Benjamin D. Horwood, le gestionnaire du Fonds d’actions Value Contrarian, explique aux détenteurs du fonds dans son rapport 2013 qu’il a terminé l’année avec une valeur nette de 2 907.74 $ l’unité après distribution des dividendes.
Selon Value Contrarian, malgré la baisse des taux d’intérêt et une augmentation de la volatilité attendues (corrections entre 5 et 12% en 2014), le marché haussier n’a pas encore tout à fait atteint son apogée.
Extase prolongée
« En l’absence d’un choc financier ou géo-politique, qui est normalement l’élément déclencheur d’un marché baissier (décroissance de 20%), il ne devrait pas y avoir de marché baissier pour les marchés boursiers canadiens et américains.
Même qu’une expansion du ratio coûts-bénéfices sur les stocks pourrait prolonger « l’extase » du marché haussier pour deux ans alors que les investisseurs soient de plus confortables avec le fait de détenir des actions, écrit Benjamin Horwood.
Il dit que Value Contrarian est tout de même en accord avec la thèse que le marché haussier à long terme a pris fin pour la majorité du marché des matières premières et qu’un retour à la parité du dollar canadien avec le dollar américain est peu probable.
Phases & Cylces
Un rapport de la firme de recherche montréalaise Phases & Cycles donne le même son de cloche. La firme prévoit aussi une période de volatilité plus accrue avec une correction du marché haussier.
« Ce changement annonce l’arrivée de la phase 4 d’un marché haussier de 5 phases. Toutefois, les investisseurs devraient envisager cette période comme une occasion d’acheter les bons titres dans les bons secteurs avant que la chute qui suit la phase finale ne s’amorce », lit-on dans le document.