Trois hommes d'affaires à une table qui réfléchissent ou semblent anéantis après une récession.
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Les régimes de retraite canadiens à prestations déterminées de l’univers des régimes de retraite de RBC Services aux investisseurs et de trésorerie ont enregistré des rendements de 0,5 % au troisième trimestre (T3) de 2022, ce qui porte le rendement annuel cumulatif à -13,7 % pour la période terminée le 30 septembre dernier.

« Les régimes de retraite ont bénéficié d’un répit temporaire en juillet, lorsque les marchés mondiaux ont fortement remonté. Ce changement plutôt éphémère du climat sur les marchés reposait principalement sur l’hypothèse que les mesures prises par les banques centrales contribueraient à juguler les tensions inflationnistes. Des pertes ont ensuite été enregistrées pendant le reste du trimestre, principalement en raison des craintes que les banques centrales ne prennent de nouvelles mesures énergiques », résume Niki Zaphiratos, première directrice générale, Propriétaires d’actifs, RBC Services aux investisseurs et de trésorerie.

Le rendement des actions étrangères des régimes de retraite à prestations déterminées s’est élevé à -1,1 % contre -0,1 % pour l’indice MSCI Monde. Les actions de croissance, quant à elles, sont parvenues à surclasser les actions de valeur en juillet, et si elles ont renouvelé cela à la fin du T3, ce n’est que très légèrement. L’indice de croissance MSCI Monde [CAD] a enregistré des rendements de 1,1 % alors que l’indice de valeur MSCI Monde [CAD] a enregistré des rendements de -1,2 %.

Dans l’indice de référence MSCI Monde, les communications et l’immobilier ont enregistré des performances décevantes, soit des rendements de -7,3 % et de -6,0 % qui ont toutefois été compensés par la vigueur des secteurs de la consommation discrétionnaire (+6,8 %) et de l’énergie (+5,0 %).

Les régimes de retraite dont les placements en dollars américains ne sont pas couverts ont profité de l’appréciation rapide de cette devise.

« À l’approche de la fin de l’année, nous sommes confrontés à diverses difficultés : l’apparition de nouveaux variants de la COVID-19, la crainte de relèvements plus audacieux des taux d’intérêt par les banques centrales et d’un resserrement quantitatif pour lutter contre une inflation mondiale plus forte et plus persistante, ainsi que les répercussions de la guerre opposant la Russie à l’Ukraine et des tensions entre les États-Unis et la Chine. L’incertitude économique demeure élevée et les gestionnaires de régimes de retraite se préparent à une volatilité constante des marchés, qui ne cessent de subir le poids de toutes ces pressions », explique Niki Zaphiratos.

Les actions canadiennes des régimes de retraite canadiens à prestations déterminées ont reculé de 1,2 % au cours du trimestre, soit un résultat légèrement supérieur au rendement de -1,4 % de l’indice composé TSX pour cette période.

Dans cet indice, les secteurs des services de communications (-7,5 %) et de l’énergie (-5,3 %) ont régressé, tandis que les secteurs des produits industriels (+4,2 %) et de la consommation discrétionnaire (+4,2 %) ont dégagé des rendements supérieurs.

Les actions canadiennes peuvent se vanter d’avoir dépassé leurs homologues mondiales depuis le début de 2022 en raison d’une forte proportion de titres du secteur de l’énergie, et elles forment la catégorie d’actifs la plus rentable (-8,8 %) au sein de l’univers des pairs.

Au final, les titres à revenu fixe des régimes de retraite canadiens à prestations déterminées ont affiché un rendement de 1,1 % pour le trimestre, mais ont perdu 17,5 % depuis le début de l’année.

L’indice des obligations universelles FTSE Canada a gagné 0,5 % au T3 de 2022, contre une chute de 5,7 % au deuxième trimestre.