L’organisation internationale a indiqué que la croissance de l’économie canadienne a été vigoureuse parallèlement à la reprise aux États-unis, qui a entraîné une augmentation des exportations, qui ont augmenté de 0,2 % en 2013. Le FMI prévoit pour 2014 une hausse de 1,2 % et une augmentation équivalente en 2015.

L’analyse souligne de plus que les banques canadiennes restent rentables précisant que « la qualité des prêts est bonne, les prêts improductifs sont faibles et la capitalisation s’améliore », précise le FMI.

Les tests de résistance qu’ils ont faits démontrent la résilience aux risques de crédit, de liquidité et de contagion grâce à la solidité des fonds propres des banques, ainsi que, la stabilité de leurs sources de financement et de leur faible niveau d’engagement dans le domaine de l’énergie.

La perfection n’étant pas de ce monde, le FMI croit qu’une amélioration de la coordination fédérale et provinciale en matière de contrôle et de tests de la résistance ainsi qu’une amélioration du dispositif de gestion de crise renforceront encore le système financier canadien.

Par ailleurs, malgré l’importante baisse des cours du pétrole, le FMI pense que la croissance canadienne restera dynamique cette année. En réalité, selon ces derniers, la baisse des prix du pétrole permettra à l’économie canadienne de « devenir plus équilibré du fait du ralentissement du marché du logement. »