La plupart des Canadiens parmi les plus riches sont guidés principalement par l’altruisme et font des dons pour une bonne cause, plutôt que de bénéficier d’incitatifs fiscaux, indique un rapport de BMO Gestion de patrimoine. La majorité trouve en effet plus important de poser un geste concret pour la collectivité (55 %) ou donner en retour (50 %), comparativement à 21 % qui cherchent principalement à réduire l’impôt à payer, précise le sondage.
« Bien que les économies d’impôts ne soient pas le principal motif des donateurs canadiens, il demeure nécessaire de comprendre les règles relatives aux dons d’actifs pour s’assurer de donner de manière financièrement judicieuse, afin de pouvoir ainsi donner davantage à long terme », souligne Jean Richard, vice-président Est du Canada, de BMO Gestion de patrimoine.
Le sondage révèle que 83 % des répondants ont remis 10 000 $ ou moins à des organismes de bienfaisance au cours des 12 derniers mois. La plupart des dons se font en espèces (87 %). Les Canadiens aisés font aussi des dons en nature comme des titres cotés en Bourse (35 %) ou encore d’œuvres d’art ou de biens (20 %).
Les répondants qui hésitent à donner craignent que leurs dons ne soient pas utilisés judicieusement (43 %) et disent méconnaître les organismes de bienfaisance ou ne pas avoir de lien avec ceux-ci (28 %).
« De nombreux Canadiens n’ont pas le sentiment de satisfaction ou d’épanouissement qu’ils devraient ressentir en faisant une généreuse contribution car ils se demandent souvent pourquoi ils donnent à certaines organisations ou se questionnent sur les retombées de leur don. Ces préoccupations sont souvent celles de donateurs qui donnent à divers organismes et qui ne se sont pas centrés sur des causes spécifiques », commente Marvi Ricker, vice-présidente, Services conseils en philanthropie, Gestion de patrimoine.