Les banques ont été fermées le 29 juin pour mettre fin aux retraits d’argent massifs réalisés par les Grecs inquiets de la situation économique de leur pays, et ainsi éviter de provoquer l’effondrement des institutions bancaires.
La décision de rouvrir les banques grecques a été rendue publique quelques heures après que la Banque centrale européenne eut augmenté son prêt de liquidités d’urgence à celles-ci.
Le ministre Mardas a fait valoir qu’après leur réouverture, les institutions bancaires allaient probablement imposer un plafond de retrait moins contraignant, plutôt que l’actuelle limite quotidienne de 60 euros.
Le ministre des Finances du Royaume-Uni, George Osborne, a affirmé jeudi soir que son gouvernement avait accepté d’octroyer des fonds d’urgence à la Grèce à travers un fonds de renflouement de l’Union européenne (UE), après avoir reçu des garanties et des protections.
Par le passé, le Royaume-Uni s’est montré réticent à permettre l’utilisation de fonds de l’UE pour ce qu’il considère être le problème du plus petit des 19 pays de la zone euro, dont lui-même ne fait pas partie.