Pour cette partie de la population, ceux dont l’actif à investir est supérieur à 500 000 $, « un prêt hypothécaire peut être une stratégie de placement réfléchie et intentionnelle », indique le communiqué d’Investors.
La moyenne de leur prêt s’établirait autour de 157 000 $. « L’idée que l’on contracte un prêt hypothécaire uniquement pour remédier à un manque de fonds à l’achat d’une maison est contredite par bien des Canadiens fortunés », souligne Bruno Therrien, planificateur financier au Groupe Investors.
Ce sondage du Groupe Investors, qui examinait dans quel but les Canadiens à valeur nette élevée contractent un prêt hypothécaire, met en lumière diverses stratégies de planification financière qui vont de la planification fiscale à l’achat d’immeubles locatifs générateurs de revenus.
Le conseiller impliqué
Toujours selon l’étude, 20 % des répondants ont été conseillés par leur représentant quant aux options hypothécaires convenant le mieux à leur situation.
Dans l’ensemble, 70 % ont affirmé qu’ils n’envisageraient pas l’achat d’une propriété sans l’avoir examinée dans le cadre de leur plan financier global, et 46 % ont déclaré qu’ils ne modifieraient pas leur prêt hypothécaire sans en avoir étudié la portée sur leur plan financier global.
« C’est encourageant de constater que certains Canadiens prennent ces décisions importantes dans le cadre de leur plan financier global et qu’ils se font conseiller par des spécialistes », considère Bruno Therrien.
Un prêt hypothécaire à la retraite
Bien que certains Canadiens envisagent de rembourser leur prêt hypothécaire avant leur retraite, plus du quart des Canadiens fortunés qui détiennent un prêt hypothécaire ne planifient pas en faire autant.
« Vendre des placements pour rembourser un prêt hypothécaire avant la retraite peut engendrer des gains en capital, ajoute Bruno Therrien. Les retraités de ce groupe démographique qui comptent effectuer leurs versements hypothécaires sans difficulté conçoivent leur prêt hypothécaire à faible taux comme un avantage fiscal. »
Lorsque les répondants se sont fait demander s’ils s’inquiétaient d’une hausse des taux au cours des cinq prochaines années, 18 % d’entre eux ont répondu éprouver un certain degré d’inquiétude.
Liste des acquis
Parmi les Canadiens à valeur nette élevée, 32 % possèdent des propriétés résidentielles ou commerciales additionnelles, 10 % en ont au moins trois, 51 % détiennent des propriétés additionnelles à des fins récréatives, 42 % détiennent des propriétés locatives à titre d’investissement et 11 % ont acheté une propriété pour leurs enfants ou leurs parents.
Les données ont été recueillies en ligne par l’entremise du panel de Harris/Décima. En tout, 1 009 sondages ont été effectués à l’échelle nationale auprès de la population dans son ensemble du 2 au 12 avril 2014.
De plus, 500 sondages ont été effectués auprès de personnes à valeur nette élevée, soit des personnes dont l’actif du ménage à investir s’élève à plus de 500 000 $.