Viser la confiance
De nouvelles études montrent que les épargnants cherchent des conseillers qui inspirent confiance. Par exemple, un sondage du CFA Institute souligne qu’un épargnant sur trois choisit de faire affaire avec le conseiller qui agira dans leurs intérêts. Un sur sept (15 %) portera son choix sur le conseiller recommandé par quelqu’un de confiance. Et 17 % des répondants choisiront le conseiller qui convainc par son éthique professionnelle (http://tiny.cc/a6l40x). Chez les conseillers, la clé de la réussite résiderait dans la transparence et la communication, et non seulement dans la définition d’une stratégie d’investissement. Effectivement, même si la stratégie était la meilleure et la moins coûteuse sur papier, qu’arriverait-il si le client panique lorsque les marchés vont mal ? La banque JP Morgan a examiné les rendements du S&P 500 de janvier 1995 à décembre 2014. Les épargnants qui seraient restés en Bourse pendant ces années auraient fait des gains annuels de 9,8 %. Cependant, plus les épargnants ratent les journées de reprise qui suivent immanquablement les journées difficiles, plus leurs résultats sont mauvais. Au point de s’enfoncer éventuellement – et solidement – en territoire négatif (http://tiny.cc/4sm40x).
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 1 octobre 2015 1 octobre 2015
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