C’est ce qu’il a affirmé, lundi, à Montréal, au terme d’une rencontre avec huit économistes québécois dans le cadre de ses consultations prébudgétaires.
Sans aller jusqu’à écarter des baisses d’impôt pour les contribuables, le grand argentier de la province a expliqué, en point de presse, que les économistes lui avaient suggéré de se garder des « marges additionnelles ».
Le ministre des Finances a rappelé que l’abolition complète de la taxe santé, en vigueur depuis le 1er janvier, représentait déjà une ponction de 750 millions de dollars (M$) dans les coffres de l’État.
Néanmoins, le niveau d’incertitude est « plus élevé » qu’il y a six mois au sud de la frontière, où la nouvelle administration républicaine souhaite notamment renégocier l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), a convenu M. Leitao.
Avec un « choc démographique » entraînant une diminution de la population en âge de travailler, M. Leitao a indiqué qu’il comptait se pencher sur le problème de rareté de main-d’oeuvre dans son prochain budget.
Dans des études récentes, le Mouvement Desjardins a dit s’attendre à une hausse de 1,7 % du produit intérieur brut (PIB) en 2017, alors que du côté du Conference Board du Canada, on table sur une progression moyenne de 1,9 %.