Le montant de la dette serait en effet compensé par la valeur moyenne des actifs qui a crû considérablement, soit de 295 900 $ à 544 800 $ pour la période, selon l’Institut de la statistique du Québec. Ces données figurent dans son document Données sociodémographiques en bref.
Par ailleurs, les ratios dette/actif des ménages québécois tendent à se comparer avantageusement à ceux des ménages ontariens et canadiens.
« Toutefois, le bilan financier des ménages québécois pourrait se dégrader advenant une dévaluation marquée du prix des propriétés et une hausse importante des taux d’intérêt », indique l’institut dans un communiqué.
Dis-moi quel est ton revenu et je te dirai quel patrimoine tu as ! En croisant la répartition du revenu disponible avec celle du patrimoine, l’institut constate 80% des ménages ont des niveaux de revenus et de patrimoine qui concordent.
Par exemple, à de plus faibles revenus correspond un faible patrimoine financier. Toutefois l’analyse démontre que pour un ménage sur cinq, cette concordance ne s’applique pas.
Parmi ces ménages, certains disposent de revenus relativement élevés, mais n’ont qu’un patrimoine modeste. « Il s’agit le plus souvent de couples avec enfants, de ménages ayant plus d’un revenu, de hauts niveaux de scolarité, un plus jeune âge et la présence d’une hypothèque », souligne l’institut.
À l’inverse, parmi les ménages qui possèdent de plus faibles revenus, mais « un bon patrimoine financier », les données révèlent plus de retraités, de propriétaires sans hypothèque, de personnes seules et de personnes ayant hérité.