Près des deux tiers (61 %) des jeunes adultes âgés entre 18 et 25 ans suivent les conseils financiers de proches qui n’ont pas nécessairement d’expertise et de formation en la matière, indique un sondage de l’Institut québécois de planification financière (IQPF) sur les perceptions des Québécois à l’égard de la planification de leur avenir financier.

Par ailleurs, 22 % de l’ensemble des répondants adoptent le même comportement. La prudence augmente avec l’âge, car cette proportion passe à 33 % chez les adultes âgés entre 25 et 34 ans, indique le sondage.

« Les comportements des jeunes adultes sont un peu inquiétants et nous y décelons un manque de connaissances financières », a commenté Jocelyne Houle-LeSarge, présidente-directrice générale de l’IQPF, qui se réjouit par ailleurs de l’ajout d’un cours en éducation financière au secondaire, dès l’an prochain.

Selon le sondage, une majorité de répondants (63 %) estiment avoir besoin d’aide pour planifier leur avenir financier, un chiffre qui grimpe à 76 % chez les 34 ans ou moins. De plus, les trois quarts (74 %) des personnes interrogées ne croient pas avoir toutes les connaissances nécessaires pour planifier elles-mêmes leur avenir, un chiffre qui monte à 86 % chez les moins de 25 ans.

Les Québécois seraient toutefois davantage motivés à consulter un professionnel en gestion des finances personnelles s’ils avaient une entrée d’argent importante (44 %), à l’approche de la retraite (23 %) ou un problème financier important (12 %).

Les scandales financiers des dernières années semblent avoir eu un impact alors que 71 % des répondants se disent beaucoup plus prudents dans le choix d’un professionnel en gestion des finances personnelles.

« De façon générale, nous sentons une plus grande prudence de la part des Québécois quant à la gestion de leurs finances personnelles et le choix des professionnels qui pourront les épauler », a souligné Jocelyne Houle-LeSarge.