Le sondage a analysé divers facteurs économiques pour comparer les post-boomers, soit les personnes nées entre 1981 et 2001, à la génération des baby-boomers.
Les résultats révèlent que la valeur médiane nette des foyers dirigés par une personne âgée de 25 à 34 ans était de 52 000 $ en 2012, environ le double qu’en 1984, soit 28 752 $ en dollars constants de 2012. Pour les familles dirigées par une personne âgée de 35 à 44 ans, la valeur nette médiane s’établissait à 182 500 $ en 2012, encore une fois environ le double de ce qu’elle était en 1984.
Bien qu’ils soient plus riches, les post-boomers sont plus endettés. En 2012, 84,4 % des personnes âgées de 25 à 34 ans avaient des dettes, comparativement à 82 % en 1984. Les jeunes sont vraisemblablement aux prises avec des dettes d’études plus élevées, si on considère que les droits de scolarité ont crû trois fois plus vite que les prix à la consommation depuis 1984.
« Bien que les jeunes familles d’aujourd’hui aient la possibilité de tirer profit d’une conjoncture financière et économique favorable, la façon dont elles gèrent leur endettement plus élevé pèsera sur leur stabilité financière à long terme, explique Martin Nel, vice-président, Produits de crédit et de placement, BMO Banque de Montréal. Comme on s’attend à un rehaussement des taux d’intérêt dans un avenir prochain, un plan financier complet conçu pour réduire leur dette le plus rapidement possible les aiderait à atteindre cet objectif ».
Par ailleurs, plus de jeunes propriétaires d’une maison détenaient une hypothèque, soit 85,6 % par rapport à 79,2 %, en 1984. Le prix moyen des maisons équivalait à 10,4 fois le revenu médian des jeunes familles en 2011, soit plus du double du ratio d’il y a trente ans, par rapport au revenu. Malgré le fait que les taux hypothécaires affichaient deux chiffres en 1984, les jeunes propriétaires d’aujourd’hui doivent débourser plus d’argent pour rembourser une hypothèque.