Par ailleurs, plus de 70 % des répondants croient qu’ils devront subir une réduction de leur protection pour soins de santé du système public. Pourtant, les trois quarts des Canadiens économisent moins que le montant idéal ciblé pour leur retraite. Pour de nombreux Canadiens, cela signifie que l’âge du départ à la retraite sera reporté.
« Le sondage démontre que de nombreux employés prévoient des carrières plus longues et reporteront leur départ à la retraite de trois ans ou plus. Il n’est pas étonnant que ceux qui prévoient retarder leur départ à la retraite aient tendance à économiser moins. Toutefois, le profil des employés qui retardent le départ à la retraite semble aussi être celui d’employés dont la santé est moins bonne, et qui sont plus stressés et moins engagés », note Stéphane Jean, conseiller principal du secteur Retraite, Towers Watson.
À la lumière de ces résultats, Towers Watson souligne qu’il y aura de plus en plus de discussions autour du rôle de l’employeur dans la « suffisance du revenu de retraite des travailleurs canadiens ».
C’est d’autant plus vrai que, selon le sondage, 76 % des travailleurs canadiens ont subi des coupures dans l’augmentation de leur salaire ou dans leurs avantages sociaux, ou ont vécu des changements organisationnels majeurs au courant des cinq dernières années.
« Les employeurs, tout comme les employés, ont vécu une période de changement marquante, et nous vivons maintenant une nouvelle réalité, ajoute David Burke, le chef du secteur retraite au Canada, Towers Watson. Un besoin clé est de mieux harmoniser les communications et l’éducation des employés en matière de retraite avec la planification organisationnelle de la main-d’oeuvre.»