Selon les résultats de cette étude, 23 % des répondants n’ont aucun placement et 36 % croient que les placements comportent plus de risques que l’épargne. Parmi les répondants qui sont des investisseurs, 59 % n’ont pas les moyens d’investir davantage.
En raison de la quantité impressionnante de renseignements disponible, « 48 % des Canadiens disent qu’ils ont du mal à s’y retrouver », lit-on. En ce qui concerne l’épargne-retraite, 37 % des Canadiens « affirment ne pas savoir où donner de la tête ». C’est toutefois chez les 18 à 24 ans que les répondants sont les plus enclins (55 %) à s’informer sur les placements.
« Ces données nous étonnent, a déclaré Frederic Dayan, directeur régional pour le Québec chez Patrimoine Hollis. On voit qu’un gouffre sépare les Canadiens qui ont peur des placements de ceux qui y accordent beaucoup d’importance. L’étude révèle que 78 % des Canadiens faisant appel à un conseiller se trouvent en meilleure santé financière que s’ils géraient leur portefeuille eux-mêmes. »
« Tout le monde rêve à la retraite, mais bien des gens ne réalisent pas combien d’argent il leur faudra pour prendre une retraite dorée. 41 % des investisseurs au pays regrettent de ne pas avoir commencé plus tôt à économiser. Les Canadiens, peu importe leur âge, devraient communiquer avec un conseiller financier et passer en revue leur épargne ainsi que les placements qu’ils font en prévision de l’avenir », estime Frederic Dayan.
Le sondage a été effectué en ligne du 5 au 18 décembre 2014 par Nielsen pour la Banque Scotia auprès de 1 007 membres du panel de Nielsen qui souhaitent mieux cerner leurs comportements en matière d’épargne et de placement.