Les dépenses des consommateurs et du gouvernement, qui ont été robustes de janvier à mars, ont ainsi pu masquer les faibles investissements.
Cependant, un important tremblement de terre qui a secoué le sud du Japon le mois dernier devrait retarder la reprise de la croissance.
Les données sur le Produit intérieur brut (PIB) nippon sont volatiles et souffrent d’un piètre rendement en comparaison à la période correspondante de l’année dernière. D’ailleurs, au 4e trimestre de 2015, le PIB a reculé de 0,4 %.
Les économistes croient que les données tièdes sur l’économie japonaise pourraient inciter le premier ministre Shinzo Abe à mettre au rancart son projet de hausse de la taxe de vente prévue pour avril 2017, qui passerait de 8 à 10 %, afin de ne pas précipiter le pays de quelque 127 millions d’habitants dans une récession.