L’amélioration offre un petit encouragement aux leaders chinois, qui peinent à combattre un marasme ayant ramené la croissance au plus faible taux constaté depuis deux décennies lors du dernier trimestre, dans la foulée d’une faible demande mondiale, et d’efforts pour ralentir le marché du crédit.
Les exportations chinoises se sont accrues de 5,1 % par rapport à juillet 2012, tandis que les importations ont bondi de 10,9 %, ont révélé jeudi des données des services frontaliers.
Les économistes s’attendaient à ce que les échanges commerciaux augmentent après avoir reculé en juillet, mais le taux de croissance a dépassé les attentes.
Le surplus commercial chinois, délicat sur le plan politique, a diminué pour s’établir à 17,8 G$ US.
Selon des économistes, cette croissance des importations suggère que la demande intérieur tient le coup, un important objectif pour les politiciens chinois, qui tentent de réduire la dépendance de l’économie envers les exportations et l’investissement, visant plutôt une consommation intérieure plus autosuffisante.
Le PIB chinois a enregistré une croissance de 7,5 % pendant les trois mois prenant fin en juin, comparativement à 7,7 % au trimestre précédent, alors que l’augmentation de la production manufacturière et des investissements a ralenti. Certains analystes craignent que la croissance ne passe sous les 7 % lors des prochains trimestres.
Les leaders chinois sont sous pression pour atteindre l’objectif de croissance annuelle de 7,5 %, ce qui est bien supérieur aux prévisions pour les États-Unis, l’Europe et le Japon, mais qui serait le pire résultat du pays depuis 1991.