De fait, le dernier indice de confiance des épargnants Manuvie révèle que 93 % des répondants, soit des individus âgés d’au moins 25 ans dont le revenu est d’au moins 75 000 $ et qui détiennent des actifs à placer d’au moins 100 000 $, sont propriétaires de leur maison et que 70 % étaient d’avis que c’était un bon moment pour y investir.

L’épargne-retraite ne préoccupe pas les post-boomers

Presque le tiers des répondants affirment que le maintien de leur style de vie constitue leur principale préoccupation financière. Ils craignent également de manquer d’argent à la retraite et d’être endettés à leur départ à la retraite.

Ce n’est toutefois pas le cas pour les post-boomers. Maintenir leur style de vie actuel constitue leur principale préoccupation selon 24 % des répondants de cette génération, alors que 43 % des post-boomers fortunés croient que leur revenu à la retraite sera supérieur à leur besoin.

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Le sondage révèle par ailleurs que les post-boomers craignent moins (7 %) que leurs parents et les personnes des autres groupes d’âge de manquer d’argent à la retraite.

De même, les post-boomers estiment, dans une proportion de 19 %, qu’ils atteindront leurs objectifs financiers plus rapidement que prévu, une proportion presque deux fois supérieure à celle des autres groupes d’âge.

« Comme la plupart des post-boomers travailleront encore plus de 30 ans, ils font fausse route s’ils pensent qu’ils seront à l’aise financièrement à la retraite, d’autant plus qu’ils n’ont pas comme principale préoccupation financière d’épargner pour la retraite, a mentionné Stéphane Langlois, directeur principal des ventes, Gestion privée Manuvie. Ils devraient penser à rembourser leurs dettes, à se constituer une épargne et à adopter de bonnes habitudes de consommation s’ils veulent assurer leur sécurité financière à la retraite. »

Bien que la génération des post-boomers soit largement aux prises avec des dettes étudiantes, ils sont plus susceptibles que les personnes des autres groupes d’âge, dans une proportion 15 %, d’économiser en vue d’acheter un autre article à prix unitaire élevé ou de faire l’achat en question.

Soins de santé et coût de l’énergie

Les répondants au sondage croient à 63 % que les taux d’intérêt, et à 54 % que les prix du pétrole et du gaz auront la plus grande incidence sur leur stratégie de placement au cours des six prochains mois.

Au chapitre des enjeux nationaux, la principale préoccupation des répondants, dans une proportion 76 %, concerne le coût des soins de santé. La préoccupation suivante porte sur les prix du pétrole et du gaz (73 %). Enfin, les prix du pétrole et du gaz inquiètent davantage les femmes, dans 77 % des cas, que les hommes, qui ont évoqué cette préoccupation dans 69 % des cas.

« Au Canada, des données démontrent que le secteur de l’énergie représente environ 300 000 emplois directs et de 300 000 à 400 000 emplois indirects, a indiqué Stéphane Langlois. C’est plus de 2 % de la population active canadienne. Il est donc compréhensible que les prix du pétrole et du gaz suscitent de l’inquiétude, surtout en Alberta et au Canada Atlantique, où est générée une tranche importante de 200 milliards de dollars du PIB découlant du secteur de l’énergie.
 »

L’indice de confiance des épargnants Manuvie, établi tous les six mois, sonde l’opinion des épargnants sur diverses catégories d’actifs et différents instruments d’épargne et de placement et mesure leur confiance à leur égard. Le sondage, mené par Manuvie, en est à sa seizième année. La présente édition a été réalisée en mai 2015 par la société Environics Research à partir d’un sondage en ligne mené auprès de 1 002 Canadiens qualifiés.