bialasiewicz / 123rf

Plus de la moitié des jeunes Canadiens (55 %) et deux tiers des jeunes femmes (61 %) indiquent que leurs niveaux d’anxiété et de dépression sont plus élevés maintenant qu’avant la pandémie, révèle le dernier sondage du Projet Prospérité.

Les plus jeunes (16-17 ans) y sont particulièrement sensibles puisque 62 % d’entre eux affirment que ces niveaux sont en hausse.

Toutefois, 80 % des jeunes du pays sont optimistes quant à un retour à leur vie normale et celle de leur famille. De plus, 64 % affirment avoir économisé de l’argent pendant la pandémie et un tiers confirment qu’ils ont pu économiser plus que d’habitude.

Chez les parents de ces jeunes, le niveau d’anxiété est sensiblement le même qu’avant la COVID-19. Et comme leurs enfants, la majorité (60 %) ont pu économiser durant la pandémie.

L’emploi, un autre problème

Un tiers des jeunes ont révélé que la pandémie a eu un impact négatif sur leurs projets d’emploi. Près du quart (23 %) n’ont pas trouvé de travail et 15 % en ont refusé en raison de la pandémie.

Parmi les parents, les mères sont plus susceptibles de dire qu’elles travailleront à temps partiel ou à heures réduites (31 %) que les pères (22 %). Un cinquième songent à quitter leur emploi pour s’occuper de leurs enfants, contre 16 % chez les hommes. Ces proportions augmentent parmi les femmes de minorités visibles. Environ le tiers (30 %) songent à quitter leur emploi et 45 % envisagent un temps partiel, contre 17 % et 27 % respectivement pour les femmes blanches.

Au nom du Projet Prospérité, Pollara Strategic Insights a mené un sondage en ligne auprès d’un échantillon fiable et sélectionné au hasard de 937 jeunes et de 795 parents canadiens du 3 au 14 juin 2021.