Le sondage a révélé que seulement 24 % des Canadiens pensent aux questions ayant trait à leur déclaration de revenus avant la fin de l’année. En général, 85 % des Canadiens pensent à leurs impôts au début de la nouvelle année. Parmi ces répondants, 50 % y réfléchissent au début de la nouvelle année et 35 % après la production de leur déclaration de revenus en avril.

Le sondage a aussi permis de découvrir que 88 % des Canadiens soutiennent bien connaître les échéances fiscales, comparativement à 93 % l’an dernier. Toutefois, lorsqu’on s’attarde aux différentes échéances, on remarque que les répondants n’y connaissent que peu de choses.

En effet, 68 % ignorent la bonne date pour les dons de bienfaisance (31 décembre), 75 % ne connaissent pas la date maximale pour cotiser à un REER lorsqu’on atteint l’âge de 71 ans (31 décembre), 82 % ne peuvent pas donner la bonne date pour les versements provisionnels (15 décembre) et 83 % ignorent la date pour les retraits d’un CELI (31 décembre).

« Il y a, avant ou à la fin de l’année, des échéances fiscales importantes dont les Canadiens devraient tenir compte, soutient Jean Richard, vice-président, Groupe de gestion du patrimoine, BMO Nesbitt Burns. La fin de décembre est une étape importante pour qui désire réduire le montant des impôts sur le revenu à payer cette année ».

Selon lui, la planification fiscale devrait être vue comme une activité qui devrait s’échelonner sur toute l’année; la fin de l’année est plus généralement la période toute désignée pour revoir et planifier sa situation financière.