Mario Draghi a qualifié la reprise économique en Europe de « faible, fragile et instable ».

Malgré cela, il n’a pas offert d’aide supplémentaire, insistant plutôt sur ce que la banque avait déjà fait et sur des déclarations passées à l’effet que la banque était prête à faire plus.

Lors d’une conférence de presse après l’annonce de la décision de ne pas toucher aux taux d’intérêt, M. Draghi a rappelé que la banque allait lancer, plus tard cette année, un programme d’achats d’obligations composées de prêts bancaires, dans l’intention d’encourager les banques à accorder davantage de prêts.

Ce programme, croit M. Draghi, aura un impact considérable sur le bilan de la banque, qui mesure ce qu’elle fait pour aider l’économie. Le président a déjà affirmé qu’il souhaitait hausser le bilan au-delà de son niveau de 2012, ce qui exigerait 1000 milliards d’euros en nouvelles mesures de relance.

L’augmentation d’achats d’obligations injecterait beaucoup d’argent neuf dans le système financier, et la banque centrale s’est dite prête à le faire, si cela est nécessaire.