L’apprentissage de l’indépendance financière se fera lorsque les enfants participeront à leur éducation, selon l’étude.

Dans une proportion de 68 %, les parents canadiens anticipent que leur progéniture contribuera financièrement à ses études postsecondaires. Ce pourcentage est le plus élevé des pays sondés où la moyenne internationale se situe à 40 %.

Malgré tout, les parents s’attendent à payer une partie des études supérieures de leur progéniture et s’y préparent. Plus de sept parents d’enfant de moins de cinq ans sur dix, anticipent payer à partir d’un plan d’épargne.

Les autres croient que les dépenses d’éducation n’ont pas à être prévues, et que si une dépense survient, ils la payeront sur le coup.

L’étude indique également que le quart, soit 27%, des parents ne planifiant pas utiliser de plan d’épargne comptent s’endetter afin de participer au financement des études de leurs enfants.

Ces parents croient que le remboursement de l’emprunt qu’ils feront devrait leur prendre plus de six ans et demi, après les études de leur progéniture.

De leur côté, les parents canadiens sont plus optimistes et prévoient que ce remboursement leur prendra six ans.

L’étude a été réalisé en ligne par Ipsos MORI en mars et avril 2015 auprès de 5500 parents répartis dans 16 pays et ayant au moins un enfant âgé d’au plus 23 ans. Un échantillon minimal de 300 parents a été établi dans chaque pays.