Une main posant une pièce sur laquelle pousse une plante sur une pile de pièce. Autour, un tas de pièces où on voit d'autres petites pousses vertes.
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Les banques canadiennes sont trop lentes pour financer la transition vers une économie décarbonée, affirme un rapport du groupe de pression Investors for Paris Compliance. Cette organisation pousse les entreprises cotées en bourse à tenir leurs promesses en matière d’émissions nettes de gaz à effet de serre (GES).

Les grandes banques se sont toutes engagées à respecter l’Accord de Paris de limitation des GES, en consacrant 2 000 milliards de dollars d’ici 2030 à la finance durable, rappelle l’organisation.

En fait, les banques canadiennes se contentent en font trop peu, trop lentement. Certes, elles proposent des obligations vertes et des prêts liés au développement durable… mais uniquement pour la forme, et à condition que cela leur rapporte des profits. Ces produits financiers ne sont pas nécessairement liés avec la réduction de GES. « Tant que les banques peuvent tirer profit de l’augmentation des émissions, elles le feront, même si cela contredit leurs propres promesses d’émissions nettes zéro », soutient Matt Price, le directeur exécutif d’Investors for Paris Compliance, cité par Corporate Knights.

Compte-tenu du comportement des banques canadiennes, le seul moyen de leur faire respecter leur engagement en matière de réduction des GES est la réglementation. Les régulateurs fédéraux des banques…

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