À l’échelle du Canada, un fossé générationnel marqué existe entre les Canadiens plus jeunes qui préfèrent vivre en ville alors que les plus âgés choisissent les petites villes ou la campagne. En effet, 38 % des Canadiens de la génération Y préfèrent vivre en ville, contre 36 % dans la génération X et 26 % chez les baby-boomers.

Chez les Québécois, 58 % soutiennent que vivre en ville comporte l’avantage d’être près des services et du divertissement, 44 % avouent aimer les déplacements moins longs et 31 % le transport en commun.

À l’opposé, 50 % n’aiment pas la congestion routière en ville, 49 % le bruit ambiant et 48 % le manque d’Espaces extérieurs. De plus, 46 % soutiennent que les espaces disponibles sont trop petits de 38 % que les prix sont trop élevés.

Par contre, lorsque vient le temps d’élever une famille, les répondants de tous les groupes d’âge conviennent que le meilleur endroit où vivre est la banlieue. Trente-huit pour cent des Y préfèrent la banlieue, contre 27 % pour la ville. Chez les X, ce sont 40 % qui préfèrent élever leur famille en banlieue qu’en ville, à 29 %.

Selon Christian Gagnon, directeur régional principal à la TD, passer d’une plus petite propriété à une plus grande, surtout si l’on veut rester en ville, exige de procéder à une planification judicieuse et, notamment, d’épargner afin de couvrir les coûts plus élevés associés à l’achat d’une plus grande résidence.

Il recommande l’établissement d’un compte d’épargne libre d’impôt afin d’y déposer de l’argent de manière à épargner non seulement en vue d’un futur déménagement, mais aussi des éventuels versements hypothécaires plus élevés de la plus grande propriété.

Les acheteurs d’une première propriété peuvent envisager de cotiser à un REER et profiter de la possibilité de retirer jusqu’à 25 000 $ libres d’impôt dans le cadre du Régime d’accession à la propriété du gouvernement du Canada.