C’est ce que constate le directeur parlementaire du budget (DPB) dans un rapport publié mardi matin.

Au troisième trimestre de 2015, pour chaque 100$ de revenu disponible, la dette des ménages s’élevait à 171$.

En plus d’atteindre un niveau qui n’a pas été vu depuis 1990, l’endettement des ménages canadiens par rapport à leur revenu a connu la plus forte hausse des 15 dernières années parmi les pays du G7.

Le DPB cite dans son rapport de mardi une étude de la Banque du Canada qui impute cet endettement aux bas taux d’intérêt, au prix élevé des maisons et aux innovations financières.

Le rapport prévoit que d’ici la fin de cette année, la dette continuera de croître pour atteindre les 174%, soit une dette de 174$ pour chaque 100$ de revenu disponible.

Et il prévient que la capacité d’assurer le service de ces dettes s’affaiblira lorsque les taux d’intérêt reviendront à un niveau plus «normal» d’ici 2020. Il estime que le ratio du service de la dette totale passera alors de 14,1% du revenu disponible à 15,9%.