Les discussions des ministres, au Luxembourg, en étaient à leurs premiers balbutiements, notamment en raison de la résistance de l’Allemagne et d’autres pays qui ont financé la majeure partie des plans de sauvetage de l’Europe.
Le fonds viendrait compléter l’union bancaire européenne prévue, et aiderait à restaurer la confiance des marchés, mais Berlin et d’autres capitales sont inquiets de ses fondements juridiques, et craignent que leurs contribuables paient les factures des banques chancelantes des pays à l’économie plus faible.
Jeroen Dijsselbloem, qui dirige les rencontres du groupe européen des ministres des Finances, a indiqué que les détails techniques des discussions progressaient, mais qu’aucune entente n’avait été conclue.
Avant même que le fonds ne soit en vigueur, les pays européens souhaitent mettre sur pied une nouvelle autorité bancaire qui aurait le pouvoir de restructurer ou de scinder les banques qui ont fait faillite.
Celle-ci pourrait voir le jour une fois que la Banque centrale européenne, dans ses nouvelles fonctions de superviseur des plus grandes banques de la zone euro, aura terminé d’analyser les bilans financiers afin d’identifier les insuffisances de crédits potentielles, vers la fin de l’an prochain.