Ainsi, les répondants seraient en mesure de tenir le coup durant les 18 premiers mois s’ils prenaient leur retraite aujourd’hui. Les montants d’épargne-retraite compris dans l’étude ne semblent cependant pas tenir compte des différents programmes gouvernementaux, dont la Pension de sécurité de vieillesse au fédéral et la Rente de retraite de la Régie des rentes du Québec.
La répartition des revenus des personnes âgées est séparée entre les transferts nets des gouvernements, à 35 %, les revenus du travail, à 20 %, alors que 45 % proviennent de régimes privés et de l’épargne personnelle, selon une étude de l’OCDE basée sur des données du milieu des années 90.
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Reste cependant que le sondage de BlackRock démontre que les Canadiens sont résolus à épargner, près de la moitié cotisent à un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) et 42% à un compte d’épargne libre d’impôt (CELI).
Les répondants soulignent par ailleurs qu’ils ont de la difficulté à savoir comment s’y prendre pour atteindre leurs objectifs d’épargne. Neuf Canadiens sur 10 indiquent ne pas être très bien renseignés sur les options de placement à envisager pour maximiser leur capital-retraite.
De plus, les liquidités composent 60 % des portefeuilles des répondants pour des raisons d’accessibilités et pour leur côté pratique.
Près de six Canadiens sur 10 soutiennent ne pas actuellement consulter un conseiller en services financiers.
Le sondage a été mené par BlackRock auprès de 31 100 répondants dans 20 pays, dont 2 000 Canadiens entre les mois de juillet et d’août 2015, en partenariat avec le cabinet d’études indépendant Cicero Group.