Cela signifie que le manque à gagner pourrait franchir la barre des 20 G$ en tenant compte des promesses électorales du gouvernement Trudeau.
Ottawa s’attend également à un déficit de 15,5 milliards $ pour l’exercice 2017-2018, par rapport aux 2,4 G$ prévus l’automne dernier.
Ces estimations n’incluent pas les milliards de dollars rattachés aux engagements électoraux, comme les investissements dans les infrastructures, qu’Ottawa doit chiffrer dans le budget qui sera présenté le 22 mars.
Le gouvernement libéral mise sur ces promesses afin de redonner un élan à l’économie canadienne et stimuler la création d’emplois.
Les prévisions dévoilées lundi tablent sur un baril de pétrole à 40 $ en 2016, en baisse par rapport aux 54 $ anticipés dans la dernière mise à jour économique, ainsi que sur une croissance économique de 1,4 %.
Elles sont moins élevées d’environ 2 G$ par année en raison des changements annoncées par Ottawa aux fourchettes d’imposition ainsi que les activités du pays au Moyen-Orient.
Ottawa a également ajusté sa prévision de déficit pour 2015-2016, qui devrait se chiffrer à 2,3 G$ plutôt que les 3 G$ anticipés.
De plus, le ministre des Finances du Canada annonce la création du Conseil consultatif sur la croissance économique. Bill Morneau a indiqué que ce conseil aura comme objectif de renforcer la classe moyenne canadienne et de favoriser la croissance du pays à long terme.
C’est Dominic Barton, partenaire exécutif de la société de services-conseils McKinsey, qui assurera la présidence de ce nouveau conseil.
Avec la Presse Canadienne