Un répondant sur cinq, soit 17 %, dispose de moins de 1 000 $ alors que 20 % des répondants disent posséder jusqu’à 5 000 $. Quatorze pour cent des répondants soutiennent avoir à leur disposition de 5 000 $ à 9 999 $ en économies d’urgence alors que 18 % ont mis de côté 50 000 $ ou plus pour les « jours difficiles ».
Selon le sondage, la moitié des Canadiens ont mis de côté assez d’argent pour couvrir trois mois de dépenses, ce qui représente 3 % de moins que lors de l’édition 2012 du sondage. Chez les épargnants moins disciplinés, 43 % disposent de moins de trois mois d’économies, soit 3 % de plus que l’année dernière. D’ailleurs, 23 % de ces répondants ont répondu vivre d’un chèque de paie à l’autre.
Pourtant, 68 % des répondants ont déjà dû dans leur fonds de réserve dans le passé. Dans 25 % des cas c’était pour financer des réparations automobiles, dans 21 % des cas en raison d’une perte d’emploi et dans 20 % des cas pour des réparations à la maison.
Les résidents des Prairies sont ceux qui sont les mieux préparés à faire face à une situation d’urgence sur le plan financier puisque 74 % d’entre eux se disent prêts en cas de problème. Les résidents des provinces de l’Atlantique sont ceux qui ont le plus gros défi à relever puisque seulement 60 % d’entre eux se disent prêts en cas de problème.
Quatre-vingt-quatre pour cent des Canadiens âgés de plus de 65 ans sont les plus enclins à dire qu’ils se sentent prêts, tandis que ceux qui font partie de la tranche d’âge des 35 à 44 ans sont ceux qui se sentent les moins bien préparés.
Même chez les plus privilégiés, plusieurs répondants craignent d’avoir à faire face à un imprévu. Parmi ceux qui disposent d’un revenu annuel à six chiffres, 23 % ne se sentent pas bien préparés en cas d’urgence, et un sur trois serait incapable de survivre plus de trois mois grâce à son fonds d’urgence.