Le taux directeur du Canada est inchangé depuis maintenant trois ans.

Le nouveau gouverneur de la banque centrale, Stephen Poloz, ne donne aucun signe de vouloir dévier des politiques monétaires de son prédécesseur, Mark Carney, qui a pris cet été la tête de la Banque d’Angleterre.

Voici quatre énoncés intéressants contenus dans le communiqué accompagnant le maintien du taux directeur à son niveau actuel.

Inflation : Selon le banquier central, l’inflation au Canada demeure basse. « Les attentes d’inflation étant bien ancrées, l’inflation mesurée tant par l’indice de référence que par l’IPC global devrait retourner lentement à 2 %, à mesure que l’écart de production se résorbera », lit-on dans le communiqué.

Économie mondiale : L’économie globale croît à un rythme modéré. Aux États-Unis, le retour à la normale des taux d’intérêt à long terme a débuté dans le contexte d’un raffermissement de la demande intérieure privée. « Toutefois, les données récentes laissent entrevoir un rythme d’activité un peu moins vigoureux dans l’ensemble que prévu », apprend-on dans le communiqué.

En Europe, on observe les premiers signes d’une reprise et au Japon, la situation demeure prometteuse, selon la Banque du Canada. « Dans un certain nombre d’économies émergentes, la volatilité financière s’est accrue, rendant ainsi plus incertaines les perspectives de croissance, quoique l’expansion en Chine se poursuit à une cadence solide », apprend-on dans le document.

Ressources naturelles : Les cours des produits de base ont été relativement stables, d’après la banque. Cependant, « les tensions géopolitiques exercent des pressions à la hausse sur les prix mondiaux du pétrole ».

Économie canadienne : Le niveau du PIB du Canada est largement conforme aux prévisions de la banque. Selon celles-ci, la croissance annuelle moyenne du PIB devrait s’établir à 1,8 % en 2013 et à 2,7 % en 2014 et en 2015. L’écart de production devrait commencer à s’amenuiser en 2014.

« Même si le secteur du logement a été légèrement plus fort qu’escompté, la croissance du crédit aux ménages a continué de ralentir et les taux des prêts hypothécaires sont plus élevés, ce qui semble indiquer que l’évolution des déséquilibres touchant le secteur des ménages demeurera constructive », indique la Banque du Canada.

Avec La Affaires.com