Si, au Canada, on compte 360 FNB, aux États-Unis il y a près de 700 FNB qui ont un actif sous gestion supérieur à 1 G$. Le marché américain, plus mature, arrive en tête de peloton quant à l’adoption de ces produits par les investisseurs, selon BMO.

« D’autres pays, où le marché des FNB s’est développé plus lentement, pourraient connaître le même succès. Au Canada, bien que la base des utilisateurs soit diversifiée, le taux d’adoption demeure inférieur à celui des États-Unis. En Europe et en Asie Pacifique, la hausse du taux d’acceptation par les particuliers et les conseillers stimulera la croissance du secteur», écrit BMO dans son rapport.

L’arrivée de nouvelles réglementations, notamment avec la suppression des commissions chez les conseillers au Royaume-Uni et en Australie, risque de favoriser l’adoption des FNB qui sont mieux adaptés aux honoraires. Au Canada, l’arrivée de MRCC 2 avec ses règles sur la divulgation des frais devrait également propulser les FNB au pays.

En 2014, les nouveaux capitaux investis dans les FNB d’actions ont atteint 185 G$ alors que ceux investis dans les FNB de revenu fixe touchaient les 54 G$. Par contre, en pourcentage de l’actif sous gestion, la croissance de l’actif sous gestion dans les FNB de revenu fixe a été supérieure à celle des FNB d’actions, selon BMO.

Au Canada, les nouveaux capitaux dans les FNB se sont chiffrés à 10,3 G$ en 2014, soit deux fois plus qu’en 2013. L’actif sous gestion s’est pour sa part élevé à 76,8 G$, en hausse de 21,7 %. Près de 5,8 G$ en nouveaux capitaux sont entrés dans les FNB d’actions alors que 4,3 G$ étaient placés dans les FNB de revenu fixe.

« Comme les interventions des banques centrales ont entraîné des répercussions sur les actions, il a été plus difficile de miser sur la sélection des titres au cours des dernières années », écrit BMO en ajoutant s’attendre à ce que les investisseurs portés sur la sélection individuelle de titres se joignent aux adeptes des FNB en 2015.