La confiance suscitée par la solidité de l’économie canadienne depuis la crise économique de 2008 est peut-être en train de s’effriter, car les Canadiens sont moins optimistes que l’an dernier face à leur avenir financier. Au total, 52 % se sont dit optimistes.

En fait, ils sont moins enthousiastes que les investisseurs ailleurs au monde selon les résultats du deuxième sondage annuel de BlackRock.

Si 52 % des répondants canadiens sont optimistes quant à leur avenir financier, il s’agit tout de même d’une baisse de 3 % par rapport au niveau de confiance exprimé en 2013. La moyenne mondiale se chiffre quant à elle à 56 % pour cette année.

L’étude démontre que les Canadiens auraient comme priorité de mettre plus d’argent de côté à 53 %, d’épargner en vue de la retraite à 42 % et de rembourser des dettes.De plus, seul un Canadien sur sept estiment que l’économie s’améliore, contre 22 % des investisseurs ailleurs au monde.

Le coût de la vie élevé au Canada est de loin le facteur de risque le plus mentionné par les répondants. En fait, 68 % d’entre eux ont indiqué qu’il représentait le risque le plus important pour leur avenir financier, contre 46 % et 45 % respectivement pour l’inflation et l’état de l’économie.

Le sondage montre également que le recours à un conseiller financier a une incidence directe sur le degré d’optimisme des investisseurs. Ceux qui ont recours à un conseiller seraient optimistes à 70 %, comparativement à 45 % pour ceux qui n’en ont pas.

Parmi les répondants, 29 % disent consulter un conseiller financier.

BlackRock a sondé 1 000 investisseurs canadiens de divers niveaux de revenu et 27 500 investisseurs dans 20 pays différents.