De plus, en retardant la planification successorale, 42 % des Canadiens craignent les surprises désagréables après le décès d’un proche, 37 % s’inquiètent des complications juridiques et 33 % des problèmes financiers ou fiscaux.
Heureusement, 82 % des Canadiens qui ont un enfant de 40 ans et plus ont eu au moins une conversation avec celui-ci au sujet de ce qu’ils comptent léguer et de leurs plans successoraux.
Chez les parents âgés de plus de 60 ans, 64 % disent avoir eu au moins une conversation sur ce sujet avec leurs parents. Cependant, seulement 30 % d’entre eux environ ont qualifié ces conversations de « détaillées ».
Pour aider leurs clients à planifier leur succession en toute transparence, les conseillers devraient les encourager à se réunir en famille pour partager leurs réflexions et leurs souhaits avec leurs héritiers. Une mise à jour ou une rédaction de testament et de mandats de procuration devrait aussi être conseillée.
De plus, une révision des couvertures d’assurance pour s’assurer qu’elles seront suffisantes pour rembourser des dettes, payer des impôts ou régler les dépenses finales. Le client devrait aussi désigner un exécuteur testamentaire, ce dernier n’a pas besoin d’être un membre de la famille. Une personne morale peut aussi agir comme exécuteur testamentaire.
Les résultats du sondage ont été obtenus auprès d’un échantillon aléatoire de 1 513 Canadiens âgés de 18 ans et plus, du 23 au 27 mai 2013. Ce sondage utilise un sous-échantillon composé de 874 Canadiens ayant au moins un parent âgé de 60 ans ou plus, et de 127 Canadiens ayant au moins un enfant âgé de 40 ans ou plus.