jeune femme qui regarde un papier avec l'air insatisfaite.
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Bien vulgariser ce qu’est un FNB et ses caractéristiques est un défi pour les conseillers, ainsi que pour l’industrie des FNB. Ce défi serait encore plus grand pour les conseillers faisant affaire avec des femmes.

C’est ce que semble montrer un sondage Pollara Strategic Insights, qui a été réalisé auprès de 1500 répondants canadiens, pour le compte de Placements Mackenzie.

Dans cette étude, les répondants devaient décrire leur degré de connaissance des FNB en général. Résultat, 31 % ont dit bien connaître ces produits, contre 69 % qui affirment ne pas les connaître. On peut cependant noter un écart entre les sondés masculins et féminins. En tout, 39 % des hommes interrogés ont dit connaître les FNB contre seulement 20 % pour les femmes.

De plus, 49 % des sondées par rapport à 34 % des sondés n’ont pas été capables d’identifier, parmi une liste d’avantages des FNB, lequel ils considèrent comme étant le plus important. Cette liste comprenait l’efficience fiscale, la diversification de portefeuille, les relativement faibles frais de gestion, les montants modestes d’investissement pour accéder à ces fonds, la forte liquidité et la transparence.

Après qu’on leur ait présenté les avantages liés aux FNB, on leur demandait s’ils étaient enclins à ajouter ces produits à leur portefeuille à l’avenir, soit d’ici les trois prochaines années. En tout, 47 % des répondantes étaient prêtes à le faire et 31 % ignoraient si elles allaient le faire, par rapport à, respectivement, 55 % et 23 % des hommes sondés.

« Étant donné la probabilité que les investisseurs particuliers ajoutent des FNB à leur portefeuille ou augmentent leurs avoirs, il existe une occasion d’affaires importante pour les conseillers partout au pays », indique Lesli Martin, vice-président chez Pollara Strategic Insights.

Or, les personnes interrogées partagent les mêmes avis sur différentes affirmations qu’on leur a présentées lors du sondage. Ainsi, autant de répondantes que de répondants (76 %) jugent qu’on devrait en faire davantage pour éduquer les investisseurs canadiens sur les FNB. De plus, 50 % des sondés et 46 % des sondées estimaient que les FNB étaient le secret le mieux gardé du monde de l’investissement.

Fait intéressant, 61 % des femmes sondées se considèrent comme les principales preneuses de décision en matière d’investissement au sein de leur ménage et 39 % disent partager équitablement cette prise de décision avec quelqu’un d’autre. Pour les hommes répondants, ces proportions sont respectivement de 73 % et 27 %.

Par ailleurs, on ne peut exclure que l’écart entre les réponses des hommes et des femmes découle des différences socio-économiques entre chacun des échantillons. En effet, par rapport à l’échantillon de répondantes, l’échantillon d’hommes sondés comprenait davantage de gens ayant 55 ans ou plus, qui ont 400 000 $ ou plus à investir dans leur portefeuille et de personnes faisant partie d’un ménage qui gagne 100 000 $ ou plus. Les répondants faisant partie de ces trois sous-groupes étaient en général plus susceptibles de posséder des FNB et, donc, d’en connaître les caractéristiques et les avantages.