Au Canada, 51 % des employés affirment qu’il serait difficile pour eux d’assumer leurs responsabilités financières si leur chèque de paie était reporté d’une semaine. C’est une légère hausse par rapport aux 49 % enregistrés durant les trois dernières années.

Pire, au Québec, 22 % des répondants soutiennent qu’ils auraient de la difficulté à trouver 2000 $ durant le prochain mois afin de faire face à une dépense imprévue. Au Canada, cette proportion grimpe à 26 % des répondants.

Ce manque au niveau du fond d’urgence n’est pas étonnant puisque 49 % des employés québécois épargnent moins de 5 % de leur chèque de paie, ce qui représente une hausse par rapport aux trois années dernières. En effet, 45 % des employés épargnaient moins de 5 % de leur chèque de paie.

Près de 40 % des employés québécois dépensent simplement tout ce qu’ils gagnent, ou plus, ce qui se situe légèrement sous la moyenne nationale de 44 %. Les raisons qui motivent ces dépenses sont assez simples: les enfants, les rénovations et l’éducation.

Une grande majorité des employés québécois, ou 80 % d’entre eux, s’attendent à devoir reporter leur retraite jusqu’à l’âge de 60 ans ou plus tard, ce qui se compare avec une proportion équivalente de 79 % des Canadiens. Cette proportion est aussi en hausse de 70 % par rapport au résultat moyen des trois dernières années.

Par ailleurs, 36 % des Québécois sondés croient que moins de 500 000 $ seront suffisants pour prendre leur retraite, contre 41 % durant les trois dernières années. De plus en plus de répondants, soit 57 % au Québec par rapport à 50 % durant les trois dernières années, croient plutôt qu’une épargne retraite entre 500 000 $ et 2 millions de dollars sera suffisante.

Au Québec, 77 % ont mis de côté moins d’un quart des sommes nécessaires à leur retraite. Au Canada, ce sont 75 % des répondants qui ont mis moins du quart de l’épargne retraite nécessaire à leurs besoins.

De plus, 25 % des employés québécois, contre 39 % des employés canadiens, se sentent dépassés par leur endettement. Lorsqu’on demande aux répondants ce qu’ils pourraient faire pour améliorer la santé de leurs finances, 27 % soutiennent qu’ils devraient gagner plus.