Selon lui, la baisse des taux de la Banque du Canada, de 0,75 % à 0,50 %, annoncée aujourd’hui devrait être suivie d’une période de statu quo. En effet, la Banque du Canada aura besoin de temps afin de juger de l’effet de sa décision.
Bien que la Banque du Canada prévoie une contraction d’environ 0,5 % du PIB réel au deuxième trimestre, il y a quand même de l’espoir pour l’économie canadienne, comme l’écrit Mathieu D’Anjou.
« Même si la BdC mise maintenant sur une récession technique, elle demeure assez optimiste pour l’avenir, dit-il. Elle note, entre autres, que la confiance des ménages reste élevée à l’extérieur des provinces productrices de pétrole, que l’activité manufacturière montre des signes de redressement et que le marché du travail fait assez bien.»
« La bonne performance de l’économie américaine devrait favoriser les exportations canadiennes », ajoute Mathieu D’Anjou.
Rappelons que les difficultés actuelles de l’économie canadienne s’expliquent notamment par la chute des prix de l’énergie et ses effets sur les investissements des entreprises ainsi que par l’évolution décevant des exportations.
À 0,50 %, le taux directeur se situe seulement à 0,25 % au-dessus de son creux historique de 2009.