibles fossiles, les transports, le ciment et l’acier.

Concentrée sur l’environnement et la lutte aux changements climatiques au cours des dix dernières années, la banque veut désormais mettre l’accent sur la responsabilité sociale. Elle scrute notamment, chez les entreprises qu’elle finance, les conditions de travail de la main-d’œuvre et les politiques de travail équitables. Des sujets qui se sont imposés dans la foulée de la COVID-19, rapporte Laurence Pessez.

« La prochaine vague de responsabilité impliquera une action plus large, non seulement dans les secteurs de la santé et de l’environnement, mais aussi en matière d’emploi, d’éducation et d’autres questions sociétales », estime-t-elle.

Réalité économique

Le parti pris de la banque en termes d’investissement durable se heurte cependant à la réalité économique. Ainsi, BNP Paribas a été vertement critiquée au printemps dernier par des environnementalistes pour avoir accordé un prêt de 8 G$ de dollars au groupe TotalEnergies, un grand producteur mondial de pétrole, de gaz et d’électricité.

L’institution se défend en arguant que couper unilatéralement le financement des principaux émetteurs n’est pas une solution réaliste alors que la demande en énergie est forte en Europe, afin d’éviter de provoquer un choc économique et social. « Nous devons continuer à financer l’ancien Monde tout en soutenant le monde de demain. » Elle précise que dans le cas de Total, BNP Paribas s’est contentée de financer un fonds de roulement et non de nouveaux projets d’investissement.

Double matérialité

Si des progrès sont en marche, il reste beaucoup à faire, constate Laurence Pessez. « Sur les métriques de transition et d’alignement des portefeuilles, tout est à créer, notamment pour procurer aux investisseurs des éléments de preuve afin qu’ils puissent comparer les actions des banques en matière de RSE. C’est un gage de crédibilité. » Dès 2025, les banques européennes devront rendre compte de leurs actions sur la biodiversité, « un sujet qui n’est pas encore naturel et pour lequel on manque de données et d’outils de mesure », estime-t-elle.

L’introduction des normes relatives à la durabilité de l’International Sustainability Standards Board (ISSB), prévues en 2023, entraîne une nouvelle complexité. Le défi consistera à harmoniser les différentes normes utilisées par les institutions nord-américaines et européennes. Le European Financial Reporting Advisory Group (EFRAG) met de l’avant le concept de la double matérialité, qui revient à étudier les impacts de l’environnement sur l’entreprise et de l’entreprise sur son environnement. « Les Américains ne veulent pas en entendre parler. En Europe, on veut traiter les deux sujets », souligne la responsable.

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L’impact du coronavirus sera permanent selon BNP Paribas https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/limpact-du-coronavirus-sera-permanent-selon-bnp-paribas/ Tue, 16 Jun 2020 12:12:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67100 Une croissance en L, prévoit son économiste.

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L’économiste en chef de BNP Paribas, Daniel Ahn, a confié lors d’une conférence de presse de la banque, qu’un retour aux niveaux économiques d’avant-pandémie était quasi impossible.

« Au début, nous pensions que nous assisterions à une reprise en U ou en V, lorsque nous pensions que notre économie retrouverait ses niveaux d’avant la crise et sa tendance de croissance, a-t-il déclaré. Maintenant, notre scénario de base est que nous ne reviendrons jamais à la tendance sur laquelle nous étions. »

Selon l’expert, les conséquences de la crise reliée au coronavirus s’ajoutent à une liste de facteurs qui compliqueront un retour à la normale, dans une année particulièrement mouvementée.

« Les chances d’une deuxième vague de la COVID-19 sont élevées et elles augmentent avec toutes les manifestations, a-t-il déclaré. Les autres facteurs de stress incluent les tensions entre les États-Unis et la Chine, les élections et si plus de soutien est nécessaire de la part des gouvernements. »

Impacts sur les pays développés : du cas par cas

Un rapport publié par BNP Paribas, sur lequel Daniel Ahn s’appuie, conclut que la pandémie a impacté les grandes économies à différentes échelles, et prévoit une reprise plus lente pour certains pays, surtout en Europe.

« La virulence de la contagion et la rigueur des mesures de confinement ont varié d’un pays à l’autre, l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni semblent être les plus touchés sur ce plan », précise le rapport.

Plusieurs de ces pays ont récemment assouplis, ou complètement abandonné, les mesures de confinement, permettant la réouverture de la grande majorité des commerces, et dans certains cas, un retour à l’école pour les élèves et étudiants. Certains pays, tels que l’Italie et l’Espagne, ont même annoncé la réouverture de leurs frontières, et invitent les touristes à voyager dans leurs pays dès ce mois-ci.

En ce qui concerne la crainte entourant une deuxième vague de contamination, la probabilité d’une telle occurrence et son impact sur le comportement des consommateurs pourraient être quelque peu plus élevés aux États-Unis qu’ailleurs en raison de statistiques enregistrées sur les nouveaux cas. « En tout cas, nous pensons que la crainte d’une deuxième vague pourrait influencer de manière significative le comportement des entreprises et des ménages », notent les experts de BNP Paribas.

Il étudie aussi la possibilité d’un déclin plus marqué dans certains secteurs, tels que le tourisme, malgré des mesures d’assouplissement dans plusieurs pays, et la réouverture de la majorité des commerces. L’impact se fera aussi ressentir dans le comportement des individus qui seront plus réticents à augmenter leurs dépenses.

« Une incertitude toujours élevée entraînera probablement une augmentation de l’épargne des ménages et découragera l’investissement. Nous nous attendons à ce que certains secteurs, comme le tourisme et d’autres activités récréatives, soient particulièrement pénalisés, car les consommateurs resteront probablement méfiants des lieux publics », note le rapport.

Sur une note plus optimiste, les experts déclarent : « la réponse politique pourrait finir par être un peu plus efficace que ce que nous envisageons dans notre scénario de base. Et un vaccin pourrait être développé plus tôt que prévu, ce qui donnerait un coup de pouce inattendu à cette croissance à la baisse. »

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CGI : mandat mondial en lien avec la nouvelle norme IFRS 17 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/cgi-mandat-mondial-en-lien-avec-la-nouvelle-norme-ifrs-17/ Thu, 16 Jan 2020 19:49:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=63643 BNP Paribas Cardif choisit CGI pour un accompagnement à l'échelle mondiale afin d'assurer sa conformité à la nouvelle norme IFRS 17.

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CGI, avec l’appui de ses équipes françaises interviendra en tant que consultant et intégrateur auprès de BNP Paribas Cardif, qu’il assistera dans la mise en conformité à IFRS 17 sur une période de 21 mois d’ici l’entrée en vigueur de la norme le 1er janvier 2022.

Émise par l’International Accounting Standards Board, la norme IFRS 17 redéfinit la façon dont les assureurs déterminent les passifs et les marges issues des contrats d’assurance. Cette nouvelle norme va modifier en profondeur les processus de modélisation actuarielle, de clôture et de comptabilisation, ainsi que les systèmes d’information. L’application du référentiel IFRS est exigée dans plus de 100 pays et autorisée dans de nombreux autres. Les travaux d’analyse d’impacts et de mise en conformité sont en cours et les assureurs concernés évaluent les différentes options et exigences de mise en œuvre dans la perspective de la date butoir du 1er janvier 2022 qui se rapproche.

CGI a pour sa part signé en 2018 un partenariat avec Moody’s Analytics, fournisseur mondial de solutions logicielles répondant à des besoins de conformité réglementaire, afin d’accompagner les compagnies d’assurance dans la mise en œuvre de la solution RiskIntegrity™ for IFRS 17 de Moody’s Analytics. Le partenariat entre CGI et Moody’s Analytics, combiné aux compétences en matière de conseil et d’intégration de CGI, auraient été des facteurs clés dans la conclusion de cet accord, selon CGI.

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Le secteur bancaire ne fait pas encore sa part pour le climat https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-secteur-bancaire-ne-fait-pas-encore-sa-part-pour-le-climat/ Fri, 22 Nov 2019 13:39:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=62517 Malgré les développements dans les outils d’évaluation de risque et d’initiatives écologiques dans le secteur bancaire, aucun changement tangible dans les pratiques ne s’est fait remarquer, a récemment démontré Boston Common Asset Management (BCAM).

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En partenariat avec SHARE, un organisme de recherche et d’éducation pour les actionnaires, le BCAM a inclus 58 des plus grandes banques du monde dans son étude, soit des institutions telles que HSBC, JP Morgan Chase ou encore BNP Paribas.

Ainsi, la majorité des banques connaissent un développement sans précédent dans le domaine de la gouvernance grâce à de nouveaux outils d’évaluation de risque, mais ces outils n’ont pas encore d’impact sur le processus de prise de décision. Selon le rapport, 40% des banques n’arrivent pas à mettre en place des exclusions ou des restrictions concrètes à la suite de leur évaluation du risque environnemental.

Le progrès dans le domaine de la protection de l’environnement reste, pour le moment, superficiel. Malgré le fait que 80% des banques aient annoncé la mise en marché de plusieurs produits et services à « faible empreinte carbone », leur implication dans le financement des projets d’énergies fossiles reste stable.

Pour illustrer ce point, le rapport note que l’industrie des obligations vertes est passée de 1 milliard de dollars il y a dix ans, à 200 G$ en 2019, tandis que l’investissement dans les énergies fossiles s’est chiffré à 1,9 trillion de dollars entre 2016 et 2018.

« L’étendue de la crise climatique nécessite une transformation radicale du secteur bancaire. Nos résultats indiquent une réticence systématique des banques à exiger des standards plus élevés de clients provenant des secteurs dont l’empreinte carbone est élevée, malgré le fait que cette exigence pourrait diminuer leur risque considérablement, tout en accélérant l’action contre le changement climatique », déclare Lauren Compere de Boston Common Asset Management.

Le rapport appelle à un changement de culture dans les banques, partant du conseil d’administration jusqu’aux employés sur le terrain. Ce changement devrait inclure une volonté de refuser des clients qui ne se qualifient pas selon les critères exigés, ou de ne pas renouveler d’entente existante quand celle-ci prend fin.

« Voir que des banques telles que TD, RBC et CIBC ont pris des engagements d’investissements responsables en 2019 nous a encouragés, mais nous étions extrêmement déçus de constater qu’aucune institution financière canadienne majeure n’ait développé de politique d’exclusion pour les secteurs à haute teneur en carbone, ou des exigences pour que leurs clients s’engagent contre la déforestation », confie Laura Gossett, analyste senior chez SHARE.

Parmi les pratiques que devraient adopter les banques, le rapport cite :

  • Fixer des objectifs explicites d’augmentation de la proportion des investissements responsables relativement à l’ensemble des activités de financement (45% des banques n’ont toujours de tels objectifs).
  • Intégrer les politiques gouvernementales dans le processus de prise de décision et inciter les associations de libres échanges à adopter les mêmes mesures en faveur du climat.

Clarifier leur définition des termes « empreinte carbone faible » et « investissement vert », et les critères qui permettraient de qualifier des projets en tant que tels.

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La transformation numérique : au-delà de la technologie https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/la-transformation-numerique-au-dela-de-la-technologie/ Fri, 15 Nov 2019 00:29:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=62355 L'expérience client doit être au coeur des projets.

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Dans tout projet de transformation numérique, il faut constamment garder en tête nos motivations : voulons-nous faire mousser nos produits, ou offrir la meilleure expérience possible au client afin de lui donner envie de les découvrir ?

C’est le principe clé sur lequel insiste Thierry Bujon de l’Estang, responsable du secteur banque numérique chez BNP Paribas Corporate & Institutional Banking (CIB), que Finance et Investissement a rencontré en marge du Forum FinTech Canada tenu en octobre.

Thierry Bujon de l’Estang y a présenté le projet de transformation numérique qui a mené la banque française à développer une plateforme numérique appelée Centric, aujourd’hui distribuée dans 45 pays et comptant plus de 100 000 utilisateurs au sein des entreprises et des institutions.

Alors que la banque avait d’abord construit une série de produits ayant chacun son petit univers, la première étape de l’aventure a consisté à «créer un univers autour de ces petits univers et à amener le client à le rejoindre directement de manière à simplifier les choses», explique Thierry Bujon de l’Estang. Puis on l’a complété avec des produits en amont ou en aval du transactionnel, dans le but d’offrir la chaîne de valeur entière.

Ce n’est toutefois pas parce qu’on atteint une étape que le voyage est terminé, lance-t-il. «Le guide de tout ça, c’est l’expérience client ! Mais ce qui est difficile dans ce raisonnement, c’est d’aller voir le client et lui demander ce qu’il veut pour demain, car il ne le sait pas.»

Simplifier la relation client

La technologie de la chaîne de blocs (blockchain) est sûrement là pour de bon et continuera de se développer, juge Thierry Bujon de l’Estang. Elle commence à donner lieu à des applications qui permettent de simplifier et de fluidifier des chaînes de traitement qui étaient complexes, avec l’objectif suivant : faire quelque chose qui devient inviolable et qui permet de simplifier la relation avec le client.

Il est toutefois d’avis que le défi ne réside pas tant dans le fait d’avoir accès à une technologie plutôt qu’à une autre, mais plutôt dans celui d’avoir des technologies compatibles. «Le monde techno se développe extrêmement vite. Toute cette notion d’API [Application Program Interface] destinée à faciliter le travail de programmation et qui permettrait d’échanger des données entre nous et des fintechs, entre nous et des clients, et de fournir de l’information à valeur ajoutée, elle existe. Le tout c’est de la mettre en place et qu’une certaine standardisation s’installe dans le marché.»

Si Thierry Bujon de l’Estang déplore l’absence actuelle de standards sur le plan technologique, il constate que les banques commencent à travailler ensemble de façon intéressante.

Il évoque du même souffle le défi lié à l’encadrement réglementaire dans un contexte où le produit ou service est accessible dans plusieurs États, comme c’est le cas de Centric.

La plateforme est relativement agnostique, c’est-à-dire qu’elle respecte tout ce qui est données, sécurité, ce qui est la base universelle, dit Thierry Bujon de l’Estang. Il ajoute que «pour certains produits, vous devez faire certaines choses différemment. Mais ça ne change rien à la philosophie de départ, qui consiste à offrir à nos clients la possibilité de faire ce qu’ils doivent faire, de la manière la plus simple possible».

La sécurité avant tout

Cela dit, la cybersécurité demeure la préoccupation clé de l’ensemble des acteurs du secteur financier, rappelle-t-il.

«On investit tous beaucoup dans la stabilité et la gestion des données, et on y investira toujours des sommes faramineuses. On ne peut pas faire autrement en raison de la réglementation, mais même s’il n’y avait pas de réglementation, c’est la base de la relation entre un client et nous. Cette relation-là, elle est dans notre ADN.»

Pour Thierry Bujon de l’Estang, la question budgétaire force toutefois à faire des choix. «S’appuyer sur des fintechs pour certaines parties des services est probablement une bonne solution».

Les institutions doivent essayer d’industrialiser le plus possible leurs façons de faire et la technologie est la clé de voûte pour y parvenir, ajoute-t-il. Le but est de se dégager des marges de manoeuvre, «non pas pour supprimer les banquiers et les conseillers, mais au contraire pour leur redonner le temps de faire ce qui était leur métier d’origine, soit de donner des conseils, plutôt que de seulement remplir de la paperasse».

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