Une ampoule avec pleins de rouages à l'intérieur
nexusplexus / 123rf

À la suite de la crise financière mondiale, j’ai entrepris d’offrir la meilleure solution d’investissement possible à mes clients. J’ai alors réalisé que les portefeuilles composés de fonds négociés en Bourse (FNB) sont les plus susceptibles d’offrir les meilleurs résultats au fil du temps.

Comme je n’avais pas alors encore obtenu mon permis en gestion discrétionnaire de portefeuille, j’ai décidé de bâtir les portefeuilles de mes clients de façon à pouvoir facilement transférer leurs actifs vers un modèle à gestion discrétionnaire dès que tout serait mis en place (permis, politique de placement, approbation de conformité, etc.).

Même si l’élaboration et la gestion de portefeuilles basés sur les FNB n’exigent pas de permis en gestion discrétionnaire de portefeuille, les arguments pour passer de la gestion à honoraires à un modèle discrétionnaire sont assez convaincants. Cela faisait partie de mon plan de développement des affaires depuis que j’avais commencé à bâtir ces portefeuilles.

À lire également : Comment j’ai adopté les FNB

Comme je n’avais pas alors encore obtenu mon permis en gestion discrétionnaire de portefeuille, j’ai décidé de bâtir les portefeuilles de mes clients de façon à pouvoir facilement transférer leurs actifs vers un modèle à gestion discrétionnaire dès que tout serait mis en place (permis, politique de placement, approbation de conformité, etc.).

Même si l’élaboration et la gestion de portefeuilles basés sur les FNB n’exigent pas de permis en gestion discrétionnaire de portefeuille, les arguments pour passer de la gestion à honoraires à un modèle discrétionnaire sont assez convaincants. Cela faisait partie de mon plan de développement des affaires depuis que j’avais commencé à bâtir ces portefeuilles.

La première décision que j’ai dû prendre a été par rapport au nombre de portefeuilles que je devais créer afin d’offrir une diversité suffisante pour correspondre aux profils de risque variés de mes clients. J’ai décidé de bâtir quatre modèles de base de portefeuilles : conservateur, équilibré, croissance et croissance dynamique.

Certains conseillers travaillent à partir de deux portefeuilles, l’un composé uniquement d’actions et l’autre composé uniquement d’obligations. Puis, ils les combinent pour créer différents profils, par exemple, 100 % d’actions, 80 % d’actions et 20 % d’obligations, 60 % d’actions et 40 % d’obligations, et 20 % d’actions et 80 % de titres à revenu fixe.

Abonnez-vous à Focus FNB, notre infolettre thématique sur les fonds négociés en Bourse (FNB).

Ce n’est pas ce que je voulais faire, parce que je trouvais important de pouvoir utiliser des placements différents dans chaque portefeuille. Par exemple, je voulais pouvoir utiliser plus de FNB à faible volatilité et moins de FNB sectoriels dans la portion en actions du portefeuille conservateur comparativement au portefeuille croissance, pour lequel le profil de risque est plus élevé et la portion en actions, plus grande.

Ensuite, je devais comparer chacun des portefeuilles à un indice de référence. Encore une fois, pour obtenir mon permis en gestion discrétionnaire de portefeuille, je devais avoir des indices de référence, ainsi qu’une politique de placement qui définissait les paramètres de répartition des actifs et les facteurs de risque.

Le choix d’un indice de référence est un facteur très important du rendement d’un portefeuille dans le temps. Ce choix va dicter comment nous allons gérer nos portefeuilles et expliquer l’attribution de leur rendement à nos clients. On ne peut pas changer d’indice de référence d’une année à l’autre juste comme ça, alors le temps et l’effort consacrés à sélectionner l’indice de référence de chaque portefeuille sont d’une importance cruciale. Comme on le dit souvent, 80 % du rendement dépend de la répartition des actifs, et même encore plus selon certains.

J’ai eu plusieurs discussions à l’interne avec notre équipe de recherche et j’ai examiné la répartition d’actifs de plusieurs des plus grands fonds communs de placement (fonds de fonds) afin de créer un indice de référence pour chacun de mes quatre portefeuilles.

Une fois cela fait, j’ai sélectionné les FNB pour chaque portefeuille, en travaillant avec des placements de base et des placements satellites pour la répartition des catégories d’actifs et la répartition géographique. Les FNB de base sont choisis principalement en fonction de leur capacité à offrir à faible coût une répartition variée pour ce qui est de la géographie et des catégories d’actifs. Les placements de base qui répondent à ces critères correspondent souvent aux FNB traditionnels pondérés en fonction de la capitalisation boursière.

J’ai ensuite utilisé des FNB satellites pour surpondérer certains secteurs, comme la technologie ou les services financiers. J’ai recours à ces fonds seulement si la recherche me convainc que ces secteurs ont de bonnes chances de surpasser le marché ou l’indice de base.

Dans chacun de mes portefeuilles, les placements de base en actions sont une combinaison de FNB qui correspond à l’indice composé S&P/TSX pour les actions canadiennes, à l’indice S&P 500 pour les actions américaines et à l’indice MSCI EAEO pour les actions internationales. En ce qui concerne le revenu fixe, les placements de base en FNB reproduisent l’indice obligataire universel FTSE TMX Canada.

En partant de ces placements de base, je diversifie le portefeuille avec des FNB sectoriels ou thématiques en fonction des résultats de recherches, et je varie la répartition d’actifs et la répartition géographique selon les paramètres de la politique de placement du portefeuille.

Depuis que j’ai lancé mes portefeuilles il y a plus de six ans, le monde des FNB a beaucoup changé. Par exemple, il est maintenant possible de couvrir l’exposition aux devises internationales avec des FNB. En raison des variations importantes de la valeur du dollar canadien par rapport au dollar américain, j’ai dû décider si la couverture était un critère de rendement. J’ai jugé que non. C’est pourquoi l’exposition internationale de mes portefeuilles n’est généralement pas couverte en dollars canadiens.

De plus, la course pour entrer dans le monde des FNB au Canada a abaissé les ratios des frais de gestion, même pour les FNB traditionnels les moins coûteux. Nous avons également vu exploser le nombre de FNB bêta intelligents et de FNB fondés sur des facteurs. C’est la prolifération des produits qui m’a poussée à changer plusieurs FNB dans mes portefeuilles. Je l’ai fait non seulement pour mieux refléter l’évolution des conditions du marché, mais aussi parce que des produits de placement plus performants et moins coûteux ont vu le jour depuis.