Le FNB Vanguard FTSE Canada All Cap Index (VCN) offre une large participation pondérée selon la capitalisation boursière aux actions canadiennes avec un minuscule ratio des frais de gestion de 0,06 %. Le fonds représente fidèlement le marché boursier canadien et offre un gros avantage de coût par rapport à ses pairs, ce qui en fait une option convaincante au sein de l’univers des actions canadiennes et lui vaut une cote Or des analystes Morningstar.
L’approche de pondération selon la capitalisation boursière du fonds fait en sorte que la majorité de ses avoirs atterrissent dans le panier des capitalisations grandes à géantes. Toutefois, ce portefeuille bien diversifié de plus de 200 actions offre aussi une participation aux compagnies de petite à moyenne capitalisations. L’indice FTSE All Cap Canada présente une participation plus diversifiée au marché boursier canadien et diversifie mieux le risque que l’Indice FTSE Canada, qui est plus concentré et penche davantage vers les grandes capitalisations.
Le fonds présente un historique de rendements relativement court. Bien qu’il ait pisté son indice assez fidèlement jusqu’à présent, le fonds s’est sous-classé par rapport à la moyenne de la catégorie de 23 points de base annualisés depuis sa création en septembre 2013 jusqu’à la fin de septembre 2016. Ce sous-classement est dû en partie aux participations boursières du FNB au sein du secteur de l’énergie ainsi qu’à sa participation plus élevée à la fois aux secteurs de l’énergie et des matériaux. Quatre-vingt-douze pourcent de l’indice est investi dans les secteurs soit sensibles, soit cycliques, alors que seuls 8 % sont investis dans les secteurs défensifs comme les soins de la santé, les services publics et la consommation défensive. Ce positionnement indique que le portefeuille a une participation considérable au risque lié à la croissance économique.
En tant qu’économie riche en ressources naturelles, le marché des marchandises tend à être le moteur fondamental le plus important du marché boursier canadien. Le Canada figure parmi les plus grands pays producteurs et exportateurs de pétrole au monde, et il est aussi un important producteur de minéraux, de gaz naturel et de produits agricoles. Au total, les compagnies de matériaux de base et énergétiques canadiennes constituent plus d’un tiers de ce portefeuille. Le ralentissement de la demande de marchandises peut donc nuire au rendement des fonds d’actions canadiennes comme VCN. Bien qu’il n’y ait pas de noms de matériaux de base parmi les 10 principaux avoirs du fonds, quatre compagnies énergétiques y figurent. Ces actions sont : Suncor Energy, le premier avoir énergétique du fonds; les sociétés à moyenne capitalisation Enbridge et TransCanada; ainsi que la compagnie d’exploration et de production Canadian Natural Resources.
Outre sa forte dépendance sur les matières premières, l’Indice FTSE Canada All Cap a une participation considérable aux services financiers, ce secteur représentant à lui seul 36 % de l’indice. Les banques commerciales canadiennes constituent la plus grande partie de cette participation : La Banque Royale du Canada, la Banque Toronto-Dominion et la Banque de Nouvelle-Écosse détiennent les trois plus grandes pondérations, la Banque de Montréal et la Banque Canadienne Impériale de Commerce n’étant pas très loin derrière en tant que sixième et onzième plus grands avoirs du fonds. Les banques bénéficient d’une kyrielle de règlements qui ont historiquement empêché les éventuels concurrents de pénétrer le marché et permis à ceux en place de former un oligopole. Les banques, en raison des restrictions gouvernementales, n’ont pas participé au marché toxique des prêts hypothécaires à haut risque et sont sorties de la crise financière comme faisant partie des banques les plus solides au monde. En dépit de leur grande taille et de leur succès historique, les banques canadiennes peuvent être exposées à d’éventuelles pressions dans différents secteurs d’activités. Le contrôle accru de leurs pratiques en matière de prêts hypothécaires et des frais que leurs fonds communs de placement facturent, l’augmentation de la concurrence rehaussée au sein de l’arène des technologies financières et les difficultés au sein du secteur énergétique sont quelques exemples de la manière dont les banques peuvent être directement ou indirectement affectées.
Avec des frais de gestion annuels concurrentiels de 0,05 % et un ratio des frais de gestion de 0,06 %, VCN offre le même RFG que des options comparables, par exemple les FNB iShares Core S&P/TSX Capped Composite Index (XIC) et Vanguard FTSE Canada Index (VCE). VCN est toutefois considérablement moins cher que le FNB iShares Core S&P/TSX 60 Index (XIU) qui fait payer des frais de 0,18 %. Étant l’une des options les moins chères parmi les FNB indiciels d’actions canadiennes, il n’est pas surprenant que VCN se classe mieux que ses pairs à gestion active.
Alors que VCN piste l’indice FTSE Canada All Cap, iShares et BMO ont des FNB qui pistent l’Indice composé plafonné S&P/TSX. Comparé à VNC, le FINB BMO S&P/TSX composé plafonné (ZCN) a une participation légèrement plus importante aux noms à petite à moyenne capitalisations ainsi qu’une participation inférieure au secteur des services financiers. Au cours de la période de trois ans qui a expiré le 30 septembre 2016 (la plus longue période commune), le FNB BMO a affiché un rendement légèrement plus fort que les options offertes par Vanguard et iShares.
Pour les investisseurs qui veulent limiter leur participation au marché des grandes capitalisations canadiennes, XIU et VCE sont des possibilités. Le FNB iShares présente un long historique et il est le plus grand FNB d’actions canadiennes disponible. En raison de sa grande taille, XIU est très prisé par les investisseurs institutionnels qui cherchent à déplacer de gros montants d’actifs sur de courtes périodes, mais ses frais élevés ruinent son attrait pour les investisseurs individuels.
Comme pour VCN, le FNB coté Bronze PowerShares FTSE RAFI Canadian Fundamental (PXC) offre une large participation au marché boursier canadien. Mais au lieu d’utiliser une méthodologie pondérée selon la capitalisation boursière, il pondère ses avoirs selon des mesures fondamentales, notamment la valeur comptable, les flux de trésorerie, les ventes et les dividendes. PXC est plus cher que d’autres FNB d’actions canadiennes, avec un RFG de 0,51 %.