
Stephen Harper a fait ces remarques jeudi lors d’une visite dans une entreprise de cadres faits sur mesure, où il a annoncé des améliorations au programme de financement des petites entreprises du Canada.
Mercredi, la Banque du Canada a secoué le monde politique et financier quand elle a annoncé une baisse d’un quart de point de pourcentage de son taux d’intérêt directeur.
La banque centrale a lié cette décision à la baisse du prix du pétrole, ce qui, croit-elle, va « avoir un impact significatif sur l’économie canadienne ».
Les chefs de l’opposition à Ottawa ont sauté sur l’occasion pour déclarer que le gouvernement conservateur avait bousillé sa politique économique, particulièrement en mettant de côté des milliards de dollars pour des mesures comme le fractionnement du revenu pour les familles avec enfants.
Stephen Harper a mis l’accent sur le fait que l’économie est encore appelée croître, même si cela se fera plus lentement que prévu. La Banque du Canada a prédit que la croissance allait ralentir à 1,5 pour cent dans la première moitié de l’année, pour ensuite reprendre de la vitesse graduellement. Photo Bloomberg