
L’ancien démarcheur (wholeseller) de BMO Gestion mondiale d’actifs (BMO GMA), Alain Desbiens, met un terme à son année sabbatique et signe son retour chez son ancien employeur.
Il intégrera un tout nouveau poste, soit celui de vice-président (vice-chair) de FNB BMO. Dans ses nouvelles fonctions, Alain Desbiens sera « un ambassadeur passionné des FNB BMO sur plusieurs marchés (auprès des conseillers, des clients institutionnels et des investisseurs, en particulier au Québec ainsi qu’au Canada », indique BMO GMA, dans un communiqué.
« En tant que l’un de nos principaux porte-parole, Alain soutiendra l’industrie ainsi que les initiatives médiatiques et les médias sociaux en français et en anglais, alliant sa connaissance approfondie du secteur à son expertise des produits », peut-on y lire.
L’organisation entend mettre à profit son expérience afin de faire valoir les caractéristiques et les avantages des fonds négociés en Bourse (FNB) auprès de conseillers, clients institutionnels et des investisseurs par l’intermédiaire d’entrevues et de présentations.
En entrevue avec Finance et Investissement, Alain Desbiens était enthousiaste à l’idée de jouer son rôle de super ambassadeur auprès des conseillers, gestionnaires de portefeuilles et des investisseurs québécois et canadiens. « Je vais épauler l’ensemble des initiatives qu’on aura sur le plan des FNB et des certificats canadiens d’actions étrangères (CCAÉ). Comme firme, on a fait un gros travail de démocratisation des investissements avec les FNB. On pense que les CCAE peuvent être intéressants pour les investisseurs canadiens ou les conseillers et suivre une tendance similaire que celle des FNB sur le plan de la croissance », déclare Alain Desbiens.
Les CCAÉ sont une façon, pour les clients canadiens, de s’exposer aux actions de sociétés étrangères cotées en Bourse au monde dans un outil de placement en dollars canadiens, assorti d’une couverture de change intégrée.
Ces certificats, qui détiennent comme actif sous-jacent le titre d’une société étrangère, se négocient à une valeur nominale de 10 $ ou de 20 $, ce qui permet indirectement de négocier des fractions d’actions.
« Pour un conseiller, c’est très difficile d’acheter des titres individuels japonais ou européens et les CCAÉ sont une manière de s’y exposer », note Alain Desbiens, qui œuvre depuis quelques mois comme chroniqueur sur les FNB et le monde de l’investissement auprès de Finance et Investissement.
De discuter avec les conseillers des options de placement à faible frais, dont font partie généralement les FNB et les CCAÉ, est d’autant plus pertinent avec l’entrée en vigueur prochaine des obligations d’information sur le coût total des fonds des autorités réglementaires provinciales.