L’indice de confiance des consommateurs Nielsen Consumer Insights-Groupe Investors était de 80,6 au deuxième trimestre de 2014, soit légèrement supérieur au niveau enregistré il y a un an alors qu’il était de 79,7.

Par contre, la confiance actuelle demeure légèrement en deçà des niveaux enregistrés au dernier trimestre de 2013, alors qu’elle atteignait 84,4, et au premier trimestre de 2014, alors qu’elle s’élevait à 81,2.

« Cette stabilité relative cache néanmoins deux petits changements qui, de fait, s’opposent et s’annulent. Dans la balance, ayant une influence favorable sur le niveau de l’indice, il faut noter le sentiment positif stable qui s’est maintenu au cours du trimestre pour la réalisation d’achats importants, alors que le sentiment négatif a connu une baisse de plus de 4 points », note Doug Anderson, directeur de groupe chez Nielsen Consumer Insights.

Il ajoute qu’il note une baisse dans les pourcentages de Canadiens qui ont des impressions positives à l’égard des perspectives économiques canadiennes, et ce, pour la prochaine année et à plus long terme.

Par ailleurs, 24 % des Canadiens se disent optimistes quant à leur bien-être financier et à celui de leur famille pour la prochaine année, ce qui est légèrement plus élevé qu’il y a un an à la même période.

Quarante-neuf pour cent des Canadiens interrogés soutiennent que c’est un bon moment pour faire un achat important et 17 % allègue que sa situation financière est meilleure cette année que l’an dernier, tandis que 22 % des Canadiens disent se retrouver dans une situation plus difficile que l’an dernier.

Court, moyen et long terme

En effet, 15 % des Canadiens croient que l’économie s’améliorera au cours des 12 prochains mois, tandis que 15 % d’entre eux sont d’avis qu’elle se détériorera. En comparaison, au deuxième trimestre de 2013, à peine 12 % des Canadiens croyaient que l’économie s’améliorerait alors que 16 % d’entre eux croyaient qu’elle se détériorerait.

À plus long terme, 45 % des Canadiens croient que l’économie s’améliorera au cours des cinq prochaines années tandis que 39 % des Canadiens croient qu’il y aura une période de chômage et de récession au cours des cinq prochaines années. En comparant ces résultats à ceux obtenus lors du deuxième trimestre de 2013, il appert que le taux d’optimisme est resté le même alors que le taux de pessimisme a chuté d’un point de pourcentage depuis un an.