L’incertitude entourant les perspectives mondiales n’a pas diminué, surtout en ce qui a trait aux politiques aux États-Unis, explique la BDC par voie de communiqué.

Contrairement à l’économie américaine, l’économie canadienne continue d’afficher une marge notable de capacités excédentaires. Quoique la croissance de l’emploi soit demeurée ferme, des indicateurs continuent de témoigner d’une marge importante de ressources inutilisées sur le marché du travail.

Parallèlement, le dollar canadien s’est renforcé, de même que le dollar américain, par rapport aux autres monnaies, ce qui exacerbe les défis qui subsistent sur le plan de la compétitivité et modère les perspectives de croissance des exportations, poursuit la BDC. On s’attend à ce que la consommation demeure solide, mais l’investissement résidentiel sera modéré par les changements annoncés précédemment au chapitre des règles du financement du logement et par la hausse des taux hypothécaires.

La BDC s’attend à ce que le PIB réel du Canada progresse de 2,1 % en 2017 et en 2018. Cette évolution implique que l’économie retournera à son plein potentiel vers le milieu de 2018, comme il était projeté en octobre.

L’inflation au Canada a été plus faible qu’anticipé depuis octobre, en raison surtout de la baisse des prix des aliments. À mesure que les prix des produits énergiques de consommation augmenteront et que l’effet des prix plus bas des aliments se dissipera, la BDC prédit que l’inflation se rapprochera de la cible de 2 % dans les mois à venir et restera à ce niveau tout au long de la période de projection à la faveur de la résorption des capacités excédentaires.