Le Conference Board prévoit aussi une progression de 1,9 % de l’économie de Québec en 2016. Rappelons qu’en 2014, la ville avait connu une croissance de 1,5 %. En 2015, la croissance sera alimentée par la progression des secteurs des services personnels et du secteur manufacturier.
En effet, selon le Conference Board, le secteur manufacturier de Québec est bien positionné pour « mettre à profit la croissance de la production de 3,8 % qu’il a affichée en 2014, et enregistrer une progression de 3 % cette année ». De plus, l’affaiblissement du dollar canadien et le renforcement de l’économie américaine sont propices à l’expansion de ce secteur.
La faiblesse du dollar a aussi contribué à l’amélioration des activités touristiques et, par ricochet, à la croissance du secteur des services personnels en 2015. La production des services personnels devrait augmenter de 3,6 % cette année.
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Par contre, l’engagement du gouvernement provincial à équilibrer son budget en 2015-2016 limitera à 1,2 % cette année la hausse de la production dans l’administration publique, qui est un secteur important à Québec. Le secteur des services non commerciaux, qui comprend l’éducation et les services de santé, devrait également croître à un rythme plus lent.
Montréal n’est pas en reste
À Montréal, la croissance du PIB devrait s’élever à 2,1 % en 2015, principalement grâce à la croissance du secteur des services et du secteur manufacturier. Rappelons qu’elle s’établissait à 1,7 % en 2014.
En 2016, le Conference Board prévoit que l’économie de Montréal devrait progresser de 2,3 %.
Le secteur manufacturier de Montréal a rebondi en 2014 et, selon des prévisions, affichera une progression de 2,3 % cette année. Le recul du dollar canadien et l’amélioration de l’économie américaine jouent des rôles clés dans cette reprise du secteur manufacturier qui a connu une décennie difficile.
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Le secteur des services de Montréal est bien positionné pour croître de 2,3 % en 2015, et tous les secteurs d’activité, sauf ceux de l’information et de la culture, contribueront à la croissance. Les gains les plus élevés cette année seront enregistrés dans le secteur des finances, de l’assurance et de l’immobilier, dans le secteur des services personnels et dans celui du commerce de gros et de détail.