Par ailleurs, 71 % des étudiants craignent de ne pas avoir assez d’argent pour couvrir leurs dépenses alors que 57 % des parents sont conscients que leurs enfants s’inquiètent à ce sujet. La communication en matière de finances personnelles est donc loin d’être claire entre parents et enfants.

Or, les parents seraient rassurés s’ils savaient que leurs enfants sont mieux préparés à faire face aux obligations financières de la vie. En effet, 59 % des parents souhaiteraient que leurs enfants reconnaissent l’importance de commencer à économiser et à planifier tôt alors que 46 % des étudiants auraient voulu que leurs parents leur en apprennent davantage sur la gestion financière.

Les conseillers auraient donc tout avantage à servir de pont intergénérationnel en répondant, notamment, aux questions des enfants de leurs clients sur les finances personnelles. Par ailleurs, 87 % des étudiants affirment qu’ils ont encore beaucoup à apprendre sur la gestion des finances. De plus, 41 % aimeraient en savoir davantage sur l’établissement d’un budget.

Fait intéressant, lorsque testés sur leurs connaissances en matière de cote de crédit, les parents et les étudiants semblent avoir certaines lacunes en matière de littératie financière. En effet, seulement 57 % des parents et 46 % des étudiants savaient que les cotes de crédit des conjoints n’étaient pas fusionnées lors du mariage.

Par ailleurs, une mince proportion de 36 % des étudiants et de 48 % des parents savaient que la cote de solvabilité n’était pas influencée par l’âge, le revenu ou le sexe. De plus, 49 % des étudiants et 63 % des parents savaient que faire la demande de différentes cartes de crédit pouvait nuire à la cote de solvabilité d’un individu.

Le sondage a été mené en ligne par Ipsos Reid à l’échelle nationale auprès de 1 180 étudiants de 17 à 24 ans de niveau postsecondaire et de 971 parents d’étudiants de niveau postsecondaire.