William Dudley, qui est un proche de Janet Yellen, la présidente du Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale des États-Unis, attribue cette possible hausse des taux au resserrement du marché de l’emploi et à la majoration anticipée du salaire minimum aux États-Unis.
« Il faudra voir les données que nous aurons en main en septembre, comment l’économie réagira et quelle sera l’incidence de l’inflation dans les mois à venir », a-t-il déclaré lors d’une entrevue accordée au réseau de télévision Fox Business News.
La Fed tiendra une réunion de politique monétaire les 20 et 21 septembre. La banque centrale américaine n’a pas modifié ses taux d’intérêt depuis décembre 2015. Comme le rapporte l’Agence France-Presse, avant ces dates, les gouverneurs et représentants de la Fed se réuniront au forum annuel de Jackson Hole, au Wyoming, dans le cadre d’une rencontre qui aura pour thème « Concevoir un cadre de politique monétaire robuste pour l’avenir ».
En réaction à la déclaration de M. Dudley, le dollar américain a enregistré une hausse et le rendement des bons du Trésor a reculé en Bourse, des signes que les marchés appréhendent une hausse des taux d’intérêt plus hâtive que prévu.
Cependant, les négociants de contrats à terme croient plutôt que la hausse des taux d’intérêt sera décrétée en décembre prochain, soit après l’élection à la présidence américaine.
Avec le Globe and Mail et l’Agence France-Presse.