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Alors que le travail des jeunes s’est généralisé, à cause de la rareté de main-d’œuvre, le ministre sortant du Travail et de l’Emploi, Jean Boulet, n’exclut pas de légiférer en la matière, si la Coalition avenir Québec est reportée au pouvoir.

Le candidat de la CAQ et ministre sortant dit souhaiter que le Québec ait « la législation la plus moderne et la plus adéquate pour protéger les enfants » dans le domaine du travail.

Le candidat dans Trois-Rivières a participé, lundi à Montréal, à un débat sur la pénurie de main-d’œuvre avec quatre autres candidats du Parti libéral, du Parti québécois, de Québec solidaire et du Parti conservateur.

Des gens y ont rapporté avoir vu des jeunes de 12, 13 ans travailler ou se faire offrir un emploi, vu la rareté de main-d’œuvre.

Le ministre a rappelé qu’il existe des règles et des normes touchant le travail des jeunes qui sont à l’âge d’être aux études.

Interrogé après le débat, Jean Boulet a dit avoir reçu un rapport du comité consultatif du travail et de la main-d’œuvre sur la question et avoir l’intention de poursuivre la consultation s’il est élu et reprend ses fonctions.

Et il « n’exclut pas » non plus d’adopter une législation sur la question si besoin est.