Le rapport signale toutefois qu’un Canadien sur quatre a tout juste épargné assez pour affronter une urgence financière d’une durée d’un mois ou moins.
Le sondage annuel effectué par la firme Pollara demandait aux Canadiens d’évaluer leur niveau de préparation financière en cas de perte d’emploi, de changement de situation financière, ou d’imprévus comme des dépenses médicales ou des réparations non planifiées de la maison ou de la voiture.
Le pourcentage de Canadiens qui disposeraient d’assez d’économies pour tenir un mois ou moins a grimpé à 27 % depuis 2012, en hausse de 8 points de pourcentage.
Parmi ceux qui ont un mois ou moins d’épargne, le fonds moyen totalise 2 051 $.
Quarante-sept pour cent ont assez épargné pour tenir trois mois ou moins, une hausse de 7 points de pourcentage.
Trois Canadiens sur dix vivent d’un chèque de paie à l’autre ou dépensent plus que ce qu’ils gagnent.
Autres résultats du sondage
La majorité des Canadiens (52 %) disposent de moins de 10 000 $ en fonds d’urgence, et 41 % ont moins de 5 000 $.
Un épargnant sur cinq, 19% dispose de moins de 1 000 $. Vingt-neuf pour cent ont entre 10 000 $ et 49 999 $, tandis que 19 % ont plus de 50 000 $.
Parmi les répondants, ceux dont le revenu annuel est inférieur à 50 000 $ sont les plus susceptibles de disposer d’une épargne de moins de 1 000 $.
Le quart, 25%, de ceux qui ont un revenu annuel supérieur à 100 000 $ ont moins de 5 000 $ d’épargne.
Les Québécois composent le pourcentage le plus élevé, 40 %, de ceux qui disposent d’un fonds d’épargne de 10 000 $ à 49 999 $, tandis que les Ontariens forment le pourcentage le moins élevé, à 22 %.
Le sondage annuel de BMO sur l’épargne en prévision des jours difficiles a été effectué par Pollara, entre le 5 et le 7 août 2014, auprès d’un échantillon en ligne de 1 001 adultes canadiens.