Utilisez des graphiques : le fait d’utiliser un support visuel peut aider à illustrer les effets de dépenses excessives. Un conseiller pourrait, par exemple, créer un graphique qui démontrerait les effets qu’auraient les dépenses excessives d’un client sur ses flux monétaires d’ici les dix prochaines années. Juste à côté, le conseiller pourrait placer un autre graphique illustrant les effets à long terme des intérêts composés sur un placement à faible risque.

Dire au client de « se payer lui-même en premier » : suggérer que le client adhère à un plan d’épargne automatique est une très bonne idée pour éviter qu’il ne dépense chaque chèque de paie jusqu’au dernier cent.

Une autre stratégie suggérée par Jasmin Bergeron est de lui faire doubler la somme nécessaire à un achat : « Par exemple, pour acheter son automobile de 30 000 $, il devra en gagner au moins 60 000 $ par année. » Cette façon de faire force les clients attendre avant de faire un achat important tout en trouvant des moyens d’augmenter leurs revenus.

Tenir les comptes : recommandez à votre client de n’utiliser que de l’argent comptant ou sa carte de débit. En interdisant les cartes de crédit, le client doit fonctionner avec l’argent dont il dispose.

Une autre bonne façon de contrôler les dépenses d’un client est de lui montrer où son argent va en lui demandant de conserver toutes ses factures durant au moins deux semaines. Une fois fait, cet inventaire des dépenses peut être comparé aux revenus pour mettre en lumière les problèmes potentiels.

Suggérez-lui quelques lectures :
mentionnez à votre client qu’il devrait peut-être lire quelques livres tels que Le barbier riche, de David Chilton, L’investisseur intelligent, de Benjamin Graham, et Libre de dettes pour toujours, de Gail Vaz-Oxlade.